C’est dans le magnifique cadre de L’Equerre que nous nous sommes réunis dans une ambiance joyeuse pour fêter la fin d’année ! 

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.

Repas de Noël - 14 décembre 2023

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.

Yvette est décédée à la mi-août, rejoignant celles et ceux qui ont constitué à la fin du XXème siècle et dans les premières années  de ce siècle le fer de lance de notre association : Monique et Teddy Picon-Pryor, Monique Faouen, Eddie et Jean Long, John et Judy Harrison, André Godard, Brian Purser, Lucienne Lichtlé, ami(e)s aujourd’hui disparu(e)s qui auront été jusqu’à leurs derniers jours, des fidèles de notre association.

Aussi loin que je remonte dans mes souvenirs de France-Grande-Bretagne Toulon Var, voilà presque 30 ans, je revois le visage et la présence d’Yvette. Ils m’auront accompagné tout au long de cette belle aventure associative. 

Nous étions membres l’un et l’autre de ce que l’on appelait naguère le « comité » de l’association. Nous avions, à cette époque, un goût commun qui était celle d’être d’impénitents fumeurs et c’est ainsi que nous nous rapprochâmes et que notre amitié se fonda.

Elle aimait à dire que notre association, l’avait aidée à surmonter le décès de son époux Paul et qu’elle y avait trouvé amitié et réconfort.  C’est pour cela, disait-elle aussi, que jusqu’à la fin de sa vie elle paierait sa cotisation. Ce qu’elle fit sans défaut jusqu’à l’automne dernier lors du renouvellement d’adhésion.  Même si depuis quelques années elle ne pouvait plus participer aux activités elle tenait à en être constamment informée.

Comme Monique Picon-Pryor, elle fut un soutien constant dès le début de ma présidence de l’association. Ses encouragements mais aussi ses critiques furent toujours moi comme une boussole car je la savais d’une indéfectible fidélité à notre association.

Au début de chaque saison, en septembre au retour de Haute-Loire, elle organisait dans son appartement un British Club à nul autre pareil. Elle excellait ici en maîtresse de maison attentive  et généreuse.  Elle aimait aussi recevoir dans sa fermette de Haute-Loire celles et ceux qu’elle appréciait.

Son caractère était entier et volontaire. Elle était d’une grande franchise et ne manquait pas de le faire savoir avec fermeté. C’était l’une de ses plus éminentes qualités.

Son souvenir restera intact à travers le temps. Yvette nous manque déjà.

Bernard Sasso

Président FGB Toulon VarA l’occasion des obsèques d’Yvette, Bernard Sasso a présenté à son fils François et à sa famille les condoléances de l’association.

 

Après un cycle particulièrement réussi consacré à la littérature irlandaise,
nous reviendrons, à l’occasion du prochain cycle, vers la Grande-Bretagne.
Notre choix mêle auteurs consacrés et découvertes. Il promet de riches et
belles heures de lectures aux participants de l’Atelier.
Face au succès que rencontre cette activités qui se tient dans un lieu privé,
nous serons obligés (parfois) de limiter le nombre de participants à 10.
Merci d’en tenir compte lors de vos participations. La date de chaque
atelier sera communiquée dans le programme mensuel.

Octobre : Margaret DRABBLE : Quand monte le flot sombre
Novembre : Daisy JOHNSON : Sœurs
Décembre : Ian MC EWAN : Une machine comme moi
Janvier : Ali SMITH : Automne
Février : Zadie SMITH : Swing time
Mars : Kerry HUDSON : Basse naissance
Avril : Graham SWIFT : Les dimanches des mères
Mai : William BOYD : Trio
Juin : Jonathan COE: L’Angleterre désunie

C’est sous un un beau soleil de fin de printemps, que l’association a organisé dans le cadre du restaurant La Lagune au Brusc son repas de fin de saison. Il a réuni près de 50 membres qui pour beaucoup ont découvert le site magnifique de cette presqu’île du Brusc, offrant un beau panorama sur l’île du Gaou. Le repas s’est déroulé dans une ambiance amicale. Et avant d’aborder la saison estivale, ce repas a permis à nos membres de se retrouver autour d’un repas fort agréable (Photos Yvon Nicol et Françoise Ludlow)

Après un excellent cycle consacré aux auteurs australiens et néo-zélandais, l’Atelier de Littérature retourne aux rivages européens et à l’une de ses marges celtiques les plus brillantes : l’Irlande.
De la figure tutélaire de la littérature irlandaise, Edna O’Brien aux auteurs les plus contemporains, c’est à un tour d’horizon passionnant que convie cette nouvelle saison de l’Atelier de Littérature de notre association.

Octobre : Edna O’BRIEN « Les petites chaises rouges »
Novembre : Colm TOIBIN « Nora Webster »
Décembre : John BANVILLE « La Mer »
Janvier : Sebastian BARRY : « Le testament caché »
Février : Maeve BINCHY « Nos rêves de Castlebay »
Mars : John BOYNE « Les fureurs invisibles du coeur »
Avril : Claire KEEGAN « Ce genre de petites choses »
Mai : Donal RYAN « Par une mer basse et tranquille »
Juin : Anna BURNS « Milkman »

Organisé du 25 au 30 avril une « Semaine Britannique » qui, pour sa première édition, a rencontré un incontestable succès auprès de ses membres mais aussi d’un public plus large venu de l’aire toulonnaise.  Tout au long de cette semaine, des manifestations ont été proposées.

Première manifestation, le lundi 25 avril, avec l’Après-midi poétique qui a réuni une cinquantaine de membres au Lycée Anne-Sophie Pic pour une lecture de poèmes en français et en anglais. Les premiers, principalement consacrés à Londres et écrits par Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Robert de Montesquiou, Philippe Soupault, Louis Calaferte, etc. furent lus par Anne Béranger, Brigitte Sabatier, André Borrini. Les seconds, extraits de poèmes de Shakespeare, Browning, Rossetti, Betjeman, etc. évoquant les paysages et la campagne anglaise,  furent lus par Vivian Lagblauer, Jeremy Armitage, Chris Ludlow, Richard Whiting. Un tea time, excellemment préparé par les élèves du Lycée fut ensuite servi au grand plaisir de l’assistance qui apprécia tout particulièrement les délicieuses scones.

Le mardi soir, une rencontre littéraire fut organisée à la Librairie Charlemagne de La Seyne sur Mer. Stéphanie et Clotilde, les deux libraires,  présentèrent, avec enthousiasme, classiques de la littérature britannique et ouvrages plus récents d’auteurs d’aujourd’hui.

En milieu de matinée de mercredi, une vingtaine de membres furent présents toujours au Lycée Anne-Sophie Pic pour une dégustation de whisky organisée par le domaine de Rimauresq à Pignans. Son représentant, Jérémy Martinet présenta plusieurs whiskys de la distillerie Kingsbarns située dans le comté de Fife et propriété de la famille Wemyss.

Elle fut suivie d’un luncheon où était présents une cinquantaine de membres et amis.

Le mercredi 27, fut donnée au Relais Peiresc la première conférence de cette semaine : « Dans les pays d’Alfred Sisley » préparée par M. Jean-Yves Duval. Malheureusement souffrant, M ; Duval fut remplacé par Bernard Sasso qui lut son texte accompagné d’un intéressant diaporama.

Le lendemain deux manifestations furent proposées. La première eut lieu au cinéma Le Royal pour la version restaurée du chef d’œuvre de Joseph Losey : « The go-between » (Le Messager), palme d’or au festival de Cannes en 1971.   Un film admirablement interprété par Julie Christie et Alan Bates.

En soirée, une deuxième conférence réunit là aussi de nombreux auditeurs pour écouter Mme Françoise Ludlow évoquer avec verve près de 40 ans de vie en Grande-Bretagne (« Entente cordiale : une Française en Angleterre ».

Cette seconde conférence fut suivie, le vendredi, et toujours au Relais Peiresc, de celle de Mme Monique Bourguet : « James Tissot : un peintre entre la France et l’Angleterre ».

Le point d’orgue de cette semaine fut le samedi à la librairie Charlemagne de Toulon. En partenariat avec cette dernière, l’association avait invité M. Léonard Lièvre pour une rencontre-débat pour son livre « La Reine et les présidents ». Des Présidents de la IV République (Vincent Auriol et René Coty) à l’actuel chef de l’Etat, Emmanuel Macron. Léonard Lièvre nous  fit revivre plus de 70 ans de relations souvent cordiales et amicales, parfois plus tendues entre Elisabeth II et les présidents français.

Ainsi c’est terminé cette belle Semaine. Elle n’a pu se faire sans le dévouement des membres de l’association mais aussi de partenaires locaux : la mairie de Toulon, le Relais Peiresc, le Lycée Anne-Sophie Pic et ses équipes de restauration, le cinéma Le Royal et les librairies Charlemagne de La Seyne et de Toulon. A eux tous un grand merci.

Article Var Matin du 24 avril 2022

Bob SPINKS, membre de notre association nous a fait parvenir ce texte sur un séjour dans les Iles Shetland. Nous le publions avec plaisir accompagné de quelques photos. (Cliquez sur le titre ci-dessous)
A SHETLAND ADVENTURE

Dans ce roman qui se déroule de nos jours en Australie, nous suivons le parcours d’Abby,  étudiante en biologie qui étudie le comportement des kangourous dans une réserve naturelle des Alpes australiennes, une chaîne de montagnes située au sud de Canberra, et qui va faire deux rencontres décisives pour son avenir alors qu’elle est sur le point de terminer sa thèse.

D’abord, celle de Cameron, jeune journaliste issu des couches aisées de la société de Melbourne, qui prend contact avec elle lors d’un reportage qu’il effectue sur l’augmentation trop rapide de la population de kangourous dans cette zone et les problèmes qui en découlent  : surpâturage, dégradation des milieux naturels, extinction d’autres espèces, ce qui pose le problème de la régulation de leur reproduction. Oui, mais de quelle manière ?

Puis celle de Daphné, une vieille dame qui a vécu toute sa vie  dans une ferme avant que son mari et elle n’en aient été expropriés, leur ferme se trouvant dans le périmètre de ce qui est devenu une réserve naturelle. Depuis qu’elle est veuve, elle est hébergée en ville chez sa fille.

Abby, elle aussi élevée dans une ferme, se sent tout de suite en affinité avec Daphné qui va se révéler un témoin précieux sur le mode de vie des fermiers d’autrefois, alors que la jeune femme est mal à l’aise dans le milieu urbain que fréquente Cameron avec qui elle vivra cependant une histoire d’amour passionnée qui la délivrera des démons intérieurs de son passé.

Ce roman a le mérite de poser des questions d’une actualité brûlante : la protection de l’environnement,  le poids de la parole des scientifiques par rapport à celui des médias, la violence inutile d’activistes de la cause animale n’ayant qu’une connaissance approximative de ce pourquoi ils prétendent se battre  …

L’auteur décrit avec empathie le style de vie des habitants des petites villes du bush opposé à celui des citadins des grandes métropoles en montrant à quel point leurs intérêts sont divergents. Elle évoque aussi la place des aborigènes, premiers habitants de l’Australie, dans la société contemporaine australienne qui ne leur a reconnu une existence légale qu’à partir de 1967, date à laquelle ils ont pu accéder au droit de vote.

Karen Viggers sait de quoi elle parle, étant elle-même vétérinaire spécialiste de la faune sauvage et exerçant son métier dans divers milieux naturels quand elle ne se consacre pas à l’écriture. Son livre, par le biais de personnages attachants, est un plaidoyer convaincant pour la préservation d’une nature dont la flore et la faune sont menacées.

Valérie KROL

Mars 2022

Cet ouvrage a été présenté et commenté par Valérie Krol à l’Atelier de Littérature de janvier 2022 dans le cycle consacré aux auteurs australiens et néo-zélandais. On trouvera ci-dessous cette présentation.

 Alan Duff est un écrivain néo-zélandais métis, né en 1950 de père blanc et de mère maorie. Après des débuts agités dans la vie où il a connu les maisons de redressement et la prison, il s’est mis à l’écriture. L’âme des guerriers est son premier roman, écrit en 1991 et publié en français en 1996.

Les maoris de Nouvelle-Zélande constituent environ 17% de la population. Ils sont venus de l’est de la Polynésie par vagues successives dans des pirogues en se dirigeant d’après la position des étoiles. Ils ont toujours été décrits comme un peuple belliqueux où existaient des conflits intertribaux, les vainqueurs réduisant les vaincus en esclavage. Eux-mêmes se considèrent comme des guerriers. Le haka de l’équipe nationale de rugby néo-zélandaise les All Blacks est une danse guerrière où revient à plusieurs reprises le mot kamaté, signifiant guerre. La qualité suprême aux yeux des Maoris est la virilité, les femmes n’ayant pas beaucoup voix au chapitre.

Le thème traité ici est l’acculturation des maoris vivant dans les quartiers défavorisés des villes, coupés de leur culture originelle mais n’ayant pas encore assimilé la culture occidentale importée par les Britanniques dès le  XIXe siècle, ce qui en fait, à quelques exceptions près, des déclassés ayant sombré dans un assistanat total vis-à-vis de l’État, avec les ravages que cela engendre et que l’auteur montre à travers les yeux d’une famille maorie composée d’un couple marié depuis 16 ans, Jake et Beth Heke, respectivement âgés de 36 et 34 ans,  et de leurs six enfants  : Nig 17 ans, Abe 15 ans, Boogie 14 ans, Grace 13 ans, Polly 10 ans et Huata 7 ans.

L’histoire se déroule en 1990 dans une cité HLM située dans une ville imaginaire, Two Lakes, la cité des Pins. Elle est composée de maisons mitoyennes à un étage, miteuses et toutes construites sur le même modèle et jouxte la propriété d’un riche fermier blanc, Trambert, cette proximité s’expliquant par le fait que c’est lui qui a vendu à la municipalité le terrain sur lequel a été bâtie la cité. Mais sa propriété en est séparée par un mur d’enceinte, une rangée d’arbres et des pâturages. D’autres lieux ont leur importance dans l’histoire : un pub, le Mac Clutchy, la maison des Heke et le village natal de Beth.

Beaucoup d’habitants de la cité sont au chômage et touchent une maigre allocation dispensée par l’État, vite dépensée principalement en bière et en nourriture – des plats tout prêts- les gens n’ayant même plus la volonté de cuisiner, pas plus que celle de gérer leur argent, argent que l’on rêve d’acquérir par des moyens chimériques tels que gagner au loto ou aux courses de chevaux. Aux vagues efforts de réfection des lieux par la municipalité n’a répondu que le vandalisme, entraînant une dégradation de plus en plus grande de la cité, où s’ennuient beaucoup d’enfants laissés à eux-mêmes par des parents démissionnaires.

Jake Heke a travaillé comme manœuvre pendant 14 ans. Beth aime son mari et ses enfants et a élevé ces derniers en leur inculquant des règles telles que la propreté. Elle va au supermarché et cuisine. Mais depuis 2 ans que Jake est au chômage pour absentéisme répété et qu’il touche une allocation, persuadé d’être gagnant dans cette transaction, il passe la plupart de son temps au pub et Beth, bien qu’à un moindre niveau, s’est laissé happer elle aussi par l’alcool. Cependant, cette femme revendique son nom de jeune fille – Ransfied – dès la première page du livre, signe qu’elle a gardé des liens avec le village où elle a été élevée, ce qui lui permet de comprendre que leurs conditions de vie misérables ne sont pas dues uniquement aux Blancs qui les ont dépossédé de leurs terres et sont aux commandes, mais aussi au manque de volonté des Maoris de s’en sortir  au milieu desquels elle vit.

