Toutes les Publications De Martine Agius

Scrabble anglais du samedi 18 février 2017

C’est au Petit Prince que c’est déroulée la deuxième session de Scrabble anglais de l’année avec la participation de Martine Agius, Josette Marie, Valérie Kroll et Micheline Taxil. La partie a été âprement et amicalement disputée, et remportée par Valérie, talonnée de près par Micheline, Martine et Josette.
Gageons que les parties du 18 mars seront aussi animées !

Julian BARNES : “Une fille qui danse” (The sense of an ending) par André Godard

Julian Barnes

Ce titre en français est réductif à une situation fugace de peu d’intérêt dans l’esprit du livre. La première page surprend avec une énumération de faits discontinus mais qui se révélera être le plan de déroulement de l’histoire.

La première partie réunit trois jeunes collégiens, Antony, Colin et Alex auxquels se joindra Adrian qui impressionnera camarades et professeurs par son intelligence analytique mature. Il est le pivot intellectuel du groupe qu’il influencera philosophiquement, tel ce droit à la mort pour refuser le don de la vie non sollicité.

Tous sont impatients d’entrer dans la vraie vie, persuadés de mieux la connaître que leurs parents mais sont troublés par les prémices sexuels toujours à la recherche d’une copine consentante .

Antony se liera avec Véronica qui acceptera l’infrasexe mais sans conclusion aboutie, le réduisant après ces ébats à des masturbations solitaires effrénées. Il sera invité pour un weekend dans la famille de Véronica ; le père et le frère lui manifesteront peu de sympathie et leur intimité avec Véronica le laissera isolé, mal à l’aise. Seule la mère lui témoignera quelque attachement avec une mise en garde surprenante à l’encontre de Véronica .

Puis Anthony présentera fièrement Véronica à ses copains ; elle paraîtera intéressée par Adrian et deviendra sa girlfriend. A la fin du collège chacun organise ses activités estivales avant de rejoindre différentes universités ce qui conduira à prendre ses distances avec le groupe.

Antony passe un été merveilleux aux Etats-Unis , employé comme livreur de voitures en collaboration professionnelle et libre relation sexuellle avec une jeune américaine. A son retour il apprendra le suicide d’Adrien exécuté avec méthode et qui pour Antony ne peut-être qu’une issue raisonnée .

La seconde partie du livre déroule la vie adulte d’Antony : emploi culturel,mariage avec Margaret ,achat d’une maison,naissance de Susie , divorce après une douzaine d’année puis célibat agrémenté de liaisons éphémères .Il conservera une relation familiale avec Susie et Margaret qui sera souvent sa conseillère raisonnable .

Antony est désabusé : il a perdu sa jeunesse, l’amour de sa femme et a abandonné ses ambitions.

Mais à la soixantaine cette lassitude existentielle sera balayée par l’annonce inattendue de sa position de légataire dans la succession de la mère de Véronica. Il sera l’attributaire d’une enveloppe contenant sa lettre ancienne de malédiction envoyée à Adrian et Véronica lors de leur mariage en ressentiment d’une trahison. C’est la seule pièce du testament d’Adrian qui lui était destiné. Curieusement sont joints 500 livres à ce legs dont la raison restera mystérieuse.

Antony n’aura de cesse de vouloir récupérer le testament d’Adrian qu’il pense détenu par sa veuve Véronica. Pour ce faire il la contraindra à de nombreux échanges courriels mais inlassablement elle lui martèlera « tu ne pigeras jamais rien .. ».

Enfin il obtient de la rencontrer. C’est ainsi que bien tardivement, il finira par reconnaître le fils d’Adrian parmi un groupe d’handicapés psychologiques.

Assailli de remords pour la lettre de malédiction que concrétise ce fils handicapé, il tentera sans succès d’arracher son pardon à Véronica . Et pour accentuer encore son désarroi, il apprend incidemment qu’il ne s’agit pas du fils de Véronica mais de son frère !

J’ai aimé ce livre pour l’amitié entre jeunes gens bien différents , auxquels la vie réservera des destins, pour certains dramatiques , pour d’autres  ordinaires. Une intrigue amoureuse initie un développement final surprenant .