Jake, dit Jake le musclé, bel homme de 1,90m est habité en permanence par des pulsions de violence qui se manifestent par un grincement de dents continu, surtout pendant son sommeil peuplé de rêves d’une violence qui confine à la démence. Il ne peut évacuer ces pulsions que dans des bagarres, terrain sur lequel il est à l’aise car Jake sait boxer et jusque là a toujours gagné, ce qui fait de lui l’homme le plus admiré de la cité, les habitants le considérant comme un champion, leur champion. Tout le renvoie à la violence, que ce soit dans les sports qu’il aime (la boxe et le rugby) dans les rapports de dominant qu’il a établis avec ses amis et ses enfants qui doivent l’aimer et le respecter sans discuter, ou avec sa femme à qui il impose parfois des relations sexuelles brutales où lui seul a le droit de prendre l’initiative, la battant ou l’humiliant si elle se rebiffe. Cependant, il se considère comme un bon époux car il remet à Beth la moitié de son allocation-chômage.

A tout ce qu’il ne comprend ou ne maîtrise pas, il n’oppose qu’une seule formule lapidaire : « j’les emmerde ».

L’endroit où Jake se sent le mieux est le pub le Mac Clutchy, car il y a imposé sa loi vis-à-vis des autres buveurs qui se bousculent tous pour lui offrir un verre. Il y a sa table attitrée, occupée par ses amis, des durs à son image et est salué par tout le monde, des fois en maori par les gens les plus âgés, ce qui le met mal à l’aise car il ne comprend pas cette langue. Cependant il accepte tous ces saluts qui flattent son ego. Jake considèrele Mac Clutchy comme son territoire et est prêt à en découdre avec quiconque oserait y empiéter, parfaitement sûr du soutien de ses amis. Même le chef des Brown Fists, le gang de la cité, Jimmy Mauvais Cheval, en est conscient et s’incline.

Jake se fait conduire au pub par un des ses amis, Dooly Jacobs, l’heureux possesseur d’une vieille voiture. Pourquoi heureux ? Parce que peu de gens de la cité ont les moyens de s’en offrir une. En réalité Jake ne veut pas prendre le bus, ce qui indiquerait qu’il n’a pas les moyens de se payer une voiture et préfère mettre l’accent sur le prestige que vaut à Dooly Jacobs sa fonction de chauffeur attitré.

Dès que l’on entre dans le pub, toujours bondé de personnes des deux sexes, l’on est d’abord assailli par le vacarme (musique du juke-box, jurons, bruits de disputes, hurlements aigus de femmes, fracas de verre brisé). Jake sent instinctivement ce que cette cacophonie a de déséquilibré mais s’y noie tout de suite pour plonger dans un ailleurs indéterminé qui lui permet d’échapper à son quotidien.

Puis ce sont les odeurs qui montent au nez (puanteur de corps mal lavés, de vêtements sales, de parfum bon marché, de fumée de cigarettes, de bière éventée répandue sur le plancher) sans parler de l’odeur des toilettes au fur et à mesure que se déroule la soirée.

Enfin vient le silence qui s’installe quand Mavis Tatana, une femme à la voix magnifique, habituée du Mac Clutchy, entonne des mélodies. Tout le monde est d’accord, Jake le premier, pour dire que Mavis aurait pu devenir chanteuse d’opéra si elle n’avait pas été victime de ce que les gens appellent la timidité maorie et qui n’est autre qu’un énorme complexe d’infériorité envers les blancs, les pakéhas. Pourtant, une autre femme maorie l’a fait : Kiri Te Kanawa (cantatrice née en 1944) dont les habitants de la cité sont fiers, mais qu’ils dénigrent en même temps et c’est là que l’on perçoit cette ambivalence envers les Maoris qui ont réussi car ces derniers les mettent face au gouffre entre les deux cultures que eux n’ont pas réussi à franchir.

A la fermeture du pub, les clients se font jeter dans la rue par les videurs du patron et certains d’entre eux vont s’acheter à manger chez les commerçants chinois dont ils se moquent car les chinois ne pensent qu’à travailler. Il ne vient pas à l’idée des Maoris que les chinois savent se projeter dans le futur pour s’assurer, à eux et à leurs enfants, un avenir meilleur. Les Chinois, eux, grugent les Maoris sans scrupule en les entourloupant sur la nourriture, surtout avec les clients les plus saouls, tout en restant parfaitement obséquieux.

Quant à Jake, il ramène ses compagnons de beuverie chez lui où la soûlographie continue, accompagnée de bruits de meubles renversés, de bagarres suivies de réconciliations, de chants et de danse. Beth, habituée à ces intrusions, a préparé de la nourriture et participe à ces fins de soirée, mais au fond elle n’éprouve que du mépris pour les amis de Jake en se remémorant les guerriers maoris d’autrefois. C’est pourquoi elle se rebelle quand son mari lui ordonne de cuisiner pour eux autre chose que ce qu’elle a préparé, ce qui lui vaut d’être tabassée.

Ces fins de soirées bruyantes et chaotiques ont un effet désastreux sur les enfants les plus jeunes. Nig et Abe ont leur propre chambre, décorée de posters de boxeurs et de karatékas, c’est-à-dire de lutteurs, signe qu’ils ont intégré la violence de Jake, Nig ayant même pour seule ambition d’entrer dans les gangs des Brown Fists, malgré la désapprobation de sa mère et l’hostilité ouverte de son père et l’on se doute qu’Abe, adolescent sournois et maussade, suivra bientôt ses traces.

Grace par contre est révulsée par ces bamboches à répétition. C’est une adolescente sage et responsable et elle tente de réconforter ses frères et sœur plus jeunes. Le refuge de Polly est sa poupée Doudouce, une poupée blonde aux yeux bleus qu’elle ne quitte presque jamais. Huata réagit en étant énurétique.

Quant à Boogie, il est méprisé par son père et ses frères aînés, car bien qu’aussi costaud qu’eux, c’est un adolescent sensible qui n’aime pas la violence, ce qui en fait un raté aux yeux des autres, ayant déjà eu maille à partir avec les autorités.

Justement le lendemain de cette soirée, Boogie doit se rendre au Tribunal pour Enfants et il y va avec Grace, leurs parents cuvant leur vin. Ce qui impressionne d’emblée Grace en entrant dans la salle d’audience est le silence qui y règne. Elle remarque aussi que si tous les magistrats sont blancs, la très grande majorité des adolescents convoqués sont des maoris, parfois accompagnés de leur mère, mais jamais de leur père.

Que reproche-t-on à Boogie ? Un absentéisme scolaire élevé et des larcins à répétition. En écoutant le discours moralisateur que le juge tient à Boogie, Grace mesure à quel point ces deux mondes, celui des Maoris et celui des pakéhas, se côtoient sans se connaître. La vraie raison du comportement de Boogie est qu’il a peur de se faire tabasser par les autres élèves parce qu’il n’est pas assez viril ou qu’il n’ose pas dire non aux voyous qui l’entraînent à commettre de mauvaises actions. Le juge décide de le confier au Service de la Protection de l’Enfance où il habitera en foyer, avec comme référent un fonctionnaire maori nommé Bennett.

A son réveil, Beth se rappelle que c’est ce jour-là que Boogie a été convoqué et se sent coupable de ne pas être à ses côtés, mais en voyant dans un miroir son visage amoché par les coups de Jake, se rend compte qu’elle n’aurait pas été présentable et sombre dans une dépression qui la pousse à se remettre à boire et à fumer, puis à danser seule sur une musique sentimentale, car les Maoris aiment chanter et danser. Par contre, Beth s’est fait la remarque quelque temps plus tôt qu’il n’y avait aucun livre chez elle, pas plus que chez les gens qu’elle connaît et a réalisé  que cette absence de livres les empêchent d’accéder à l’instruction.

Quand Grace revient seule du Tribunal, Beth comprend que Boogie leur est retiré. La mère et la fille, pourtant peu proches en temps ordinaire, essaient de se consoler mutuellement et Beth promet à une Grace sceptique que toute la famille ira bientôt rendre visite à Boogie.

Grace souhaite en apprendre plus sur ce monde des blancs dont elle a eu un aperçu au Tribunal. Le soir venu, elle se rend en catimini chez les Trambert après avoir réussi à franchir toutes les barrières et jette un coup d’œil par une porte-fenêtre brillamment éclairée. Un homme et une femme assis dans un salon richement meublé écoutent une personne qui joue du piano, puis la félicitent chaleureusement après la fin du morceau. Grace se rend alors compte que la pianiste n’est autre que leur fille, à peu près de son âge. Cette vision, qui est l’inverse de son quotidien (bien qu’elle soit sage, ce n’est pas pour autant que ses parents lui témoignent de l’attention) la bouleverse tellement qu’elle éclate en sanglots et s’enfuit en courant.

Pour regagner sa chambre, Grace est obligée de traverser la cuisine où se trouvent comme d’habitude Jake et ses compagnons de beuverie qui en profitent pour la tripoter au passage. Peu de temps après s’être couchée, elle sent la présence d’un homme saoul qui va la violer dans le noir. Grace souhaite désespérément appeler sa mère à l’aide, mais Beth dort dans sa chambre d’un profond sommeil d’ivrogne. Après le départ de son agresseur, l’adolescente se réfugie auprès du seul ami qu’elle a dans la cité, un gamin nommé Toot, complètement rejeté de la vie et de la maison de ses parents, alcooliques au dernier degré. Il s’est bricolé une habitation de fortune dans une épave de voiture et pour supporter son quotidien sniffe de la colle mais refuse catégoriquement que Grace en fasse autant. On comprend pourquoi Grace s’est réfugiée auprès de lui, tant leur amitié est pure et innocente.

Trois mois s’écoulent pendant lesquels Beth ne boit pas une seule goutte d’alcool et de ce fait, retrouve une certaine estime d’elle-même, concrétisée par un passage chez le coiffeur. Elle a tenu sa parole envers Grace en prévenant le foyer où se trouve Boogie que sa famille va non seulement lui rendre visite, mais passer la journée entière avec lui en l’emmenant pique-niquer au bord du lac. Avec l’argent économisé grâce à son abstinence – c’est là qu’elle prend conscience qu’être alcoolique coûte cher –  elle achète de la nourriture à profusion et loue pour la journée une grande et belle voiture. Cette journée est cruciale dans le déroulement du récit car elle est le pivot qui va changer la vie des  protagonistes. Commencée sous les meilleurs auspices (il fait un temps superbe et, à part Grace qui reste taciturne, tout le monde est détendu et de bonne humeur, Jake parce qu’il se donne l’illusion d’être le propriétaire de la voiture, Beth celle d’avoir un bon mari, les enfants celle d’avoir un bon père) la journée va être émaillée de plusieurs moments de tension qui conduiront à une révélation faite par Jake, et se terminera de manière tragique.

1er moment de tension : Jake, roulant devant la maison des Brown Fists, aperçoit Nig qui traîne devant et, bien que se sentant provoqué par son fils, réussit à se maîtriser et emmène sa famille au bord du lac où tous passent un bon moment.

2e moment de tension : Jake a retrouvé sa bonne humeur et propose de rouler à travers le quartier le plus résidentiel de la ville, mais il ne sait pas comment y aller et c’est Grace qui est obligée de lui indiquer le chemin, ce qu’elle fait sur un ton sous-entendant ce qu’elle pense de l’ignorance de son père. Jake, un moment déconcerté, décide que sa fille est plutôt futée et choisit d’en rire, au grand soulagement du reste de la famille.

3e moment de tension : à la vue des grandes maisons confortables entourées de jardins bien entretenus et surtout où sont garées, non pas une mais deux et parfois même trois voitures, Jake sent sa colère monter contre ces blancs qui ont tout et lui rien, mais là encore il retourne la situation à son avantage en se moquant des blancs, assez bêtes pour passer le week-end à tondre leur gazon.

Il prend un itinéraire qui leur fait traverser le village de Beth, où celle-ci a encore de la famille, et c’est à ce moment qu’il révèle à ses enfants qu’il descend d’une famille d’esclaves et que son enfance dans son propre village natal n’a été qu’une longue suite d’humiliations en raison du mépris que le reste de la tribu leur manifestait, à lui et aux siens. Beth est sidérée car en 16 ans de mariage, Jake ne lui en a jamais parlé.

Dès lors, le ton change. Les rires et les blagues sont forcés et quand Jake, repassant devant le Mac Clutchy, décide de s’y arrêter sous le prétexte d’y boire un seul verre, on comprend que la journée va mal se terminer. Ne le voyant pas revenir, Beth entre dans le pub pour essayer de le ramener vers la voiture, mais il est trop tard, Jake a replongé dans son monde habituel et Beth, baissant les bras, se met elle aussi à boire. Elle se rappelle cependant que les enfants attendent toujours dans la voiture et sort leur remettre un peu d’argent pour leur permettre de s’acheter à manger. La réprobation qu’ils lui manifestent lui semble injuste, car après tout c’est Jake qui a gâché la journée. Une fois qu’ils sont partis, elle apporte la nourriture du pique-nique dans le pub où Jake et ses amis se jettent dessus avec gloutonnerie, excepté Mavis Tatana qui ne participe pas à cette goinfrerie et dans les bras de laquelle Beth se réfugie pour pleurer.

Grace n’a pas réussi à parler à sa mère du viol qu’elle a subi et qui s’est répété à plusieurs reprises. Après la visite ratée à Boogie, laissant ses frères et sœur aller au cinéma, elle se rend de nouveau chez les Trambert pour les observer, perchée sur la branche d’un arbre de leur jardin, avec un désespoir croissant. Le soir venu, elle prend une corde et retourne se pendre à la branche d’arbre.

Jake et Beth, prévenus par la police, vont chercher le corps de leur fille pour le ramener chez eux. Ils reçoivent la visite de la parentèle de Beth, qui récupère le corps de Grace pour lui offrir des funérailles maories. Jake refuse d’aller à ce qu’il appelle des conneries folkloriques. Cette fois on comprend la raison de son refus puisqu’il assimile ces gens qui vivent encore selon les anciennes coutumes à ceux de son village. Il préfère se réfugier au Mac Clutchy où tous lui offrent leurs condoléances. Ebranlé par la mort de sa fille qu’il ne comprend pas, il demande à Dooly Jacobs s’il a été un père convenable et la réponse embarrassée de ce dernier le pousse à se saouler encore plus.

Beth assiste donc aux funérailles accompagnées uniquement de ses enfants, excepté Nig qui manque à l’appel. La longue cérémonie est psalmodiée par le chef du village, Te Tupaea. Une de ses tantes traduit à Beth ce qu’il dit et celle-ci est impressionnée par la dignité qui se dégage de cet homme. Boogie est venu avec son référent Bennett, qui lui a appris des chants rituels et quand il les entonne, Beth remarque avec fierté combien son fils a l’air d’être libéré d’un poids.

Après la cérémonie vient l’enterrement. Mavis Tatana a pris un taxi pour s’y rendre et, à la demande de Beth, entonne des hymnes funéraires en maori. Trambert assiste aussi à l’enterrement par décence, Grace s’étant pendu dans sa propriété et, après un premier moment de malaise au contact de ce peuple dont il ne connaît pas les usages, ne peut s’empêcher d’être bouleversé par la qualité de ces hymnes. Même Toot a trouvé le chemin du village et, une fois que tout le monde est parti, dépose sur la tombe de Grace une fleur cueillie en chemin.

A son retour à la cité des Pins, Beth trouve sa maison envahie par les habituels piliers de bar qui entourent Jake. Prise de fureur, elle les chasse et agit de même avec son mari qui, déstabilisé depuis le suicide de sa fille, préfère s’exécuter et va dormir chez Dooly Jacobs.

La police remet le lendemain à Beth une lettre laissée par Grace, décrivant la sensation de souillure qu’elle a ressentie depuis qu’elle a été violée et soupçonnant son père d’en être l’auteur. Après le choc de cette révélation et ayant surmonté une forte envie de boire, Beth attend le retour de Jake du pub accompagné de sa troupe et le dénonce publiquement devant tout le monde. Au moment où Jake outragé s’apprête à la battre, un homme nommé Sonny Boy Jacobs s’interpose et, après s’être assuré de la véracité des dires de Beth, assène à Jake un violent coup de poing dans le ventre qui laisse ce dernier sans force.

Jake, chassé de chez lui, arpente les rues en ruminant sur ce qui s’est passé. Ce qui le tracasse le plus d’abord est d’avoir été mis KO par Sonny Boy, puis le mépris que tous les habitants de la cité, y compris les Brown Fists, lui témoignent le plonge dans une profonde douleur qui n’est autre que la résurgence de sa douleur d’enfant esclave. Enfin, l’accusation de Beth l’obsède car il n’arrive pas à s’imaginer accomplissant un tel acte sur sa fille, mais au souvenir des rêves déments qui hantent ses nuits, le doute s’insinue en lui.

Dès lors, Jake devient un proscrit. Il n’a plus de maison, ne touche plus que la moitié de son allocation, plus personne ne veut lui prêter de l’argent car il ne le rend pas, sa tentative de travailler comme videur au Mac Clutchy tourne court car, au lieu de séparer les ivrognes qui se battent, il les tabasse.

Il a pris conscience de sa déchéance physique causée par l’alcool en sentant avec gêne l’odeur nauséabonde qu’il dégage lorsqu’il utilise les toilettes des quelques rares personnes qui consentent encore à l’héberger. Mais même ces hébergements ont une fin.

Il se clochardise et prend l’habitude de dormir dans un jardin public où il s’est construit un abri sommaire. Ce dénuement lui fait penser avec regret à Beth et à leur maison, puis les larmes lui viennent aux yeux quand il évoque ses enfants. Sa solitude devient telle qu’il aborde un soir un garçon rejeté par une bande d’adolescents errants croisés lors de ses pérégrinations à travers les rues. Mû par un sentiment paternel, il le recueille et lui fait partager son abri, après avoir vaincu la méfiance du garçon par des paroles, car ce n’est plus Jake le champion qui s’exprime, mais un homme blessé. A partir de ce moment, ses rêves perdent leur caractère dément et ne sont plus que des rêves de violence ordinaire.

Beth a décidé de proposer de la nourriture aux enfants de la cité laissés à eux-mêmes, puis de les éduquer et enfin de leur apprendre à travailler de leurs mains. Peu à peu elle s’organise pour récolter de l’argent, puis pour trouver un travail afin de parvenir à son but. Son mot d’ordre devient « prenez-vous en charge ». Elle demande à Mavis Tatana d’apprendre à chanter en maori aux habitants de la cité. Trambert participe à cet effort collectif en offrant un terrain qui servira de terrain de rugby aux jeunes de la cité. Surtout Beth a le soutien des gens de son village et le chef Te Tupaea prend l’habitude de venir haranguer les habitants de la cité chaque samedi pendant six semaines, leur disant que l’alcool est en train de les anéantir et que la seule façon qu’ils ont de s’en sortir est de travailler. Pour les stimuler, il leur enseigne des hakas, leur parle des mokos, ces tatouages que les anciens maoris arboraient pour signaler leur statut de guerrier. Son charisme est tel que son auditoire est décontenancé le jour où il ne paraît pas. Beth reprend alors le flambeau en se mettant à les haranguer à son tour,  puis à chanter et sait qu’elle a fait avancer les mentalités quand une voix, puis plusieurs se joignent à la sienne.

Qu’est-il advenu de Nig ? Il a passé avec succès la 1ère épreuve pour faire partie du gang, à savoir gagner  un combat contre un autre candidat. Mais quand il fait part à leur chef de son désir de se rendre à l’enterrement de sa sœur, il s’entend répliquer que sa seule famille désormais est le gang. Rien ni personne d’autre n’existe et il doit accepter leur mode de vie dont la seule valeur est la haine qui pervertit tous leurs comportements.

« De méchants salopards » tel est le terme utilisé par les habitants de la cité pour désigner les Brown Fists.  Nig va l’apprendre trop tard à ses dépens. Ce qu’il prenait pour une exaltation suprême de la virilité n’est que de la brutalité poussée à l’extrême. Après avoir participé comme homme de main à une expédition punitive pour le compte d’un blanc envers des clients maoris mauvais payeurs, expédition qui s’est traduite par l’entrée en force dans leur maison, de la saccager, de tabasser ses habitants, hommes femmes ou enfants sans distinction et de s’acharner sur eux même quand ils sont à terre, Nig comprend que si les tatouages arborés par les membres du gang sont les mêmes que ceux des anciens guerriers maoris, ils n’en n’ont pas l’âme. Ils ne sont que de vulgaires mercenaires au service du plus offrant et il rechigne à se comporter comme eux, à la grande fureur de Jimmy Mauvais Cheval qui décide de se débarrasser de lui en l’envoyant avec deux autres candidats affronter le gang rival des Black Hawks au grand complet, sachant que le combat sera perdu d’avance. Nig en revient blessé à la cuisse par un coup de couteau dont il décédera, atteint par la gangrène, la blessure s’étant infectée.

Les Brown Fists l’enterrent comme l’exige leur code, mais cèdent rapidement la place aux habitants de la cité venus en masse à la tête desquels figurent Te Tupaea, Beth et Mavis Tatana, ainsi que la famille Trambert.

Quelqu’un d’autre est venu assister en cachette à l’enterrement de Nig. C’est Jake, accompagné du garçon qu’il a recueilli et ses larmes peuvent enfin couler sans honte pour pleurer la mort de son fils, ce jeune guerrier que lui-même avait toujours rêvé d’être.

Valérie Krol  Février 2022

Alan Duff

Pour cette première conférence de la saison 2021/2022 c’est devant une assistance nombreuse que M. André FOURÈS a évoqué  trois dynasties qui ont joué un rôle essentiel dans l’Europe du Moyen Age. La première, les Plantagenêts n’a cessé de s’opposer aux deux secondes qui ont successivement régné sur le trône de France. Les luttes féroces qu’elles ont menées les unes contre les autres, en particulier pendant la guerre de Cent-Ans, ont été pour les romanciers, comme Maurice Druon (et ses fameux « Rois Maudits ») un thème riche. C’est avec brio et talent que le conférencier s’est attaché à le montrer.

Le Président, Bernard Sasso ouvre la séance à 17h40 en remerciant les présents de manifester ainsi leur intérêt pour l’association ainsi qu’à Mme Caroline de Pallens, adjointe au maire de Toulon. Il passe la parole à Chris Ludlow – Vice-Président, qui prononce un discours de bienvenue à l’assemblée d’abord en anglais puis en français. 32  membres sont présents; 12  procurations ont été reçues soit un total de 44. Le quorum étant atteint l’AGO peut délibérer. 

Rapport moral du Président

« Chers membres, Au contraire de beaucoup d’autres associations, France-Grande-Bretagne Toulon Var avait pu à cette même période l’an dernier, maintenir en présentiel son AGO……… Vous pouvez lire l’intégralité du compte rendu sous ce lien

https://afgb-toulon.net/wp-content/uploads/2021/10/CR-AG-12102021Versionfinale.pdf

La vie associative reprenant son cours après la crise sanitaire, FGB Toulon Var a participé à deux manifestations pour mieux faire connaître ses activités au public toulonnais. Tout d’abord le Forum des Associations qui s’est tenu au Palais Neptune et le week-end Portes ouvertes au Relais Socio-culturel Peiresc avec qui nous avons une longue association.

Pour tenir ces deux stands, FGB Toulon Var a bénéficié de l’aide et de la présence de Françoise LE TROQUER, Odette PETIT, Jacqueline SANTI, Serge GUEGUEN et Patrick VON MEISS. Martine AGIUS et Bernard SASSO ont d’autre part participé à la tenue des deux stands en particulier celui du Relais Peiresc et photographiés en compagnie de la directrice Virginie BONCOURRE.

Cette dernière activité de la saison 2020 – 2021 a été un plein succès, avec près de 50 membres et leurs amis réunis au Bar de l’Opéra. Preuve s’il en était besoin du plaisir de beaucoup de membres de se retrouver et d’échanger après une année difficile marquée par la crise sanitaire. Un excellent apéritif dinatoire avait été préparé par l’équipe du bar de l’Opéra. En prélude à l’interval estival cet apéritif a été très apprécié.

En route vers l’Océanie

Après des saisons consacrées aux littératures indienne ou pakistanaises, irlandaise, nigériane, l’Atelier de Littérature embarquera cette année pour la lointaine Océanie. Au programme de ces Ateliers mensuels, des auteurs contemporains natifs d’Australie ou de Nouvelle-Zélande. Nous avons essayé dans notre sélection, d’ouvrir sur les réalités contemporaines de ces deux pays. Des livres qui promettent donc plein de découvertes de cet univers down under.

Octobre  – Paul CLEAVE « Un employé modèle »

Novembre – Karen VIGGERS « La mémoire des embruns »

Décembre – James HARPER : « Canicule »

Janvier – Alan DUFF : « L’âme des guerriers »

Février – Ronald Hugh MORRIESON : « L’Épouvantail »

Mars – Paul CLEAVE : « La collection »

Avril – Liane MORIARTY « Petits secrets, grands mensonges »

Mai – Kate MORTON « Le jardin des secrets »

Juin – Kenneth COOK « L’Ivresse du Kangourou »

Vous pouvez télécharger cette liste sous ce lien https://afgb-toulon.net/wp-content/uploads/2021/06/ATELIER-2021-2022.pdf

Après « Bienvenue au club » premier volume de la trilogie « Les enfants de Longbridge » que nous avait présenté le mois dernier Valérie Krol, ce fut au tour de Sylvie Vignon-Butor de nous offrir une excellente présentation du second volume « Le cercle fermé » qui évoque l’Angleterre de Tony Blair et suivant les parcours émotionnels, politiques, sociaux des principaux personnages du premier volume devenus désormais des adultes.

Etaient présents à cet avant-dernier rendez-vous de l’Atelier : Martine AGIUS ; Jeremy ARMITAGE ; Annie DEU-FILLON notre hôtesse de l’après-midi ;  Valérie KROL ; Françoise LE TROQUER ; Jean-Michel MORETTE ; Bernard SASSO ; Josette SOULLARD ; Sylvie VIGNON-BUTOR.

Dans le cadre des mardis du Musée National de la Marine de Toulon, le Président de FGB Toulon Var M. Bernard SASSO a donné une visio-conférence sur des aspects souvent oubliés mais qui ont longtemps retardé la construction du Tunnel finalement inauguré en 1994

La crise sanitaire n’avait pu encore permettre une rencontre avec Mme Magali TURBATTE qui au sein de la nouvelle municipalité de M. Hubert FALCO est 4ème adjointe. Elle est chargée d’un large portefeuille de secteurs, allant de l’Attractivité Économique, du Tourisme et Congrès, de l’Innovation et des Relations Internationales. C’est au titre de ce dernier secteur que Mme TURBATTE a reçu 3 membres de l’association : Bernard Sasso (président) ; Chris Ludlow (vice-président) ;  Martine Agius (Trésorière).Après avoir fait un rappel de l’histoire de l’association, nos trois représentants ont fait état des activités et des projets de France-Grande-Bretagne Toulon Var. L’adjointe au maire a souligné l’importance que la municipalité attachait à une vie associative active dans notre ville. Elle  n’a pas manqué aussi de rappeler l’attachement de la municipalité aux projets que pourraient développer l’association dans les années à venir en particulier en ce qui concerne le jumelage avec une ville britannique.

Le président de FGB Toulon Var s’est pour sa part félicité de l’appui constant apporté à l’association par la municipalité toulonnaise.

En l’absence de la députée Mme Cécile MUSCHOTTI, retenue par ses obligations parlementaires, c’est sa directrice de cabinet, Mme Audrey ARNAUDO qui a reçu 3 membres de FGB Toulon Var : Bernard Sasso (président) ; Martine Agius (Trésorière) ; Gilles Mattera (secrétaire-général).

Le Président a rappelé la longue histoire de l’association qui a fêté voilà 2 ans son 60ème anniversaire de création officielle et  indiqué les diverses activités proposées par FGB Toulon Var.

La directrice de cabinet de la députée de la 2ème circonscription de Toulon a pour sa part indiqué, que Mme Muschotti, membre à l’Assemblée Nationale de la commission des Affaires culturelles, ne pouvait qu’être sensible aux activités de l’association et qu’elle soutiendrait toute initiative et projets que FGB Toulon Var pourrait prendre dans les années à venir.

« Préféreriez-vous aimer davantage, et souffrir davantage, ou aimer moins, et moins souffrir ? C’est, je pense, finalement, la seule vraie question». Dès la première phrase de ce livre, nous voilà prévenus par l’auteur que ce roman est un roman d’introspection sur l’amour.

En l’occurrence, il s’agit de l’amour qui se noue entre Paul, 19 ans, et Susan, 48 ans, quand ils se rencontrent au cours d’une partie de tennis qu’ils jouent en double. Cet amour se situe d’emblée sur un plan où chacun des deux est reconnu et accepté aux yeux de l’autre pour ce qu’il est réellement et où s’établit une coïncidence des sentiments, ce qui explique que la différence d’âge ne compte pas.

Des débuts vécus avec intensité où plus rien d’autre n’a d’importance, que ce soient les conventions sociales ou leurs familles respectives (ses parents pour Paul, son mari et ses deux filles pour Susan) à la découverte de ce que va être leur vie en commun avec son lot de désillusions, d’incompréhensions, l’on va suivre l’implication que cet amour aura sur leur vie, tant au niveau social qu’émotionnel. La transformation de l’amour en d’autres sentiments aboutira à une fin assez cruelle. Ce qui fait que la question du début reste toujours posée.

Le récit va disséquer – c’est le mot qui vient à l’esprit tant Julian Barnes se livre à un méthodique travail d’analyse de l’histoire de cet amour – les différentes phases par lesquelles celui-ci va passer.

Au niveau stylistique, l’auteur divise son roman en trois parties.