Folio 2014 7.20€

CONFÉRENCE « A la découverte d’Agatha Christie : L’écrivain aux différentes formes d’écriture » par Mme Brigitte SABATIER 9 février 2017

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Brigitte SABATIER
C’est devant une salle bien remplie que s’est déroulée la dernière conférence du cycle « Grande-Bretagne Art et Histoire » organisée en partenariat avec le Relais Peiresc.
Agatha Christie (1890 – 1986) a enchanté (et continue encore  d’enchanter) des millions de lecteurs à travers le monde avec ses multiples romans policiers dont deux des héros sont connus de tous : le fameux détective belge Hercule Poirot et la très perspicace Miss Jane Marple. Le succès de ses livres lui ont valu le titre de « Reine du Crime ».
Si Mme SABATIER a donné une large place aux romans policiers, elle n’en a pas moins insisté sur d’autres facettes de la romancière : poétesse mais aussi auteure de livres plus personnels et intimes d’où le titre de la conférence.
Avec talent Mme SABATIER a su captiver son auditoire et rendre plus accessible encore l’une des plus connues « plumes » britanniques du XXème siècle.

Visite Frégate Jean-Bart 28 janvier 2017

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A l’initiative de M. François RAIMOND, Président de l’Amicale de marins et anciens marins combattants (AMMAC Toulon), 3 membres du Conseil d’Administration de FGB Toulon Var ont pu assister à la visite de la frégate Jean-Bart.
Cette frégate anti-aérienne opérationnelle depuis 1989, compte de nombreuses opérations de combat. La dernière, de mars à mai 2016, s’est déroulée au Levant dans le cadre de la lutte contre l’Etat Islamique. Elle compte un équipage d’environ 250 personnes.
Cette visite a enchanté les 3 membres de FGB Toulon Var qui ont chaleureusement remercié le Président RAIMOND et l’officier-marinier qui a servi de guide pendant cette visite.
(de gauche à droite) François RAIMOND , Bernard SASSO ; l’officier-marinier guide ; Martine AGIUS ; André GODARD.

« Americanah » de Chimamanda Ngosi Adichie par Valérie Krol

Chimamanda Ngosi Adichie, écrivain nigériane née en 1977, raconte dans Americanah l’histoire d’une jeune Nigériane partie faire ses études universitaires aux Etats-Unis et qui y reste une quinzaine d’années avant de revenir dans son pays. Le titre du livre résume en un mot l’intrigue : en effet, c’est par ce nom que les Nigérians désignent ceux de leurs compatriotes partis vivre en Amérique.

L’héroïne, Ifemelu, qui a grandi à Lagos au début des années 1980 dans une famille de la classe moyenne, décide d’aller poursuivre ses études universitaires à l’étranger, lassée de l’incurie et de la corruption qui règnent dans son pays. Elle choisit les Etats-Unis, d’une part parce qu’elle a une tante qui y réside, ce qui lui facilite l’obtention d’un visa étudiant, et d’autre part parce que son amoureux, le doux et rêveur Obinzé dont la faculté la plus admirable peut-être est de se faire aimer et apprécier de tous, est un admirateur inconditionnel de l’Amérique qu’il ne connaît qu’au travers de sa littérature et de son cinéma.

Ifemelu réalise assez vite que dans ce pays dont l’histoire est intimement mêlée à celle de l’esclavage, la hiérarchie sociale dépend encore majoritairement de la couleur de peau, ce qui entraîne un racisme latent entre les différentes communautés qui s’y côtoient (blancs, asiatiques, latinos, noirs) et fausse les rapports entre les individus qui sont jugés non sur leur valeur intrinsèque, mais sur leur apparence.

Le désir d’ascension sociale pousse ainsi certains noirs à renier leur couleur de peau, à souhaiter des métissages, pour correspondre à une image qui pourrait se résumer en gros à l’adage suivant : « plus on a la peau claire, plus on a de chances de réussir ». Ifemelu elle-même, pour être sûre d’obtenir un travail qualifié correspondant à ses diplômes, se verra contrainte de lisser ses cheveux naturellement crépus.

Mais comment condamner cette aliénation à l’image, dès lors que l’on constate que ne pas avoir la peau blanche expose à toutes sortes de discriminations ou de situations vexatoires ?

L’auteur pointe aussi du doigt le système éducatif américain qui est si peu exigeant envers ses enfants qu’il leur demande de « participer » plutôt que d’apprendre, ce qui ne peut produire – à l’exception d’universités d’élites telles que Harvard, Yale ou Princeton – que des adultes aux raisonnements réducteurs et simplistes. L’on pense à cette frange d’américains blancs progressistes qui, voulant se démarquer de ce racisme sous-jacent et animés des meilleures intentions du monde, ont des réactions frisant le ridicule en portant aux nues sans discernement tout individu non-blanc, ce qui est encore une forme de réaction raciste puisque qu’elle est suscitée par la différence de la couleur de peau.

Pour Ifemelu, en revanche, il n’est pas question de prôner «black is beautiful» (elle répond d’ailleurs à une interlocutrice blanche que « tous les africains ne sont pas beaux ») mais de démontrer à quel point, sous les aspects faussement égalitaires d’un discours politiquement correct, la société américaine est toujours profondément imprégnée par le racisme.

Ce racisme auquel est exposée Ifemelu elle-même en premier lieu explique qu’elle trouve un certain réconfort dans la liaison amoureuse qu’elle noue avec Curt, jeune américain blanc appartenant à l’élite de la société américaine, la classe extrêmement privilégiée des WASP (White Anglo-Saxon Protestants) qui lui redonne confiance en elle-même et lui procure pendant un certain temps une sensation de bien-être due aux nombreux avantages dont, de par sa position sociale, Curt la fait bénéficier. Cependant, la famille de Curt ne la considère que comme un aimable caprice exotique de leur fils (sa précédente petite amie était japonaise) mais en aucun cas comme une épouse possible, ce dont Ifemelu ne peut se satisfaire et qui la pousse à quitter Curt.

Elle sera plus en affinité avec ses convictions dans la relation amoureuse qu’elle entame avec Blaine, un noir américain issu d’un milieu modeste, devenu professeur à l’université de Yale à force de travail acharné, dont elle admire l’intelligence et la probité. Mais Blaine ne peut admettre qu’elle ne soit pas toujours à ses côtés dans l’activisme militant qu’il mène contre les discriminations raciales (selon lui, Ifemelu ne veut pas s’impliquer car, en tant qu’ Africaine et non pas Noire Américaine, elle ne se sent pas concernée) et son intransigeance sera en grande partie la cause de leur séparation.

En fait Ifemelu a choisi sa propre (voie/voix) pour exprimer ses idées. Par le biais d’un blog qu’elle a créé et qu’elle alimente, sa réflexion s’affirme et s’affine. Réflexion qui la conduit en fin de compte à prendre la décision de retourner dans son pays. Cette décision est aussi motivée par un désir de plus en plus impérieux de revoir Obinzé, son premier amour, avec qui elle avait rompu toutes relations au début de son séjour en Amérique, mue par un profond sentiment de honte après s’être prostituée une seule et unique fois dans un moment où elle avait désespérément besoin d’argent.

Ifemelu réussira-t-elle à se réhabituer à l’Afrique ? Retrouvera-t-elle Obinzé ?

Le lecteur le découvrira en se plongeant avec un plaisir immédiat – grâce à la fluidité de l’écriture de Chimamanda Ngosi Adichie – dans ce roman qui propose une vision incisive et sans concession de la société américaine actuelle.

* wasp est l’acronyme de « white anglo-saxon protestant » qui représente l’élite de la société américaine.