Dans la première partie qui relate la rencontre et les premières années heureuses de cet amour, le récit est raconté par Paul avec toute l’ignorance et l’arrogance d’un très jeune homme ; c’est le « je » qui est utilisé. Dans la deuxième partie, la parole est toujours à Paul et concerne la vie en commun que les deux amants vont partager pendant une dizaine d’années, mais cette fois-ci c’est le « vous » qui est employé comme si Paul se parlait à lui-même plus qu’au lecteur, pour mieux essayer de comprendre des sentiments et des situations beaucoup plus complexes qu’il ne l’avait envisagés et qui le dépassent. La troisième partie est la partie de la maturité. Elle a un certain goût de doux-amer et est évoquée par un « il » anonyme sauf à la fin du récit qui narre la dernière rencontre entre Paul et Susan, où l’auteur revient au « je » mais avec un tout autre sens. La boucle est bouclée en apparence mais la question est restée sans réponse.

Valérie KROL – Février  2021

La crise sanitaire nous oblige à nous réunir en petit nombre mais cela n’empêche pas de très intéressantes discussions entre les participants. Cette fois, 6 membres étaient présents chez notre ancien secrétaire-général Jean-Michel MORETTE. Après George Orwell, c’est à un auteur encore vivant, Julian Barnes, que ce second cycle de la saison 2020 – 2021 est consacré. La présentation du livre, dont la publication est récente, a été faite de façon brillante par Valérie KROL. Elle a donné lieu ensuite à un débat passionnant sur les thèmes essentiels de ce livre à la mélodie douce-amère. Les membres assidus de l’Atelier ont eu le plaisir d’accueillir une nouvelle venue, Sylvie VIGNON-BUTOR, dont la participation à la discussion a été fort appréciée. Un compte-rendu de ce livre par Valérie KROL est disponible dans la rubrique « Lectures ».

En cette période de sévère crise sanitaire, les activités de l’association sont forcément réduites. A l’initiative de Martine Agius, quelques membres de l’association, observant bien entendu les normes sanitaires en vigueur, se sont réunis chez Martine pour une séance privée du film The Duchess de Saul Dibb. Magnifiquement interprété par Keira Knightley et Ralph Fiennes, le film dessine le portrait d’une aristocrate rebelle, Georgiana Duchesse de Devonshire, dans l’Angleterre de Georges III. Le film projeté en version originale sous-titrée a recueilli une approbation générale des 5 membres inscrits à cette activité. 

Avant de se lancer dans l’écriture, George Orwell a occupé un poste de policier en Birmanie, pays annexé à l’Empire Britannique des Indes. Il y restera 5 ans avant de démissionner, écœuré par la manière dont les Anglais (comme tous les pays colonisateurs d’ailleurs) traitent les Birmans qui ne sont pour eux que des citoyens de seconde zone, et pillent allégrement les richesses du pays. C’est là que se forge sa conviction que tout homme doit être traité sur un même pied d’égalité. Dès lors, il n’aura de cesse dans ses écrits de dénoncer l’exploitation des plus pauvres par les plus riches ou les plus puissants.

En 1936, George Orwell se rend en Espagne pour se battre au côté des républicains espagnols élus légitimement au pouvoir, qui doivent faire face aux rebelles fascistes menés par le général Franco. Il se joint aux milices du POUM, (Parti Ouvrier d’Unification Marxiste) petit parti à tendance socialiste-libertaire qui correspond le mieux à ses idéaux car il lui apparaît comme « une sorte de microcosme de société sans classes ». En 1937, il est témoin de la liquidation du POUM par le Komintern qui a pris le pouvoir au sein des républicains espagnols et de l’arrestation de ses dirigeants ainsi que de la chasse aux adhérents de ce parti. Lui-même doit fuir clandestinement l’Espagne, sa vie étant menacée. De retour en Grande-Bretagne, George Orwell, atterré par la perception erronée qu’ont les intellectuels occidentaux de l’URSS, est résolu à démontrer que toute révolution basée sur la violence ne peut que déboucher sur un régime totalitaire, SAUF PEUT-ETRE si les populations qui se sont révoltées ont un niveau d’éducation suffisant pour dénoncer fermement toute velléité d’inégalité et s’y opposer.

C’est dans cette optique qu’il écrit en 1944 « La ferme des animaux » description de la révolution soviétique et du système totalitaire qui en a découlé, instauré par Staline. Il veut montrer, étape par étape, comment un tel système parvient à l’asservissement total de sa population. Pour ce faire il choisit la satire, les hommes étant remplacés par des animaux et les pays par des fermes. Tout d’abord, un idéologue charismatique persuade les populations opprimées d’un pays autocratique que leur sort n’est pas une fatalité, mais qu’elles peuvent le changer. Pour les fédérer, le premier « outil » utilisé est un hymne révolutionnaire qui fait appel à leurs émotions, leur promettant un futur heureux où tous seront égaux (les fameux « lendemains qui chantent »).

Cette idéologie est assenée sans relâche par les idéologues jusqu’au soulèvement des populations qui sera provoqué par une situation d’injustice montée à son paroxysme. Une fois le régime oppresseur renversé, le but est d’instiller un sentiment de patriotisme chez les populations pour obtenir leur cohésion par le biais de symboles auxquelles elles peuvent s’identifier : un hymne qui leur est propre, un drapeau, un nouveau nom pour leur nation, de nouvelles lois rédigées par les idéologues, des parades ritualisées, des médailles attribuées à ceux qui s’illustrent par leur bravoure lors de batailles pour défendre leur territoire contre les anciens oppresseurs. Cependant, il y aura toujours des réfractaires qui préfèrent l’ancien régime et qui quittent le pays. Il faut alors mettre en place un plan de travail pour que les populations puissent rester autonomes par rapport aux pays voisins. Les positions hiérarchiques se précisent déjà. Ceux qui planifient le travail mais ne le font pas sont ceux qui sont instruits (ils savent lire et écrire) d’autres s’y adonnent avec ferveur (référence au stakhanovisme), certains font semblant de travailler, et enfin l’écrasante majorité travaille sans se poser de questions.

Très vite émergent des dissensions entre les dirigeants au pouvoir. L’emportera celui qui utilise comme arme la terreur pour l’éviction des autres dirigeants. Pour ce faire, il s’est entouré secrètement d’une milice privée qui lui est totalement dévouée, composée d’éléments de la population embrigadés très jeunes qui n’ont aucun scrupule à être le bras armé de leur chef quel que soit l’ordre qu’il leur donne. Mais les dirigeants dissidents ne sont pas les seuls à être victimes de ce système. Toute contestation, même minime, de la part de certains membres des populations est suivie d’une mise à mort, ce qui provoque un sentiment d’effroi et de sidération chez les populations restantes. Dès lors, le fossé se creuse de manière irréversible entre les populations et leur dirigeant dont l’entourage proche fait l’apologie (culte de la personnalité). Les inégalités se multiplient, le travail devient de plus en plus abrutissant, la nourriture de plus en plus rationnée (des populations épuisées et affamées ont peu d’énergie pour protester). Pour prévenir néanmoins toute tentative de rébellion, de brillants orateurs tiennent des discours trompeurs aux populations pour mieux les manipuler.

Toutes les erreurs, incompétences, incohérences du système en place sont attribuées à un bouc émissaire, en l’occurrence le ou les dirigeants évincés. Ainsi se réécrit l’histoire de la révolution en même temps que se développe la manipulation des populations par des slogans simplistes qui s’écartent de plus en plus des lois originelles. Le système atteint à son apogée quand l’ancien dirigeant révolutionnaire fait alliance avec les oppresseurs d’antan. Dès lors, plus rien ne les distingue. La révolution aura eu lieu en vain.

Valérie KROL Novembre 2020

IN MEMORIAM ANDRÉ GODARD 1932 – 2020

La crise sanitaire qui frappe le monde n’épargne pas notre association. L’un de ses  plus fidèles et respectés membres, André Godard, est décédé  le jour de l’Armistice.

Né dans la Manche, c’est cependant à Toulon que se déroula la plus grande partie de la vie professionnelle d’André, ancien ingénieur de la Marine au SERNIM organisme rattaché à la Marine. Aussi loin que remontent mes souvenirs de FGB Toulon Var, je revois la figure bonhomme et joyeuse d’André. Il y avait chez lui cette Grâce si française qui tenait pour une large part à ses origines normandes et qui a toujours été l’une des caractéristiques les plus éminentes de notre Peuple. Il y avait peu d’activités de l’association où il était absent. Pendant longtemps, il participa aux Ateliers de Conversation de Norah Mooney avec la volonté tenace et toujours exigeante d’améliorer sa pratique de la langue anglaise. Il était aussi un fidèle des British Club de l’après midi (activité malheureusement désormais suspendue) et il en organisa plusieurs en particulier  à l’hôtel La Corniche du Mourillon.  Il venait aussi régulièrement aux Ateliers de Littérature, aux sorties cinéma, aux conférences et aux repas de Noël, au scrabble anglais. Il fut aussi un fidèle du groupe de marche qui réunissait, autour des organisateurs Jacqueline Santi et René Freze, d’autres membres fidèles comme Gérard Garcia. Quel plus bel exemple, en citant ses participations à toutes ces activités, de son attachement à notre association !

La suite sous ce lien https://afgb-toulon.net/wp-content/uploads/2020/11/GODARD.pdf

C’est avec beaucoup de plaisir que 8 membres (chiffre maximum) se sont retrouvés au Lycée Hôtelier Anne-Sophie Pic pour ce premier English Luncheon de la saison. Autour d’un repas de qualité (comme toujours) la conversation, exclusivement en anglais comme il est de coutume,  a été animée et pleine de bonne humeur. Monique Agnèse, Raymond Biré, Claudie Chatelier, Odile Dalle, Annie Deu-Fillon, Françoise Le Troquer,  Chris Ludlow et Bernard Sasso ont participé à ce déjeuner. 

C’est dans le cadre toujours chaleureux et amical du café Saint-Cyprien qu’une dizaine de membres, tout en respectant les règles sanitaires en vigueur, se sont réunis pour ce premier Saturday Coffee de la saison 2020 – 2021. Deux nouveaux membres de l’association ont participé à cette activité : Michèle et Jean-Claude ANGAYS.

C’est avec beaucoup de plaisir, que 3 membres du Conseil d’administration de FGB Toulon Var ont rencontré M. Henri ROUGIER nouveau proviseur du Lycée Anne-Sophie Pic. Pour cette rencontre, le Président Bernard SASSO était accompagné de Mme Annie DEU-FILLON (Vice-présidente) et Mme Françoise LE TROQUER (administratrice). Bernard Sasso a rappelé les liens qui  unissent notre association au Lycée Hôtelier et cela depuis plusieurs années maintenant. Il a évoqué les différentes contributions apportées par FGB Toulon Var aux voyages organisés par des professeurs d’anglais de l’établissement dans des pays anglo-saxons. M. Henri Rougier, en réponse, a souligné le grand intérêt que lui et l’établissement qu’il dirige désormais souhaitent maintenir avec notre association. Il a évoqué les différents actions que l’association a permises et s’en est félicité. L’échange s’est poursuivi par différentes questions posées par Mme Deu-Fillon et Mme Le Troquer permettant au Proviseur du Lycée d’apporter d’utiles précisions sur un établissement fleuron éducatif du bassin toulonnais.

Malgré la crise sanitaire, une trentaine d’auditeurs avaient fait le déplacement au Relais Peiresc pour cette première conférence de FGB Toulon Var en partenariat avec le relais socio-culturel. Professeur de lettres jusqu’à sa retraite en 2014, Mme SANTI s’est toujours passionnée pour la danse (danse de salon, danses en ligne) mais aussi pour la country dance si emblématique de l’Ouest américain. Lors de sa conférence, et malgré quelques problèmes techniques, elle sut montrer comment les danses anglaises, dont le compositeur et éditeur John Playford se fit une spécialité,  influencèrent de façon décisive la naissance de la country dance américaine. Elle ne manqua pas de souligner combien les danses anglaises furent appréciées par la romancière Jane Austen dont on retrouve l’importance dans plusieurs de ses romans. De chaleureux applaudissements conclurent cette conférence au  thème original.

L’Assemblée Générale est ouverte à 17h30 par le Président. Celui-ci souhaite la bienvenue aux membres présents. L’Association France-Grande-Bretagne Toulon Var compte 90 adhérents à jour de leur cotisation à la date de l’assemblée générale. 21 adhérents sont présents 25 adhérents sont représentés par des pouvoirs dûment constatés. Soit  46 adhérents. Conformément à l’article 9 des statuts de l’Association le quorum est atteint. L’Assemblée général ordinaire peut valablement être tenue.

Vous pouvez lire l’intégralité du compte rendu sous ce lien

https://afgb-toulon.net/wp-content/uploads/2020/11/AG2020fin.pdf

Monique FAOUEN est décédée fin juillet et la cérémonie religieuse s’est déroulée en l’église Saint-Vincent-de-Paul à Toulon avant son inhumation au cimetière de Sanary.

Après ses études à Lyon, Monique est assistante dans le nord de Londres qui restera sa ville d’adoption. Après l’obtention du CAPES d’anglais, elle entame une carrière de professeur au lycée Tessé, spécialisée dans les BTS. Dès le milieu des années 50, elle devint membre de notre association.

Quand en 1995 j’adhérai à France-Grande-Bretagne Toulon elle fut l’une des premières personnes rencontrées. Plus tard, je la rejoignis au comité où elle se dévouait sans relâche aux côtés de Monique Picon-Pryor, Yvette Montbertrand, Lucienne Lichtlé, Micheline Taxil, Gérard Garcia. Monique organisait, avec Henri son époux, des sorties et des randonnées. Monique était présente à de multiples activités de FGB.

Elle ne manquait pas les Assemblées Générales, les repas de Noël ou ceux de fin de saison. Elle aimait tout particulièrement le British Club de l’après-midi et elle en organisa plusieurs à La Baptistine. Plusieurs photos de notre site en témoignent.

Voilà quelques mois, elle avait offert à l’association une centaine de livres d’auteurs anglais qui furent mis à la disposition des membres lors de notre dernière Galette des Rois. Elle était présente le 26 juin dernier, avec sa fille Anne à La Ciotat à l’occasion de la projection au cinéma Eden de l’adaptation du roman de Jane Austen Emma.

Ces quelques rappels témoignent combien notre amie fut jusqu’à la fin, malgré des ennuis de santé qu’elle traversa avec détermination et courage, d’une fidélité inébranlable à notre association et à l’amitié franco-britannique. Et jusqu’au bout, elle conserva sa vivacité d’esprit et son sens de l’humour.

C’est avec affection et émotion que je salue la mémoire de Monique et sa fidélité de plus de 60 ans à France-Grande-Bretagne Toulon Var.

Bernard Sasso

Président

France-Grande-Bretagne Toulon Var

Je remercie Anne Béranger pour les détails biographiques concernant sa mère ainsi que pour la photo.

C’est avec beaucoup d’émotion que nous avons appris le décès de notre ami Jacques COURET. La cérémonie civile s’est déroulée au crématorium de La Seyne sur Mer le 26 juin. Jacques appartenait à une vielle famille de notaires bien connue à Toulon. Il était le frère jumeau de Pierre décédé voilà quelques mois. Depuis une dizaine d’années, il était membre de notre association. Il participait à nos repas de fin d’année et de fin de saison avec beaucoup d’assiduité. Il était aussi présent à nos AG et ne manquait jamais à être le premier à régler sa cotisation annuelle. Il appréciait par-dessus tout le British Club qui se réunit le dernier vendredi de chaque mois, naguère à l’hôtel La Corniche au Mourillon puis plus tard dans différents endroits de la ville. Il était toujours le premier à arriver et aimait surtout écouter les conversations en anglais qui s’y déroulaient. Il était évident qu’être parmi nous, lui donnait toujours un grand plaisir. Son amabilité, sa gentillesse étaient toujours appréciées. Il avait beaucoup voyagé. Son premier séjour avait été en Angleterre, aimait-il à se rappeler. Mais, Toulon était sa ville-chérie.