CONFÉRENCE : « British Book Publishers in the XXe century » par M Richard WHITING 19 janvier 2017

Pendant longtemps, Richard WHITING a travaillé dans l’édition en Grande-Bretagne. Résident depuis quelques années à Six-Fours, et auditeur régulier avec son épouse Nicole des conférences de FGB Toulon Var, il est venu nous parler pour cette première conférence de l’année 2017, d’un sujet qu’il connait bien : l’édition britannique au cours du XXème siècle.
Celle-ci aura connu des évolutions considérables pendant cette période avec la création, souvent par des réfugiés juifs fuyant l’Europe nazie de célèbres maisons d’édition.
Parmi les plus connues : Weidenfeld, André Deutsch, Paul Hamlyn, etc. Chacune à publié des auteurs de réputation mondiale.
C’est avec brio, mâtiné de pointe d’humour anglais, que Richard Whiting nous a fait découvrir ce milieu peu connu en France mais si important dans la vie culturelle britannique d’aujourd’hui.

British Club 19 janvier 2017

Chaque année notre amie Jacqueline SURMONT organise, souvent en début d’année, son British Club de l’après-midi. Cette fois il a eu lieu à la mi-janvier. Malgré le froid et l’épidémie de grippe qui sévissaient durement, une dizaine de membres se sont réunis chez Jacqueline pour deux heures de discussions et d’échanges en anglais bien entendu. Des rafraîchissements et des gâteaux ont conclu l’un des premiers rendez-vous 2017 de l’association. Ont participé à ce British Club (dont quelques uns sont présents sur nos photos) : Martine AGIUS ; Jacques COURET ; Monique FAOUEN ;  Annie FILLON ; André GODARD ;  Françoise LE TROQUER ;  Yvette MONTBERTRAND ; Solange PONT ; Bernard SASSO ; Micheline TAXIL.

 

VISITE EXPOSITION « La paléontologie dans le Var » Muséum d’Histoire Naturelle 17 janvier 2017

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Un lien spécial rattache notre association au Muséum d’Histoire Naturelle situé au Chemin du Jonquet à Toulon. C’est que cette magnifique propriété et son parc ont appartenu à un ancien président de France-Grande-Bretagne Toulon Var : M. Brian BURNETT.
Maintenant propriété du Conseil Départemental, la maison abrite désormais les magnifiques collections du Muséum.
Accueillis par Mme Cécile POMET-SANTANIELLO chargée des relations avec le public et par M. Stephen GINER, adjoint aux Conservateur et référent Géo Diversité, la douzaine de membres présents de FGB ont pu visiter, avec les commentaires détaillés et experts de M. GINER, la belle exposition temporaire « La paléontologie dans le Var ».
La visite a été vivement appréciée par tous les participants qui n’ont pas manqué de remercier leur excellent guide.

UNE JOURNEE DANS LA VIE D’UNE FEMME SOURIANTE de Margaret Drabble commenté par Valérie Krol

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Margaret Drabble

Dans cet ouvrage composé cette douzaine de nouvelles, Margaret Drabble met en scène des femmes aux vies ordinaires et conventionnelles. Mais, à la suite d’un événement en apparence mineur, leur vie prend une nouvelle direction qui surprend parfois leur entourage et les met souvent en situation de déséquilibre ou de vulnérabilité …

Confrontées à des hommes que l’auteur nous décrit sous un jour peu flatteur – êtres indécis, faibles, soumis ou au contraire autoritaires, odieux, se comportant comme des goujats – ces femmes passent peu à peu d’un comportement résigné à une attitude où elles s’autorisent une liberté de penser et de vivre plus en accord avec leur sensibilité.

Ainsi, les mères trop dévouées des premières nouvelles, et dont la vie tourne autour de leurs enfants, laissent progressivement la place à des femmes capables de concilier, même difficilement, vie privée et vie professionnelle.

Les dernières nouvelles nous décrivent des femmes qui ont réussi à se trouver en harmonie avec elles-mêmes et avec les autres, ayant enfin su relativiser les éléments compliqués de leur vie passée ou présente. D’où une sensation, chez le lecteur, d’apaisement et d’optimisme quant au devenir de ces femmes, qui faisait cruellement défaut dans les premiers récits.

Le parti pris d’avoir réuni dans ce recueil des nouvelles étalées sur une trentaine d’années, entre 1966 et 2000, n’est sans doute pas étranger à l’évolution du comportement des femmes peuplant ces histoires.

Il faut aussi souligner que le style de Margaret Drabble, tout en ironie subtile et avec un sens aigu du détail, contribue à nous rendre ses héroïnes sinon attachantes, du moins touchantes.

Livre de poche – 349 pages – 2016 – 7,30 €

SATURDAY COFFEE 10 décembre 2016

Comme chaque mois plusieurs membres de l’association on échangé en anglais dans le cadre agréable du café « Le Petit Prince » place Puget. Quelques-uns d’entre eux ont accepté de poser sur la photo de fin de réunion. On reconnait sur celle-ci (et de gauche à droite) : Monique AGNESE, Valérie KROL, André GODARD, François LE TROQUER.

ATELIER DE LITTÉRATURE 21 décembre 2016 Margaret DRABBLE « Une journée dans la vie d’une femme souriante »

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Valérie Krol

Poursuivant son cycle de lectures d’auteurs contemporains originaires de divers pays du monde anglo-saxon, ce dernier Atelier de Littérature de l’année 2016 a été animé par Valérie KROL (notre photo) qui, avec précision et sensibilité, a commenté la douzaine de nouvelles (inédites en France) de la grande écrivaine britannique. Une intéressante discussion a suivi parmi la demi-douzaine de participants à cet atelier dont Annie FILLON ; Nicole GARDERE ; André GODARD ; Françoise LE TROQUER ; René MARQUEZE ; Bernard SASSO ; Josette SOULLARD.

Valérie publiera prochainement sur notre site un compte-rendu de ce livre que beaucoup de membres liront avec grand intérêt.

CONFÉRENCE 30 novembre 2016 « De Dr Jekyll à Dracula : une décennie fantastique » par Bernard SASSO

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Le second semestre de 1888 voit une grand peur s’abattre sur Londres. Un assassin, que la postérité connaîtra sous le nom de Jack L’Éventreur rôde dans les rues sombres et mal-famées de l’East End.
Le retentissement de ces meurtres sur la société anglaise est considérable d’autant qu’ils reflètent l’état d’une ville duale où les écarts sociaux, économiques, culturels sont immenses. Avant même les agissements de Jack L’Éventreur, l’écrivain Robert-Louis Stevenson, dans son oeuvre iconique de 1887 « Dr Jekyll et Mr Hyde », avait montré les côtes les plus sombres de l’âme humaine. Dans les années suivantes des œuvres aussi universellement connues que le cycle de Sherlock Holmes d’Arthur Conan Doyle, « Le portrait de Dorian Gray » d’Oscar Wilde ou le « Dracula » de Bram Stoker allaient donner de nouvelles résonances aux meurtres de Whitechapel.
C’est à commenter ces textes iconiques à la lumière des crimes de Jack que s’est attaché le conférencier.

Atelier Littérature 2016 / 2017

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ATELIER DE LITTERATURE 2016 – 2017

Des lointaines terres de l’Océanie jusqu’à l’Irlande (autre île mais celle-ci plus proche de l’Europe), de l’Inde aux Etats-Unis sans oublier bien sûr le Royaume-Uni c’est un « road movie » à travers quelques grands auteurs contemporains de ces pays que vous propose pour cette nouvelle saison l’Atelier de Littérature. De l’histoire familiale à la grande histoire, du passé au présent le plus déchirant, tous ces livres nous permettent de réfléchir sur le monde qui nous entoure.bibliotheques-1

SEPTEMBRE : Colm TOIBIN « Brooklyn »

OCTOBRE : Robert GOOLRICK : « La chute des Princes

NOVEMBRE : Taiye SELASI : « Le ravissement des innocents »

DECEMBRE : Margaret DRABBLE : « Une journée dans la vie d’une femme souriante »

JANVIER : Chimamanda NGOZI ADECHIE « Americanah »

FEVRIER : Eleonor CATTON « La Répétition »

MARS : Anita DESAI : « Le jeûne et le festin »

AVRIL : Tim WINTON : « Par-dessus le bord du monde »

MAI : Amitav GOSH : « Un fleuve de fumée »

Tous ces livres sont présentement accessibles en livres de poche

BONNES LECTURES

Bernard Sasso

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CENTENAIRE FONDATION FRANCE-GRANDE-BRETAGNE PARIS 3 novembre 2016