L’un des tout derniers British Club de l’après-midi le fut dans sa belle propriété sur les hauteurs du Mourillon.

La maladie, les difficultés à se déplacer empêchaient Jacques d’être présent parmi nous depuis plus d’un an maintenant. Je lui avais téléphoné à plusieurs reprises pendant le confinement. Je pouvais deviner à sa voix qu’il était heureux d’entendre une voix familière.

Jacques a décidé de nous quitter le jour du solstice d’été, quand la nuit ne semble jamais venir et que la lumière est la plus douce, la plus bienveillante, la plus prometteuse d’infini.

Il manquera à ses ami(e)s de France-Grande-Bretagne Toulon Var qui saluent avec affection et tendresse sa mémoire.

Bernard Sasso – Président AFGB Toulon Var

A l’invitation de l’association Art et Essai Lumière présidée par Mme Florence Pescher, plus d’une trentaine de membres de FGB Toulon Var ont participé à cette soirée de cinéma. Elle avait lieu dans l’un des lieux les plus emblématiques de l’histoire du cinéma : l’Eden où fut projeté l’un des premiers films des Frères Lumière.

La soirée a commencé par une courte intervention du président de FGB Toulon Var qui a présenté l’œuvre de Jane Austen Emma publié en 1815. Puis a été projetée l’adaptation qu’en a faite la réalisatrice Autumn de Wilde. Le film, sorti en avant-première dans la région, a rencontré une large approbation du public présent. Une grande partie des spectateurs s’est ensuite retrouvée sur l’esplanade du cinéma pour un repas convivial, animé par le groupe Celt & Pepper.

Et c’est bien après minuit que beaucoup sont partis, enchantés par cette belle animation ciotadine.

ATELIER DE LITTERATURE 2020 – 2021

La toute récente actualité a donné une nouvelle vigueur aux livres d’un des plus grands écrivains de langue anglaise du XXème siècle : George Orwell. C’est donc avec lui que nous démarrerons cette nouvelle saison.

Nous poursuivrons avec deux auteurs contemporains mais qui ont déjà acquis le statut de classiques : Julian Barnes, dont l’œuvre considérable est fortement appréciée en  France.

Nous terminerons l’année avec les trois livres de Jonathan Coe qui forment une trilogie romanesque sur l’Angleterre contemporaine : « Les enfants de Longbridge ».

George ORWELL

EN OCTOBRE 2020       « 1984 »

EN NOVEMBRE 2020     « La ferme des animaux »

EN DÉCEMBRE 2020     « La fille d’un pasteur »

Julian BARNES

EN JANVIER 2021        « La seule histoire »

EN FÉVRIER 2021         « Le fracas du temps »

EN FÉVRIER 2021         « Le fracas du temps »

EN MARS 2021              « Arthur & George »

Jonathan COE

EN AVRIL 2021             « Bienvenue au Club »

EN MAI 2021                «Le cercle fermé »

EN JUIN 2021        « Le cœur de l’Angleterre »

Pour ce nouveau rendez-vous chez Philippe Mouren où une quinzaine de membres étaient présents, c’est une comédie romantique qui avait été choisie : « Enchanted April » adaptation par le réalisateur britannique Mike Newell du roman éponyme d’Elisabeth Von Arnim publié en 1922. «A tous ceux qui aiment les glycines et le soleil. Italie. Mois d’avril. Particulier loue petit château médiéval meublé bord de la Méditerranée» Comment résister à une pareille offre! Lotty Wilkins, son amie Rose et deux autres colocataires se lancent dans l’aventure et partent sans prévenir, ou presque, leurs époux, pour un séjour d’un mois dans ce château ; elles veulent y trouver le soleil, le repos et réfléchir sur leur vie passée et à venir…

Belle affluence pour cette réunion d’English Speaking Meet Up qui a eu lieu une fois encore à la brasserie La Place sur la Place de la Liberté. La grande table de la brasserie était à peine suffisante pour accueillir la douzaine de membres présents. Les échanges n’en furent pas moins fructueux et intéressants.

Carton plein pour cette rencontre mensuelle de l’activité qui pour la première fois s’est réunie au café Saint-Cyprien, sympathique lieu convivial près de la Cathédrale

Huit membres ont participé à cette rencontre : Martine AGIUS, Monique AGNESE, Valérie KROL, Françoise LE TROQUER, Bernard SASSO, Josette SOULLARD, Jacqueline SURMONT, Micheline TAXIL.

C’est un classique du cinéma britannique qui a réuni en ce début février 2020, une vingtaine de membres de l’association : « Tom Jones » réalisé en 1963 par Tony Richardson. Tiré du célèbre roman d’Henry Fielding « Histoire de Tom Jones, enfant trouvé » (1749), Richardson a su donner à son film tout le picaresque, le charme gaillard et gouailleur de la Merry England qui tranche si vivement avec la période suivante : le siècle de Victoria. Deux acteurs inoubliables prêtent leurs traits aux deux personnages principaux : le jeune Albert Finney est Tom Jones et Susannah York la délicieuse Sophie Western.Mis en appétit par ce chef d’œuvre, les membres ont savouré un repas-partage une nouvelle fois convivial.

FGB Toulon Var, avait eu le plaisir, voilà 3 ans, d’accueillir la poétesse Brigitte SABATIER, membre de l’Académie du Var, pour une conférence remarquable sur Agatha Christie. Cette fois, devant un public trop peu nombreux malheureusement, Mme SABATIER a évoqué avec talent le grand poète irlandais William Butler Yeats, Prix Nobel de Littérature en 1923 et l’un des instigateurs du renouveau de la littérature irlandaise.

Entrecoupant son propos de lectures de poèmes de Yeats dont le célèbre « Au pied de Benbulben » écrit peu avant la mort du poète, Mme SABATIER a su communiquer aux auditeurs sa passion pour l’une des plus grandes figures irlandaises du XXème siècle.

C’est dans le cadre de la  belle exposition « Jules Verne Des Abysses aux étoiles » au Muséum d’Histoire Naturelle situé dans le cadre du Parc Burnett, que Bernard SASSO, président de FGB Toulon Var, a donné une conférence sur un thème qui lui est cher : Jules Verne et l’Angleterre. Parmi l’assistance se trouvaient M. Jérémy MAGGIORE nouveau conservateur adjoint du Muséum et Mme Cécile POMET-SANTANIELLO, chargée de développement des publics. 

Le célèbre auteur fut en effet passionné par l’outre-Manche où il effectua son premier voyage hors de France. Il éprouvait vis-à-vis de l’île des sentiments contradictoires et ambivalents : l’admiration pour l’ingéniosité et le savoir-faire britannique mais aussi la méfiance ancestrale et maritime à l’égard d’un ennemi héréditaire. Un mélange passionnant d’anglophilie et d’anglophobie que le conférencier a tenté d’expliquer.

C’est devant une salle bien remplie et attentive que Chris LUDLOW s’est exprimé dans un anglais accessible à tous. Chris, qui réside à Toulon avec son épouse Françoise, est un peintre du rail internationalement reconnu et plusieurs de ces tableaux sont dans des collections privées. 

Passionné par la vie du rail, Chris avait choisi comme thème l’histoire des chemins de fer au Royaume-Uni et en France, montrant bien combien ces deux pays si proches mais si différents ont construit des traditions ferroviaires qui font aujourd’hui encore la joie de milliers d’amateurs.

Des applaudissements nourris ont conclu cette conférence, preuve s’il en était besoin de l’intérêt qu’a suscité ce sujet parmi le public fidèle du Relais Peiresc. M. Guiseppe GALLI, nouveau directeur du Relais était présent et s’est aimablement prêté à une photo avec le conférencier et son épouse ainsi que des membres de FGB Toulon Var.

Une quarantaine de membres étaient présents pour ce rendez-vous annuel et convivial qui démarré la nouvelle année. Comme lors des précédentes occasions, cette galette était offerte par l’association.  Un choix de livres en anglais mais aussi en français offerts par plusieurs membres de l’AFGB Toulon Var ont été mis gratuitement à la disposition des membres présents qui ont apprécié l’initiative.

Accueillis par le proviseur du Lycée Hôtelier Anne-Sophie Pic, M. Didier ANDRÈS, et Mme Anne-Laure GERAUDIE, responsable  la section de langue anglaise, plus de 60 membres et invités étaient présents pour le 60ème anniversaire officiel de l’association…..

Parmi les invité(e)s deux membres du Conseil municipal Mme Jacqueline MARTIN-LOMBARD, conseillère municipale déléguées aux Jumelages, Affaires Européennes et Internationales représentant M. Hubert FALCO, ancien ministre, maire de Toulon et Mme Colette GLUCK conseillère municipale déléguée à la culture représentant M. l’adjoint à la Culture. Mme Geneviève LEVY, députée du Var, retenue à Paris par les travaux parlementaires s’était fait représenter par son attaché parlementaire M. Philippe PECASTAING. Étaient aussi présents M. Gilbert BUTI président de l’Académie du Var, M. Kevin LITTLE Président de France-Etats-Unis Toulon Ouest, M. Jérémy MAGGIORE adjoint à la Conservatrice du Muséum d’Histoire Naturelle et Mme Cécile POMET-SANTANIELLO, M. Philippe MOUREN qui accueille régulièrement le ciné-club de l’association.

Après avoir remercié l’assistance de sa présence, Bernard SASSO, président de l’association, a fait un bref historique de l’association en rappelant que FGB Toulon, bien qu’officiellement crée en octobre 1959, a été fondé au début des années 30 et qu’elle a depuis continué à mener des actions afin de toujours maintenir et développer l’amitié franco-britannique.

Le délégué général honoraire de France-Grande-Bretagne Paris, M. Gérard HOCMARD a ensuite pris la parole et fait une présentation générale de l’histoire de l’association FGB. Puis il a lu une lettre de M. Patrick  HÉNAULT président de FGB Paris :

« Retenu à Paris par des obligations, je confie à Gérard Hocmard le soin de vous présenter les vœux que les membres de France-Grande-Bretagne Paris et moi-même formons pour ce 60ème anniversaire de la refondation de France-Grande-Bretagne Toulon Var.

Le  calendrier mensuel des activités montre son impressionnant dynamisme et on s’en réjouît pour elle. Cela témoigne de l’implication de l’équipe qui l’anime et au premier chef de celle de son Président.

Les circonstances rendent  plus nécessaires que jamais l’entretien de la flamme de l’amitié entre la France et la Grande-Bretagne, Souhaitons-nous les uns et les autres que nos associations y œuvrent encore longtemps et avec fruit »

Gérard Hocmard  a ensuite remis à Bernard Sasso la médaille de France-Grande-Bretagne.

Un apéritif convivial servi par les élèves du lycée hôtelier a conclu sa manifestation parfaitement réussie

Ce film de George Cukor sorti en 1972 a été adapté du roman éponyme de l’auteur britannique Graham Greene. Il vaut surtout pour l’inoubliable performance de Maggie Smith superbe Aunt Augusta qui entraîne son neveu (qui se révélera finalement être son fils) dans des aventures rocambolesques à travers le monde. 

C’est avec un grand plaisir que l’AFGB Toulon Var a accueilli l’amiral Rémi MONAQUE au Relais Peiresc en présence de son nouveau directeur M. GALLI.
L’amiral, sorti de l’École Navale en 1955 et après plusieurs commandements a la mer, a terminé sa carrière comme chef d’État-major et directeur des Études de l’École Supérieure de Guerre.
Passionné d’histoire, il consacre sa retraite à la recherche historique. Il a ainsi publié plusieurs biographies de marins célèbres comme Suffren, Latouche-Tréville mais aussi, plus récemment « Une Histoire de la Marine Française » qui a reçu en 2017 le Grand Prix de l’Académie de Marine.
A l’occasion de sa venue l’amiral Monaque a parlé d’un sujet auquel il a consacré un ouvrage : la bataille de Trafalgar qui à la fin 1805 opposa la flotte franco-espagnole du vice-amiral Villeneuve à la flotte britannique du célèbre amiral Nelson.
Parmi l’assistance nombreuse et attentive se trouvaient des descendants de l’amiral français défait lors de cette bataille.

Rémi Monaque avec M. GALLI nouveau directeur du Relais socio-culturel Peiresc.

Pour cette troisième conférence automnale, le Président de FGB Toulon Var a présenté l’auteur de deux œuvres majeures de l’époque victorienne : « Alice aux Pays des Merveilles » et « A travers le miroir ».

Lors de cette conférence devant une assistance fournie, Bernard Sasso a tenu aussi à évoquer l’inspiratrice de ces deux célèbres contes : Alice Liddell, la fille du dean de Christ Church à Oxford. C’est à elle et à ses sœurs qu’en juillet 1862, Lewis Carroll allait raconter les premières histoires qui allaient former plus tard le légendaire « Alice aux Pays des Merveilles »

En cette année de bicentenaire de la naissance de la Reine Victoria, France-Grande-Bretagne Toulon Var se devait de marquer cet anniversaire par une conférence de Bernard Sasso sur le thème des séjours de la Reine Victoria en France.

Ils furent nombreux et se déroulèrent sous trois régimes politiques différents :

  • la Monarchie (celle de Juillet et du roi des Français Louis-Philippe),
  • le Second Empire (avec l’Empereur Napoléon III)
  • puis enfin sous la 3éme République. Jeune Reine, Victoria souhaita rendre visite à Louis Philippe au château d’Eu près du Tréport. Cette première visite fut à l’origine de la première Entente Cordiale. Puis les visites se firent plus fréquentes en particulier sous le règne de Napoléon III, qu’elle appréciait particulièrement, ce qui  l’amena à Paris lors d’une visite fastueuse.La Reine se rendit aussi à Cherbourg, Biarritz et Aix-Les Bains. A partir de la fin des années 1880, elle commença à séjourner sur la Côte d’Azur, d’abord à Hyères puis à Nice qu’elle appréciait particulièrement, ville qui garde nombreux souvenirs de ses séjours.

C’est le cadre toujours agréable du restaurant « Provence » du Lycée hôtelier Anne-Sophie Pic que s’est déroulé cette année le repas de Noël de l’association. Une trentaine de membres avaient répondu présents, un certain nombre étant de nouveaux venus, ce dont s’est félicité le président Bernard Sasso.

La qualité des mets était excellente et c’est une équipe attentive de jeunes serveuses et serveurs du lycée qui a effectué le service.

A entendre la satisfaction exprimée par beaucoup de  membres à la fin du repas, il était incontestable que ce déjeuner précédant de quelques jours les fêtes de Noël avait été un plein succès.

René MARQUÈZE-POUEY 1929 – 2019

L’Amiral René Marquèze-Pouey est décédé le 10 décembre.  Après sa sorti de l’École Navale (1949) il est breveté pilote en 1954 aux Etats-Unis. Il servit ensuite dans divers commandements : 4F, le D’Entrecasteaux (1973-1974) puis enfin la BAN d’Hyères (1979 – 1981)

L’Amiral Marquèze-Pouey comptait près de 3000 heures de vol dont 559 de nuit et 427 appontages dont plus d’une centaine de nuit. Il fut le premier pilote de l’aviation embarquée à passer les 100 appontages de nuit (en janvier 1964) sur le Foch.