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Voilà 100 ans, au plus fort du conflit mondial, l’association France-Grande-Bretagne Paris était fondée. Son but principal était de resserrer les liens d’amitié entre la France et le Royaume-Uni soumis aux tensions d’une guerre sans merci. Depuis un siècle maintenant l’association parisienne qui a essaimé à travers la France, (et en particulier Toulon où une section locale fut crée dès le début des années 30) a continué son action pacificatrice au service des deux pays.
Début novembre, dans le cadre du Cercle de l’Union Interallié, le Président de FGB Paris l’ambassadeur Patrick HENAULT et le secrétaire général de FGB Paris M Gérard HOCMARD recevaient membres, sympathisants et amis de l’association parisienne pour marquer son centenaire. Parmi les personnalités présentes l’ambassadrice de France au Royaume-Uni Mme Sylvie BERMANN.
Avant le dîner de gala une conférence-débat de haute tenue eut lieu dans l’un des salons du Cercle. Sur le thème « France, Grande-Bretagne…et maintenant ? » le président-directeur général de Saint-Gobain, M. Pierre-André DE CHALANDAR  et Mme Sophie PEDDER chef du bureau parisien du célèbre hebdomadaire britannique  The Economist discutèrent des conséquences du « Brexit » pour le Royaume-Uni et l’Union Européenne.
A la fin du repas, et avant les toasts à la Souveraine Britannique et au Président de la République Française, trois discours ponctuèrent la manifestation. D’abord celui de l’Ambassadeur HENAULT qui souligna les enjeux de l’amitié franco-britannique. Lui succédèrent  Mme Susan LE JEUNE D’ALLEGEERSHECQUE chargée d’affaires  à l’Ambassade du Royaume-Uni en France et Mme Axelle LEMAIRE secrétaire d’Etat chargée du numérique (représentant  M. Jean-Marc AYRAULT ministre des Affaires Etrangères). L’une et l’autre insistèrent sur l’importance des relations franco-britanniques dans un monde de plus en plus bouleversé

M Bernard SASSO a représenté l’association FGB Toulon Var. Mme Madeleine RIBES, membre de l’association toulonnaise, avait elle aussi tenu à être présente à cette belle soirée d’anniversaire.

Mme Madeleine RIBES
Mme Madeleine RIBES

« Lewis CARROLL : le créateur d’Alice aux Pays des Merveilles » 19 novembre 2016 SALERNES

A l’occasion des 150ème anniversaire de la publication du chef d’oeuvre « Alice au Pays des Merveilles », le Réseau des Médiathèques de Dracénie a initié une série de manifestations (films, théâtre, conférences etc.) autour des œuvres de Lewis Carroll. Le Réseau a donc invité M. Bernard Sasso, président de France-Grande-Bretagne Toulon Var à donner trois conférences dans trois médiathèques (Bargemon ; Lorgues et Salernes) autour d’Alice mais aussi de son créateur.
La première conférence qui eut lieu à Bargemon avait pour titre « A la recherche de la « vraie » Alice » » où le conférencier s’était attaché à raconter la vie d’Alice Liddell qui inspira les deux « Alice ». La seconde se déroula à Lorgues où Bernard Sasso parla des « 150 ans d’Alice au Pays des Merveilles » s’attachant à montrer les principaux illustrateurs de ces deux œuvres en particulier Sir John Tenniel mais aussi Mervyn Peake et Salvador Dali.
La troisième conférence eut lieu la médiathèque de Salernes où Bernard SASSO et Martine AGIUS, vice-présidente de FGB Toulon Var furent accueillis par Mme Anne-Sophie VALCELLI responsable de la médiathèque. En cette dernière occasion le conférencier s’attacha à raconter de la vie de Lewis Carroll.
Martine AGIUS . Bernard SASSO et Anne-Sophie VALCELLI devant quelques-uns des décors préparés pour les manifestations autour d'"Alice aux Pays des Merveilles".
Martine AGIUS . Bernard SASSO et Anne-Sophie VALCELLI devant quelques-uns des décors préparés pour les manifestations autour d' »Alice aux Pays des Merveilles ».