René était de longue date membre de notre association dont il a été un fidèle jusqu’à ses derniers jours.  Il fut un participant actif aux Ateliers de Conversations anglaises que Norah Mooney dirigeait.

Il fut aussi un auditeur très présent de l’Atelier de Littérature dont il manquait rarement une séance. Il y venait toujours avec ses notes sur le livre dont nous allions parler. Nous l’avions vu pour la dernière fois en octobre lors de la première réunion de la saison 2019-2020 de l’Atelier qui s’ouvrit par  une discussion sur le livre de Charlotte Brontë  Villette.

Son fils Patrick nous a indiqué que dans la maison de retraite où il a passé ses derniers jours, René avait sur sa table de chevet Shirley, autre livre de Charlotte Brontë au programme de l’Atelier de la fin novembre.

C’est donc un fidèle ami de FGB Toulon Var qui nous a quittés. Et c’est avec une affection toute particulière que nous saluons sa mémoire.

Plusieurs membres de l’association ont participé aux obsèques de René qui ont eu lieu le vendredi 13 décembre au Pradet. Aux enfants et petits-enfants de René, FGB Toulon Var présente ses condoléances.

Bernard Sasso
Président
FGB Toulon Var

René MARQUÈZE-POUEY (deuxième rang en partant de la droite) lors de l’Atelier de Littérature de mars 2019 en compagnie d’autres membres de l’Atelier.

Le 13 octobre, dernier a eu lieu au Vatican la canonisation de John Henry Cardinal Newman (1801 – 1890). Le prince de Galles Charles a représenté la Reine lors de cette cérémonie. 

Anglican converti au catholicisme, John Newman a marqué d’une empreinte très forte le renouveau catholique dans l’Angleterre victorienne. Considéré comme l’un des plus importants théologiens de son temps, il est désormais vu comme le prophète du catholicisme britannique.

A travers cette conférence c’est aussi l’histoire tourmentée du catholicisme au Royaume-Uni qui a été évoquée.

Belle assistance pour cette nouvelle séance de cinéma VO chez Philippe MOUREN.

Au programme de cette soirée, avant le repas convivial, un film  peu connu : « The Englishman who went up a hill but came down a mountain » (1995).

Cette délicieuse comédie met en scène un Hugh Grant qui n’avait pas encore atteint la célébrité mondiale. Il y joue le rôle d’un jeune Anglais confronté à la roublardise d’une communauté villageoise galloise prête à tout pour conserver sa « montagne » et ne pas la voir dégradée en simple « colline ». 

Malgré un temps pluvieux, la foule s’est pressée au Palais Neptune pour le 1er Palais des Associations, une manifestation regroupant un grand nombre d’associations toulonnaises venues en cette rentrée présenter leurs activités.

France-Grande-Bretagne Toulon Var y était présente et a eu le plaisir d’accueillir des dizaines de visiteurs souhaitant obtenir des renseignements sur l’association.

Parmi ces visiteurs Mme Geneviève LEVY, députée du Var qui s’est arrêtée plusieurs minutes à notre stand et que l’on voit sur la photo avec Bernard SASSO Président de FGB Toulon Var.

Notre ami Yvon NICOL, superbement habillé en Écossais (kilt compris), a contribué à une ambiance chaleureuse et conviviale autour du stand. Annie DEU-FILLON, Françoise et Chris LUDLOW ainsi que Patrick VON MEISS ont assuré avec efficacité la permanence du stand tout au long de cette journée.

A FGB Toulon Var, sous ma présidence, la disparition d’un membre dont la fidélité à notre association a été prouvée, mérite à chaque fois d’être spécialement signalée. A chacun de ces décès, je me souviens des mots d’Hélène Berr, morte à 24 ans en déportation au camp d’Auschwitz :
« La seule expérience de l’immortalité de l’âme que nous puissions avoir avec sûreté, c’est cette immortalité qui consiste en la persistance du souvenir des morts parmi les vivants »

Né en 1935 à Londres, Brian travailla comme ingénieur-concepteur pendant plus de 30 ans pour Ford Motor Company. Fourmillant d’idées, il ne manquait jamais d’en proposer de nouvelles pour rendre les véhicules plus efficaces. Brian aimait inventer et améliorer comme l’ont été et le sont aujourd’hui encore tant de Britanniques qui ont apporté au monde tant de magnifiques progrès. Des barrages aux fusées, il proposait des améliorations, aime à souligner son beau-fils Alistair Doxat-Purser. 

 Brian et son épouse Patricia appartenaient à cette catégorie désormais rare sous nos cieux toulonnais : des Britanniques qui avaient décidé de venir vivre leur retraite sous le ciel varois. En 1992, le couple s’installa dans cette belle ville de Bandol fréquentée par tant d’auteurs anglo-saxons. C’est là que Brian est décédé le 13 août, témoignant, malgré des dernières années difficiles en raison de l’âge, son attachement à la Provence. 

L’une des grandes passions de Brian était le jazz. Il avait joué en Angleterre avec un groupe de jazz de La Nouvelle-Orléans et possédait chez lui une magnifique contrebasse.

Dès mon élection en 2008 à la présidence de FGB Toulon Var, Brian m’avait rejoint au Conseil d’administration de l’association dont il fut désigné peu après vice-président. Il s’impliqua pendant toute cette période avec discrétion mais avec le souci constant d’être efficace, au rayonnement de notre association. Je savais compter sur lui. Il était toujours de bon conseil, sachant proposer l’astucieuse idée qui résolvait un problème. 

C’est lui qui ouvrait, en anglais, nos Assemblées Générales. C’est lui aussi qui ouvrait, toujours en anglais, les évènements spéciaux comme le congrès national des Associations FGB qui se déroula à Toulon en 2014. Avec son épouse, il anima pendant des années les British Club de l’après-midi, apportant chaque fois de nouvelles suggestions de discussions. 

Ces dernières années, Brian avait été moins présent parmi nous, occupé par les soucis de santé de son épouse. Sur ma proposition, le Conseil d’administration, avait fait de Brian et Patricia des membres d’honneur de notre association. Ils le méritaient pour leur dévouement non seulement à FGB Toulon Var mais aussi à l’amitié franco-britannique que notre association poursuit inlassablement. 

FGB Toulon Var présente à son épouse Patricia, à sa fille et à son beau-fils (qui nous a informés du décès de Brian) ses condoléances et exprime à toute la famille de Brian son amitié et son affection. 

Bernard Sasso 
Président FGB Toulon Var 

C’est le cadre charmant du restaurant « Le Moulin du Gapeau » dans le pittoresque village de Belgentier que s’est déroulé le traditionnel repas de fin de saison de l’association. Une trentaine de membres ainsi que leurs invités ont participé à cette sympathique manifestation. L’association avait tenue à inviter M. Alain ANTIER et son épouse, M. ANTIER quittant prochainement  ses fonctions de directeur du Relais socio-culturel de Toulon où depuis plusieurs années maintenant notre association organise un cycle de conférences sur la Grande-Bretagne. Par cette invitation, le président de FGB Toulon Var ainsi que l’ensemble des membres a tenu, au moment au M ANTIER part à la retraite, à lui exprimer sa vive satisfaction pour l’étroite et fructueuse collaboration entre nos deux institutions.

Pour la dernière rencontre de cette saison 2018 – 2019, une demi-douzaine de membres se sont retrouvés à la brasserie « Le Chantilly », place Puget,  pour discuter en anglais. Parmi les membres présents : Anne, Anne-Marie, Annie, Florence, Monique, Bernard

Après plusieurs années dans la littérature des lointains, en particulier africaines, indiennes et pakistanaises (que de belles découvertes sur ces chemins là !), l’Atelier de Littérature reviendra aux rivages anglais avec 4 auteures majeures de la période victorienne.

Tout d’abord les sœurs Brontë dont nous continuerons après un premier cycle, à explorer l’univers.

Puis retour à l’une des plus grandes figures de la littérature victorienne : George Eliot (encore trop peu connue en France) mais auteure de quelques chefs d’œuvre absolus de la littérature universelle.

Nous terminerons enfin avec une autre grande figure : Mary Gaskell, elle aussi encore trop méconnue en France et qui mérite notre attention.

Encore de nombreuses et belles heures de lectures se préparent…

OCTOBRE 2019 Charlotte BRONTE – Villette

NOVEMBRE 2019 Charlotte BRONTE – Shirley

DECEMBRE 2019 Anne BRONTE – La dame du manoir de Wildfell Hall

JANVIER 2020 George ELIOT – Middlemarch

FEVRIER 2020 George ELIOT – Le moulin sur la Floss

MARS 2020 George ELIOT – Silas Marner

AVRIL 2020 Elisabeth GASKELL – Mary Barton : chroniques de Manchester

MAI 2020 Elisabeth GASKELL – Les dames de Cranford

JUIN 2020 Elisabeth GASKELL – Nord et Sud

Juste sorti en salle la veille, plusieurs membres n’ont pas manqué de participer à cette séance au  « Royal ». pour voir le film de la réalisatrice britannique Chanya Button.Il raconte la rencontre au début des années 20 entre l’écrivaine Virginia Woolf et l’aristocrate mais aussi femmes de lettres Vita Sackville-West. Commence alors entre les deux femmes une relation très forte qui va faire fi des conventions sociales et de leurs mariages respectifs. 

Pour ce dernier ciné-club chez M. Philippe MOUREN, une belle assistance a regardé avec plaisir un film passé inaperçu lors de sa sortie en salles en 1998 : « A tea with Mussolini » de Franco Zeffirelli. Parmi les actrices, trois « monstres sacrés » du cinéma britannique : Judith Dench, Joan Plowright, Maggie Smith qui donnent à ce film une tonalité très « British ».Un repas comme toujours bon enfant et animé a conclu cette soirée de juin.

Le livre « Un garçon convenable » de Vikram Seth, écrivain indien né à Calcutta en 1952, embarque le lecteur pour une croisière au long cours tout au long de ses 1700 pages.

Car c’est bel et bien le cours de l’histoire de ce pays que Vikram Seth nous conte de manière exhaustive à partir de son indépendance qui ne s’est pas faite sans douleur, due en particulier à la partition sanglante qui a débouché sur la naissance d’un nouvel état, le Pakistan.

Au travers des destins entrecroisés de quatre familles et sur deux générations, Vikram Seth va évoquer de façon approfondie les problèmes auxquels se heurte ce jeune pays. Problème religieux principalement entre hindous, musulmans et sikhs, problème de la multiplicité des langues, problème de la maintenance du système de castes qui fait perdurer les inégalités sociales, problème de la misère des campagnes dont la majorité des terres sont encore entre les mains de quelques puissantes familles, problème de l’illettrisme d’une grande partie de la population, problème des rivalités politiques, problème du statut des femmes soumises à la tradition des mariages arrangés …

L’économie est aussi abordée, montrant à quel point l’influence britannique, que ce soit ses intérêts ou son modèle culturel, est encore présente, particulièrement au sein des classes de la haute bourgeoisie.

Chacun des personnages, muni de ses qualités et de ses défauts, que Vikram Seth nous décrit avec beaucoup d’humour mais aussi avec beaucoup d’empathie pour chacun d’entre eux, va contribuer à nous éclairer sur les vicissitudes par lesquelles ce pays est passé pour l’accès à l’indépendance et la manière dont il se construit.

Mais qui est donc ce « garçon convenable » auquel fait référence le titre du livre ? C’est le mari idéal que cherche l’une des protagonistes, Mrs Mehra, de confession hindoue , pour sa dernière fille Latha, qui n’est pas encore mariée. La jeune fille s’éprend d’abord de Kabir, étudiant en histoire, mais il est musulman : c’est donc une histoire d’amour vouée à l’échec, bien que passionnée, car les mariages inter-religieux sont inenvisageables à cette époque. Puis vient Amit, un jeune poète brillant appartenant à la haute société, mais qui se contente de vivre des rentes que lui procure sa riche famille, ce qui le classe aux yeux de Mrs Mehra dans la catégorie des parasites. Latha apprécie sa compagnie et son esprit vif, mais sans plus. Mrs Mehra jette alors son dévolu sur Haresh, jeune hindou de la classe moyenne, pragmatique et dynamique qui travaille dans le secteur de l’industrie. C’est celui qui est le plus dépourvu de préjugés et Latha, qui le trouve sympathique bien qu’un peu balourd de temps en temps, se résoudra à faire un mariage de raison. Haresh se bat sans relâche pour avancer dans la société et faire évoluer son propre statut. En ce sens, l’on peut dire qu’il fait partie de ces hommes qui feront évoluer l’Inde vers la modernité.

C’est dans le cadre toujours agréable de la brasserie du Chantilly, Place Puget, qu’une demi-douzaine de membres  se sont retrouvés pour discuter en anglais de différents sujets d’actualités.

Une fois encore, cette activité a fait le plein, puisque 8 membres (chiffre maximum) y ont participé sous l’efficace direction de Valérie.

Joueurs débutants ou expérimentés se sont affrontés dans l’ambiance conviviale de la Cantine Bio qui une fois encore nous a reçu avec gentillesse.

Ont pris part à cette activité : André GODARD, Valérie KROL, Françoise LE TROQUER, Jean-Michel MORETTE, Odette PETIT, Bernard SASSO, Josette SOULLARD et Jacqueline SURMONT.

C’est avec un plaisir toujours renouvelé que les membres de FGB Toulon Var ont accueilli M. Gérard HOCMARD, délégué général de FGB Paris.

Mr Gérard Hocmard

Cette venue était motivée par la récente publication par notre ami d’une belle biographie d’un des rois les plus décriés de l’histoire britannique : Henri VIII.

C’est avec beaucoup de brio et de talent que M. HOCMARD a fait revivre ce monarque sanguinaire et qui bouleversa les structures politiques et religieuses de l’Angleterre. Un excellent repas préparé par les élèves et les professeurs du Lycée Hôtelier Anne-Sophie Pic suivit la conférence. Tous les participants au repas ne purent que se féliciter de la courtoisie et de l’efficacité du service par l’équipe de serveuses et serveurs du lycée qui pour l’occasion avaient revêtus un chapeau très Tudor. Cette belle journée se termina par un non-moins agréable compte-rendu du séjour effectué par un groupe d’élèves du Lycée sur l’île Saint-Martin dans les Antilles Françaises. Avec beaucoup de vivacité ils surent communiquer le déroulement de ce séjour qui   a bénéficié d’une subvention de notre association. Celle-ci fut très chaleureusement remerciée de sa participation à ce voyage intéressant et passionnant.

Pour cette nouvelles séance du ciné-club accueilli par M. Philippe MOUREN, les membres ont regardé avec beaucoup de plaisir « Death at a funeral » (« Joyeuses funérailles »), une comédie pétillante de Franz Oz. 

C’est devant une salle Frank Arnal quasiment pleine, et à 48 heures de la sortie officielle du Royaume-Uni de l’Union Européenne (sortie finalement retardée) que le président de FGB Toulon Var, Bernard SASSO a explicité les enjeux et les multiples interrogations que soulèvent le départ de nos amis britanniques de l’Union Européenne.

Chibundo Onuzo

Après un long détour par les littératures indienne et pakistanaise, les membres de l’Atelier se sont attelés au roman « La fille du roi araignée », premier livre d’une jeune auteure nigériane : Chibundu Onuzo. Excellemment présenté par notre amie Valérie KROL, « La fille du roi araignée » a ensuite fait l’objet d’une intéressante discussion  entre les fidèles de l’Atelier.

Ont participé à cet Atelier : Jean-Claude Bouzereau , Monique Flepp, Frédérique Gauthey, Françoise Le Troquer, Valérie Krol l’animatrice, René Marqueze, Yvette Mauras et Bernard Sasso.

M. Pierre AVRIAL

C’est devant une salle presque pleine que M Pierre AVRIAL (Animateur de l’architecture et du Patrimoine à la Mairie d’Hyères) a évoqué le séjour de la Reine Victoria et de sa suite dans la station climatique de Hyères au printemps de 1892. Séjour qui marqua durablement la ville. Grâce à un press-book d’un exceptionnel intérêt et illustré par des photos  rarement vues, M AVRIAL a su avec talent faire revivre ce séjour mémorable de la souveraine britannique dans le Var.


 M. AVRIAL avec M. Alain ANTIER Directeur du Relais Peiresc.

Une douzaine de membres se sont retrouvés pour la première séance de l’après-midi au cinéma Le Royal pour  le film de Josie ROURKE « Mary Queen of Scots » (Marie Stuart Reine d’Ecosse) sur le destin tragique de celle qui s’opposa à Elisabeth 1er d’Angleterre. Après le film quelques membres se sont retrouvés à la brasserie La Place pour discuter du film qui a été bien apprécié.

Le Ventre de l’Architecte

Au programme de cette nouvelle séance du ciné-club chez Philippe Mouren : « The belly of an architect » (Le ventre de l’architecte) de Peter Greenaway, superbe film qui nous plonge dans une Rome mystérieuse et maléfique et qui sera fatale au héros du film.

Un repas « auberge espagnole » a de nouveau conclu cette belle soirée cinématographique.

Guidée par Mme Cécile POMET-SANTANIELLO, (chargée des relations avec le public), quelques membres de FGB Toulon Var ont pu apprécier la belle exposition qui se déroule actuellement au Muséum départemental du Var. Elle a ainsi permit  de mieux connaitre  l’histoire du Muséum naguère installé boulevard de Strasbourg mais aussi de découvrir des pièces rares de son patrimoine dont certains n’ont jamais été montrés.

Guillaume le Conquérant

Grosse affluence pour assister à cette belle conférence donnée par Gérard Garcia. C’est avec talent que notre ami a évoqué l’oeuvre de Guillaume de Normandie devenu Le Conquérant après la bataille de Hastings qui le vit vaincre un autre prétendant au trône anglais, Harold Godwin. Victoire qui allait changer à tout jamais le destin de la nation anglaise.


Comme elle en a pris l’habitude, l’association a cette année encore offert à ses membres la traditionnelle Galette des Rois. Une trentaine de membres ont répondu présents à cette invitation qui s’est déroulée dans une ambiance une fois encore sympathique et amicale.

A l’invitation de Mme Ghislaine RUVIRA, présidente du Cercle Algérianiste de Toulon, le président de FGB Toulon Var, Bernard SASSO, a donné à la mi-octobre à la Maison des Combattants une conférence ayant pour le thème les voyageurs britanniques en Algérie de la conquête coloniale jusqu’aux années 30.

A l’invitation de M. Bernard ARGIOLAS,Président des Amis de La Seyne Ancienne et Moderne), le président de France-Grande-Bretagne Toulon Var, Bernard SASSO a donné devant une assistance fournie réunie dans l’auditorium du Collège Paul Eluard à La Seyne-sur-Mer, sa conférence sur les Britanniques en Provence.

(de gauche à droite) : Bernard SASSO, Jacqueline PADOVANI (Présidente honoraire des Amis de La Seyne Ancienne et Moderne), Bernard ARGIOLAS.

La conférence a fait l’objet d’une présentation dans Var-Matin
Dans le cadre de la promotion des activités et du rayonnement de France-Grande-Bretagne Toulon Var, le Président de l’association Bernard SASSO  a donné à la mi-octobre pour les membres du Cercle Culturel de Saint-Cyr sur Mer présidée par Mme MINEVIERE, une conférence sur le thème des Britanniques dans notre région et leur apport à l’urbanisme provençal et azuréen.
Cette conférence a fait l’objet d’un compte-rendu dans Var-Matin.

Lors de l’Assemblée générale qui s’est tenue le 11 octobre 2018, un hommage particulier  a été rendu à Norah MOONEY qui pendant de nombreuses années a assuré les Ateliers de Conversation à FGB Toulon Var. Après l’allocution du Président Bernard Sasso (dont on retrouvera ci-dessous l’intervention) la remerciant de sa participation active à la vie de l’association, Mme Jacqueline MARTIN-LOMBARD, conseillère municipale déléguée aux Affaires Européennes et aux Jumelages a remis, au nom de M Hubert FALCO, maire de Toulon une coupelle aux armoiries de la ville à Mme MOONEY en témoignage de remerciement de la municipalité à l’action de notre amie.

Gilda JOHNSON (amie néo-zélandaise de FGB Toulon Var), Jacqueline MARTIN-LOMBARD et Norah MOONEY.

Norah MOONEY et Jacqueline MARTIN-LOMBARD

Chère Norah,

L’un des grands plaisirs que donne la Présidence d’une association, c’est celui de remercier  celles et ceux qui ont contribué à sa bonne marche, qui s’y sont impliqués en participant à ses activités ou apportant leur contribution à un domaine particulier. Dans ton cas Norah c’est pour ta contribution à nos Ateliers de conversation que nous te remercions ce soir, au moment où après tant d’années dans notre région, tu as décidé de retourner dans ton pays natal.

Aussi loin que remontent mes souvenirs de France-Grande-Bretagne, sous l’ancienne Présidence ou sous la mienne, tu restes associée à l’apprentissage de l’Anglais. Je voudrais ici donner quelques détails sur ton parcours de vie. Comme tu le dis, tu es un « pre-war model », née peu de temps avant la Seconde guerre mondiale dans cette belle ville de Manchester, dernière enfant d’une famille de 4. Elève d’une école religieuse de 7 à 18 ans, tu te maries, âgée d’à peine 20 ans, avec Gerard Mooney, ton aîné de 5 ans, qui travaillait pour les services téléphoniques de la Poste, devenu des décennies plus tard, British Telecom. De ce mariage naitront deux garçons, Paul Damian et Dominik Gerard.  A la suite de ces naissances, tu reprends tes études, et après trois ans tu obtiens ton BA (Bachelor of Arts) te permettant d’enseigner l’anglais.  Ce que tu feras pendant 20 ans en Angleterre, devenant pendant cette période présidente de la section syndicale des enseignants de ta région.

A la retraite de Gerard et à la tienne, vous décidez d’acheter un appartement à Pin-Rolland près de Saint-Mandrier où vous veniez régulièrement en vacances. C’est là que tu habites toujours. A ton arrivée dans notre région tu joins France-Grande-Bretagne mais aussi la British Legion, association d’entraide pour les soldats britanniques. C’est de cette période, il y a donc près de 30 ans, que date ton implication avec notre association.

A côté de ton enseignement,  tu as développé un grand intérêt pour la peinture. D’abord pour l’aquarelle, grande passion anglaise,  (l’eau n’est jamais loin quand on parle de l’Angleterre), mais aussi la peinture sur porcelaine dont, comme d’autres membres de France-Grande-Bretagne, j’ai pu admirer le talent lors d’un certains nombre d’expositions à  la galerie Rancilio de Saint-Mandrier. Pendant de nombreuses années, tu as été la Présidente de l’association culturelle locale « Ateliers Sympa ».

Ces quelques détails biographiques ne doivent surtout ne pas faire oublier les belles qualités humaines et sociales, en particulier la convivialité,  que tu as su pendant toutes ces années déployer.  A celles-ci tu as su toujours ajouter cette touche d’humour si caractéristique de l’esprit anglais.

Chère Norah, au nom de l’association, j’ai le plaisir de t’offrir cette enveloppe  qui contient un témoignage de ceux de nos membres qui ont voulu te remercier. Elle te sera utile pour ton déménagement, car il est possible que les frais de ceux-ci augmentent après le Brexit (je plaisante bien entendu) Un grand merci donc pour toutes ces années de dévouement, de diligence, d’efficacité au service de France-Grande-Bretagne Toulon Var.

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est dans le cadre toujours très agréable du Lycée Hôtelier Anne-Sophie Pic que s’est déroulé, cette année, le repas de l’association.
Accueillis aux sons d’un joueur de cornemuse, les membres ont profité pleinement de ces belles heures de convivialité, d’autant plus contents que le repas préparé par les élèves-cuisiniers du lycée était d’excellente qualité et a fait l’unanimité.
Un grand merci à eux.
 

M. Gérard GARIER
M. Gérard GARIER

C’est devant un public attentif que M. Gérard GARIER, (spécialiste d’histoire maritime et auteur de plusieurs ouvrages sur les navires de guerre), a détaillé les différents effectifs de la Royal Navy à la veille de la Seconde guerre mondiale où elle allait devoir affronter en différents points du globe, des adversaires décidés et eux aussi bien armés comme l’Allemagne, l’Italie, le Japon.

Cette dernière conférence au Relais Peiresc pour l’année 2018 a été bien appréciée.
Principalement  dédié à la littérature pakistanaise et nigériane, l’Atelier de Littérature de ce mois a consacré son après-midi à un second livre d’un auteur pakistanais : La fiancée

pakistanaise de Bapsi Sidwa.

BAPSI SIDWA

Ce livre très dense et riche d’émotions et de sensibilité a pour cadre Lahore et la Haute Vallée de l’Indus dans les années qui suivirent la partition du Raj britannique et qui donnèrent lieu de terribles massacres interethniques.
Il a été particulièrement apprécié par l’ensemble des participants à cet Atelier qui ont vivement remercié Valérie KROL de son excellente présentation.
Les membres présents étaient  Annie DEU-FILLON, Monique FLEPP, Nicole GARDERE, Valérie KROL, Françoise LE TROQUER, René MARQUEZE , Jean-Michel MORETTE, Bernard SASSO et Josette SOULLARD.

Pour commencer cette nouvelle saison au Relais Peiresc, M. Richard Whiting, citoyen anglais résidant à Six-Fours, (et que FGB Toulon Var avait déjà invité pour une conférence sur les éditeurs britanniques), est venu nous parler d’un voyage en Inde effectué voilà quelques années sur les traces de sa mère qui y était née au temps du Raj.

Le public, nombreux pour cette conférence en anglais, n’a pas manqué de suivre avec intérêt le périple suivi par M. Whiting qui a agrémenté son propos d’anecdotes pleines d’humour.

Au programme de ce nouvelle séance du ciné-club anglais l’un des grands classiques des années 40 : The picture of Dorian Gray. Adapté du célèbre roman d’Oscar Wilde et réalisé par Albert Lewin en 1945, le film mêle étroitement dimension fantastique et réflexions morales et philosophiques.
Un repas fort convivial a de nouveau réuni la quinzaine de membres présents.

IN MEMORIAM

JUDITH (Judy) HARRISON

1942 – 2018

Sept mois après John son époux, notre amie Judy HARRISON nous a quittés après un courageux combat contre la même maladie qui avait emporté son mari.

Judy était née le 10 octobre 1942 dans cette belle ville de Brighton dans le Sussex. Après ses années de collège et de lycée dans cette même ville, elle fut assistante d’anglais à Périgueux (Dordogne). De retour en Angleterre, elle suivit une formation d’infirmière au célèbre hôpital londonien de Saint Bartholomew’s. C’est peu de temps après, en 1964, qu’elle rencontra un jeune étudiant en médecine John Harrison qui son diplôme en poche commença une carrière de médecin dans la Royal Navy qui allait mener le couple à habiter dans différents ports britanniques, dont un séjour de plusieurs années en Ecosse, mais aussi à découvrir Toulon où John fut un temps affecté à la base sous-marine. Après la naissance de leur premier enfant, une fille prénommée Sarah, 4 garçons allaient suivre : Charles, James, Thomas et Peter.

Après la naissance de ses 5 enfants, Judy décida en 1993 de reprendre des études d’histoire, politique et philosophie à l’Université de Southampton qui la mena d’abord au BA (Bachelor of Arts) puis à un doctorat en histoire (PH’D) dont le sujet était original et éminemment peu traité par les historiens : la vie politique dans différents états balkaniques et en particulier ce qui était à l’époque la Yougoslavie. Cette qualification acquise, elle fut chargée de cours aux universités de Southampton et Portsmouth

En 2001, après des séjours à Toulon, le couple acheta un appartement Boulevard Cunéo où il passa, à la retraite, une partie de l’année et cela jusqu’en 2017. C’est là que John et Judy aimaient recevoir leurs nombreux amis toulonnais et les sautés de veau de Judy avaient une réputation d’excellence. Ils étaient aussi actifs dans le chorale de la cathédrale (le couple étant catholique) et ne manquaient pas d’être présents, à chaque Pâques pour y chanter le Messie de Haendel. Ils fréquentaient aussi régulièrement l’Opéra de Toulon.

Membres très actifs de FGB Toulon Var, ils animaient régulièrement les British Club Apéritif à l’époque où ceux-ci étaient organisés dans le salon de l’hôtel La Corniche au Mourillon. Ils avaient été aussi membres du jury du concours lycéens organisé en partenariat avec le Lycée Hôtelier Anne-Sophie Pic. En 2013, Judy avait donné une conférence très appréciée sur sa ville natale.

Celles et ceux qui l’ont connue garderont d’elle le souvenir d’une amie toujours charmante et aimable. Son regard toujours alerte, pétillait de bonhomie et de joie de vivre. Comme John, elle aimait la France même si parfois les mystères et méandres de l’administration française continuaient à les stupéfier.

Bernard Sasso

Président France-Grande-Bretagne Toulon Var

C’est dans le décor agréable du restaurant M5 sur les plages du Mourillon que se sont retrouvés une vingtaine de membres de FGB Toulon Var pour marquer le début de saison de l’association.

Mme Jacqueline Martin-Lombard, conseillère municipale déléguée aux jumelages et aux affaires européennes était présente en cette occasion.

Mme Jacqueline MARTIN-LOMBARD

Nous avons eu aussi le plaisir d’accueillir une adhérente de l’Association Française de Hawkes’s Bay en Nouvelle-Zélande, Mary JOHNSTON qui passe quelques semaines à Toulon en compagnie de Mme Yvette BOCHERENS adhérente fidèle de FGB Toulon Var.

Yvette BOCHERENS et Mary JOHNSTON

Séjournant pour quelques semaines à Toulon pendant la période estivale, Mme Julia BARBOUR  qui réside près de Londres,  a contacté FGB Toulon Var pour rencontrer et échanger avec des membres de notre association. C’est ainsi que plusieurs membres dont Monique AGNESE, Françoise LE TROQUER, Odette PETIT ont permis à Julia, pendant juillet et août, de visiter d’agréables et pittoresques villes et villages de notre beau littoral varois. Et à nos membres de pratiquer leur anglais !