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REPAS SHAKESPEARE 17 novembre 2016

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A l’occasion du 400ème anniversaire de la mort du « barde » britannique, l’association a organisé en partenariat avec le Lycée Anne-Sophie Pic de l’Hôtellerie et du Tourisme un « repas Shakespeare » qui a réuni une cinquantaine de membres de l’association et ses amis.

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Un délicieux repas attendait les convives. Qu’on en juge : en entrée des pickles, chutney et prawn cocktail suivis d’un agneau en croûte accompagné de pommes de terre de Jersey à la crème de Cornouailles et une trilogie de légumes. Et pour dessert un cheesecake au citron et vanille. Il va sans dire que ces agapes, préparées avec talent par les maîtres-chefs du lycée et leurs élèves, furent particulièrement appréciées.  Parmi les convives, l’assistante d’anglais du Lycée (que l’on voit sur l’une des photos en compagnie de nos deux amies britanniques  : Mme Norah MOONEY et Mme Brenda LESOURD). Mme Carole JAOUEN, secrétaire  de France-Etats-Unis Toulon était aussi présente, représentant la Présidente.

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A la suite de ce repas, une animation autour d’extraits de pièces de Shakespeare avait été organisée par Mme Nathalie RUIZ professeure d’anglais au lycée. Plusieurs arrangements floraux, aux motifs rouges et blancs (ceux de la Saint-Georges, patron de l’Angleterre célébrée le 23 avril jour de naissance de Shakespeare) avaient aussi été réalisés par les élèves-fleuristes du lycée.

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CONFÉRENCE « La Grande-Bretagne et l’Empire Britannique dans la Grande Guerre 1914 – 1916 » par M. Bernard Sasso LA GARDE 16 novembre 2016

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A l’occasion du centenaire de la bataille de Verdun, la municipalité de La Garde avait convié le Président de France-Grande-Bretagne Toulon Var, M. Bernard Sasso à donner une conférence sur le thème de l’implication de la Grande-Bretagne dans le premier conflit mondial.
Le conférencier s’est attaché d’abord à préciser les conditions de l’entrée en guerre de la Grande-Bretagne et en particulier à souligner que l’armée britannique, au contraire des autres armées engagées dans la guerre, était une armée de conscription. En appui à cette armée les troupes venues de l’Empire apportèrent une aide essentielle à l’effort de guerre britannique.
Dans un second temps, Bernard Sasso s’est attaché à décrire la plus sanglante bataille où les troupes britanniques furent engagées : celle de la Somme où des dizaines de milliers de soldats anglo-saxons trouvèrent la mort entre juillet et novembre 1916. Cette bataille reste encore vivace dans la mémoire collective britannique qui, chaque année, à l’occasion de Remembrance Day se souvient des sacrifices consentis par ces milliers de jeunes gens.

(de gauche à droite) : Fabienne DAUMEZON ; Stéphane CHATAGNON ; Anne RICHER ; ELISABETH CHATAGNON ; Bernard SASSO.
(de gauche à droite) : Fabienne DAUMEZON ; Stéphane CHATAGNON ; Anne RICHER ; ELISABETH CHATAGNON ; Bernard SASSO.

CONFÉRENCE « La colonisation britannique en Amérique : prélude des Etats-Unis » par Mme Geneviève NIHOUL 7 novembre 2016

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C’est devant une assistance très fournie que Mme Geneviève NIHOUL, professeur émérite des Universités et membre de l’Académie du Var, a raconté la colonisation britannique  en Amérique du Nord qui préluda à l’émergence des futurs Etats-Unis. A l’origine, les Britanniques participèrent à la fondation de 13 colonies, rapidement très différentes les unes des autres. La première colonie fut la Virginie qui vit le jour au début du XVIIème siècle, la dernière la Géorgie plus d’un siècle plus tard. Quant à New York, à l’origine appelée Nouvelle-Amsterdam, elle fut fondée en 1625.
La conférencière, Mme Nihoul
La conférencière, Mme Nihoul
C’est avec beaucoup de talents que Mme NIHOUL a raconté ces diverses fondations qui ne manquèrent pas de rencontrer, à leurs débuts, de multiples difficultés et problèmes qu’elles surent surmonter et devenir le premier noyau de la grande nation américaine.
De vifs et mérités applaudissements ont conclu cette conférence.