Peu avant la fin du séjour de Julia BARBOUR, quelques membres se sont réunis au café Chantilly de la Place Puget, pour lui dire au-revoir. Parmi ces membres Monique AGNESE, François LE TROQUER, Jean-Michel MORETTE, Bernard SASSO.

Julia BARBOUR

S’étaient joints à eux un couple d’Australiens de Melbourne, Monica et Robert, de passage chez notre amie Monique AGNESE.

Monica et Robert

PROGRAMME

Comme un grand voyageur, l’Atelier de Littérature partira vers des contrées littéraires que nous essayons depuis trois ou quatre ans de mieux connaître et apprécier.

Cette année, nous mettrons particulièrement à l’honneur deux pays dont la littérature de langue anglaise est en pleine floraison : le Pakistan et le Nigéria.

A travers les livres des auteurs choisis, c’est souvent la réalité la plus actuelle de ces deux grands pays confrontés à des problèmes sociaux, identitaires, culturels, religieux majeurs que nous essaierons d’appréhender.

Notre Atelier ne mettra cependant pas complètement de côté les auteurs indiens qui ont fourni ces 2 dernières années tant de bonheur de lectures aux participants de l’Atelier. Ils fourniront eux aussi de passionnantes heures de lectures.

Octobre : Nadeem ASLAM « La cité des amants perdus »
Novembre : Bapsy SIDHWA « La fiancée pakistanaise »
Décembre : Shilpi Somaya GOWDA « Un fils en or
Janvier : Vikram SETH « Un garçon convenable » Volume 1
Février : Vikram SETH « Un garçon convenable » Volume 2
Mars : Chibundu ONUZO « La fille du roi araignée »
Avril : Sefi ATTA « Le meilleur reste à venir »
Mai : Leye ADENLE « Lagos Lady »

(1) Merci de noter que le livre de Vikram SETH est en 2 volumes.

BONNE LECTURE

C’est dans le beau cadre du restaurant M5 sur les plages du Mourillon que les membres de FGB Toulon Var se sont retrouvés pour marquer la fin de saison 2017 – 2018 si riche en activités diverses.

Pour ce repas, le Conseil d’administration avait tenu à inviter Mme Norah MOONEY qui, pendant de nombreuses années, avec compétence et dévouement, a assuré les Ateliers de Conversation et M. Philippe MOUREN qui a accueilli ces derniers mois un ciné-club anglais qui a séduit de nombreux membres de notre association.

 

 

 

 

C’est dans le cadre très agréable de la maison de notre ami Jacques COURET que s’est déroulé le dernier British Club de l’après-midi. Parmi les membres présents : Annie DEU-FILLON et des amies, Monique FAOUEN, Jean-Michel MORETTE et Bernard SASSO.

Une quinzaine de membres se sont réunis à la brasserie du M5 sur la plage du Mourillon pour marquer le mariage royal entre le second fils du Prince de Galles, Henry et l’actrice Meghan Markle.

Anne ENRIGHT

Pour ce dernier Atelier de Littérature de la saison, les fidèles de ces rencontres ont discuté du livre de l’auteure irlandaise Anne ENRIGHT « Retrouvailles », un roman sombre et crépusculaire sur les traumatismes de l’enfance qui se perpétuent dans l’âge adulte. Notre amie Valérie KROL était cette fois chargée de la présentation de l’ouvrage.

Parmi les membres présents :
Annie DEU-FILLON ; Nicole GARDERE ; François LE TROQUER ; René MARQUEZE ; Bernard SASSO ; Josette SOULLARD

Pour ce troisième ciné-club anglais qui a réuni une vingtaine de membres et leurs amis chez M. Philippe MOUREN, le film choisi a été l’excellente comédie réalisée par Kenneth Branagh « Much Ado about nothing » à la distribution anglo-américaine prestigieuse. Il a été suivi d’une repas-partage fort apprécié !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

9 participants divisés en deux jeux ont pris part à cette nouvelle après-midi de Scrabble anglais qui s’est déroulée cette fois encore à l’intérieur mais aussi à l’extérieur de la Cantine Bio. Les participants étaient : Martine AGIUS, Monique AGNESE,  André GODARD, François LE TROQUER, Valérie KROL, Odette PETIT, Bernard SASSO, Jacqueline SURMONT et Micheline TAXIL.

Malgré un nombre restreint de participants, cette rencontre traditionnelle de notre association fut animée et appréciée de tous.

Pour cette seconde rencontre du ciné-club anglais, M. Philippe MOUREN avait choisi l’un des films emblématiques du cinéma britannique de l’immédiat après-guerre :
I know where I’m going (1945) de Michael Powell et Emeric Pressburger.
Le film se déroule dans les somptueux décors de l’île de Mull en Écosse, et donne l’un de ses premiers rôles à Wendy Hiller qui allait devenir l’une des grandes dames du cinéma britannique.
Une vingtaine de membres de FGB Toulon Var et leurs amis ont participé à cette soirée fort festive et agréable.

Comme chaque dernier vendredi du mois, quelques membres de FGB Toulon Var se sont réunis au restaurant M5 situé sur l’une des anses des plages du Mourillon pour discuter, en anglais, de divers sujets dont le récent voyage en Inde du Sud de deux membres de notre association.
Les participants à cette rencontre, dont la plupart se retrouvent sur la photo, étaient : Martine AGIUS, Malcolm EDKINS, Jean-Paul et Katherine GENOUD, Françoise LE TROQUER, Véronique SADOUL et Bernard SASSO.

Dans le cadre des liens bilatéraux entre la France et la Grande-Bretagne, a été institué depuis 2005 entre la Marine nationale et la Royal Navy le trophée Babcock.

Il est mis en jeu annuellement à l’occasion d’une rencontre de rugby entre les équipes masculine et féminine du rugby club de la marine nationale (RCMN) et celles de la Royal Navy rugby union (RNRU). Cet événement a lieu alternativement en France et en Grande-Bretagne. Il constitue un événement sportif militaire majeur entre les deux nations. 

Cette année, le crunch s’est déroulé au stade Mayol en présence d’environ 9000 spectateurs dont une vingtaine de membres de FGB Toulon Var. L’ambiance y fut particulièrement festive et joyeuse. Le score final fut sans appel en faveur des marins français qui l’emportèrent par 33 à 14 face aux marins britanniques.

Cinq membres se sont retrouvés au Café Cantine Bio pour deux parties disputées de Scrabble. Parmi ceux-ci le président de FGB Toulon Var, Bernard SASSO qui participait pour la première fois à un Scrabble. Il en ressorti enthousiasmé, promettant de revenir aussi souvent que possible participer à cette activité qui fait travailler les « petites cellules grises » si chères à Hercule Poirot.

Parmi les autres membres ayant participé à cette activité : François LE TROQUER, Valérie KROL, Jacqueline SURMONT , Micheline TAXIL.

C’est au Grand Café de La Rade qu’a eu lieu l’Atelier littéraire du mois de mars. Il était consacré au cinquième  roman de l’écrivain irlandais Colum MC Cann « Et que le vaste monde poursuive sa course folle » présenté par Valérie KROL. Après cette présentation fouillée les membres présents ont débattu de ce livre dense et parfois surchargé, donnant des avis divers et originaux de ce texte.

Parmi les membres ayant assisté à cet Atelier : Annie DEU-FILLON, Monique FLEPP, Nicole GARDERE, Françoise LE TROQUER, Gilberte LOISON, Valérie KROL, René MARQUEZE et Bernard SASSO.

On pourra lire dans la rubrique « Lectures » le compte-rendu que Valérie KROL a écrit de ce livre.

Colum Mc Cann

C’est une exposition une nouvelle fois de grande qualité, que présente la Maison de la Photographie de la Place du Globe à Toulon. Est mis à l’honneur le grand photographe américain Edward Steichen (1879 – 1973).

Marlène Dietrich

Photographe de mode au début de sa carrière, travaillant pour les plus grands magazines comme Vogue ou Vanity Fair, Steichen photographia aussi écrivains, peintres ou actrices (comme Marlène Dietrich).

A partir de 1947 et jusqu’en en 1962, en tant que directeur du département de la photographie au Musée d’Art Moderne de New York, il initia le grand développement de l’art de la photographie contemporaine.

Carole CHABERT

 Bénéficiant de l’expertise de Carole CHABERT, médiatrice culturelle à la mairie de Toulon, les membres de FGB Toulon Var ont pleinement apprécié cette visite guidée, souhaitant que ce genre de sortie soit organisé plus souvent.

 

Ce roman se déroule en grande partie à New York durant la journée du 9 août 1974, journée marquée par deux événements l’un et l’autre très médiatisés à l’époque.

Le premier est la démission de Richard Nixon, contraint à cette décision par le scandale du Watergate.

Le second est l’exploit réalisé par un jeune funambule français, Philippe Petit, qui a réussi à évoluer – sans autorisation légale des autorités américaines – pendant une quarantaine de minutes sur un fil tendu entre les deux tours du World Trade Center, les Twin Towers, muni de son seul balancier pour tenir en équilibre.

Le gouvernement américain de cette époque, englué dans la guerre du Vietnam (qui ne prendra fin qu’en avril 1975) et dans le scandale du Watergate, est alors en pleine déliquescence.

Déliquescence qui est plus ou moins reflétée dans le vécu de certains des protagonistes de ce roman, ou plutôt de ces histoires diverses qui s’imbriquent à des moments donnés les unes dans les autres, que ce soit la lente dégradation de la prostituée Tillie, la difficulté de mères de soldats tués lors de cette guerre à faire leur deuil, le désarroi de jeunes gens ayant appartenu au mouvement underground des années soixante dont la décadence les a plongés dans un manque abyssal du sens de leur vie.

Émergent quelques personnages lumineux dont l’Irlandais Corrigan, moine ayant choisi de vivre parmi les plus démunis auxquels il se sent lié par une profonde affinité déclenchée par un événement douloureux vécu dans son enfance. Il tente de leur redonner de la dignité sans jamais les juger.

Corrigan est lumineux parce que son âme tend vers le haut. La dernière vision qu’il aura au cours de son agonie (il a été victime d’un accident de voiture) sera celle du jeune funambule évoluant dans les airs entre les deux tours avec une apparente facilité.

Mais en réalité tous les mouvements du funambule ont été longuement étudiés, travaillés, répétés, jusqu’à atteindre une maîtrise absolue, indispensable dans cette confrontation avec la mort. Combien de personnes en sont-elles capables ? Voilà la question qui est posée dans ce livre. Une des réponses proposées est que l’amour sincère des autres peut y parvenir, à l’instar du personnage de Gloria, personnage défavorisé socialement, mais riche de tant d’autres choses.

Il n’est donc pas innocent que Colum Mc Cann ait intégré dans son livre – écrit en 2009 – une photo d’amateur montrant le funambule sur son fil tendu entre les deux tours survolé par un avion de ligne.

Car cette photo, ô combien prémonitoire !, préfigure les attentats du 11 septembre 2001 qui verront l’Amérique, jusqu’alors persuadée de la maîtrise absolue de son territoire, touchée de plein fouet par la destruction des Twin Towers percutées par deux avions lors d’attaques terroristes. Cette perte de maîtrise sera à l’origine d’un ordre du monde bouleversé.

Édition 10/18 – 8,80 €

Irish writer Colum McCann poses on May 15, 2013 in Paris

                                                                                                           

La perte d’un de ses membres est toujours ressentie cruellement par une association. Elle est d’autant plus forte que celui qui est parti, en a été un membre éminent.

C’était le cas de John Harrison qui nous a quittés le samedi 18 mars. Aussi loin que remontent mes souvenirs de France-Grande Bretagne Toulon Var, je revois sa haute silhouette, sa grande barbe blanche, son élégance vestimentaire que l’on qualifie si volontiers de British. Cette stature de patriarche biblique n’en cachait pas moins une bonhomie et une générosité de cœur et d’esprit qui s’accordaient si bien à l’esprit français.

John servit comme médecin pendant 31 ans dans la Royal Navy, carrière qu’il termina comme chef du service de protection radiologique au sein du Ministère de la Défense britannique. A sa retraite il fut nommé médecin honoraire de Sa Majesté la Reine d’Angleterre mais il n’en continua pas moins à travailler comme consultant de différentes organisations internationales comme l’OMS, l’OTAN, l’AIEA. Entre 1978 et 1984, il effectua de nombreuses missions à Toulon, en particulier en relation avec les sous-marins nucléaires basés à Toulon.

La cité allait devenir sa seconde patrie. Avec son épouse Judie, ils achetèrent, Boulevard Cunéo au Mourillon, un appartement où pendant de nombreuses années, le couple vint régulièrement. C’était là que l’un et l’autre aimaient recevoir les nombreux amis toulonnais qu’au fil des ans, ils avaient su se faire, par leur gentillesse et l’attention aux autres. John, dans le même élan que Judie, aimait la France, Toulon et son Rugby Club. Il aimait la bonne chère et les bons vins rouges. A chacun de ses séjours toulonnais, John et Judie participaient aux activités de l’association. Sous l’ancienne présidence, ils ne manquaient pas un repas de fin d’année au domaine des Chaberts. Ils étaient aussi actifs comme animateurs des British Clubs organisés à l’hôtel La Corniche. L’un et l’autre avaient participé, comme membres du jury, à plusieurs concours organisés par l’association, en partenariat avec le lycée hôtelier Anne-Sophie Pic.

En janvier 2015, devant les membres de notre association, John avait donné une remarquable conférence sur « Sir Winston Churchill, man of the Century». Conférence qu’il avait redonnée, avec beaucoup de succès, quelques semaines plus tard, devant les classes européennes du Lycée Dumont d’Urville.

J’avais vu John pour la dernière fois à la fin du mois d’août dernier dans sa maison de Brighton. Il m’avait annoncé sa cruelle maladie. Tandis que nous nous quittions, par ce bel après midi d’été anglais, nous nous donnâmes  une longue et fraternelle accolade. Mais il était hors de question de dire que c’était un Adieu, même si l’un et l’autre nous en ressentîmes  la douloureuse émotion. Pendant ces derniers six mois, il montra face à l’épreuve, ce courage churchillien si caractéristique du peuple britannique. John nous laisse avec beaucoup de souvenirs que déjà nous associons aux moments les plus heureux de France-Grande Bretagne Toulon Var car il offrait par sa présence ce que l’amitié franco-britannique a de meilleur et de plus attrayant.

A Judie son épouse, à ses enfants, à ses nombreux petits enfants, nous exprimons notre affection et notre tendresse.

Bernard Sasso

Président FGB Toulon Var

Mr Philippe Mouren, hôte de cette soirée

C’est dans son vaste appartement, véritable musée du cinéma, que s’est déroulé ce premier rendez-vous. Le film présenté en version originale sous-titrée The mouse that roared (La souris qui rugissait) est un délicieuse comédie britannique réalisée par Jack Arnold en 1959.
Mêlant le farfelu à l’excentrique, le grotesque à l’improbable, ce film s’inscrit dans la grande tradition déjantée du cinéma britannique. Pas étonnant donc que Peter Sellers y joue plusieurs rôles au côté de la belle Jean Seberg.

Un repas « auberge espagnole » a suivi le film. Il s’est déroulé dans une excellente et sympathique ambiance. Ce premier ciné-club anglais fut une vraie réussite qui en appelle d’autres.