CONFÉRENCE « Au cœur des ténèbres ; le voyage en noir et blanc de Joseph Conrad » par Catherine PAPPO 18 octobre 2016

Pour cette première conférence de la saison 2016 – 2017 au Relais Peiresc, FGB Toulon Var avait le plaisir d’accueillir Mme Catherine PAPPO, ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure de Fontenay aux Roses, agrégée d’anglais et maître de conférences d’abord à l’Université de Paris III Sorbonne puis jusqu’à sa retraite à l’Université d’Aix en Provence.

La conférencière, Mme Catherine Pappo
La conférencière, Mme Catherine Pappo
 Traductrice de Joseph Conrad, elle a tenu à nous présenter l’une des œuvres iconiques du grand romancier britannique : « Au cœur des ténèbres » publiée en 1899.
Joseph Conrad
Joseph Conrad

A travers le personnage de Charles Marlow, jeune officier de la Marine britannique, Conrad, dans ce grand roman d’aventure africain, subvertit la valeur traditionnelle des symboles, en particulier ceux liés aux couleurs blanches et noires. C’est à l’exploration de cette subversion qui constitue le fond du drame conradien que s’est attachée à analyser avec beaucoup d’empathie et de perspicacité la conférencière. Une assistance nombreuse a assisté à cette première conférence.

Bernard SASSO ; Martine AGIUS ; Annie FILLON ; Catherine PAPPO ; Richard WHITING
Bernard SASSO ; Martine AGIUS ; Annie FILLON ; Catherine PAPPO ; Richard WHITING

BRITISH CLUB APÉRITIF 28 octobre 2016

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Bien que peu nombreux, c’est avec entrain que tous les présents ont participé à ce British Club du mois d’octobre.
Parmi les membres présents qui ont bien voulu se prêter à l’exercice traditionnel de la photo (de gauche à droite ) : Malcolm EDKINS, André GODARD, Martine AGIUS, notre amie américaine Lyne LE POTTIER, Monique BOURGUET et Jacques COURET.

COCKTAIL DE RENTRÉE 26 septembre 2016

C’est dans le cadre très agréable du rez-de-chaussée de l’hôtel HOLIDAY INN que s’est déroulé le premier rendez-vous de l’année 2016- 2017 de l’association. Une trentaine de membres avaient répondu présents et M. Philippe VITEL député du Var et vice-président du Conseil Régional a honoré de sa visite cette manifestation conviviale.
(De gauche à droite) : M. Eddie LONG ; M/ Philippe VITEL ; M Bernard SASSO ; M. Didier TAVEAU ; M. Jean-Michel MORETTE et Mme Martine AGIUS;
(De gauche à droite) : M. Eddie LONG ; M/ Philippe VITEL ; M Bernard SASSO ; M. Didier TAVEAU ; M. Jean-Michel MORETTE et Mme Martine AGIUS;

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VISITE GUIDÉE Exposition « Vivian Maier : un itinéraire des Etats-Unis au Champsaur » 15 septembre 2016

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Une quinzaine de membres de  France-Etats-Unis Toulon et de France-Grande-Bretagne Toulon Var ont participé à cette visite conjointe de la belle exposition estivale présentée à la Maison de la Photographie. Cette visite fut commentée par Carole CHABERT, médiatrice à la direction culturelle de la Mairie de Toulon en présence de Mme Jacqueline MARTIN-LOMBARD, conseillère déléguée aux jumelages et aux relations internationales.
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Récemment découverte, l’œuvre photographique  de Vivian Maier se classe déjà parmi celles qui compteront dans la deuxième partie du XXème siècle. Née à New York en 1926 (et morte en 2009) d’une mère originaire du Champsaur, Vivian Maier a, tout au long de sa vie, photographié des scènes de rues (en particulier celles de Chicago) mais aussi des scènes de la vie dans le Champsaur.

L’exposition présentée à Toulon est une exceptionnelle introduction à l’œuvre de cette grande photographe restée méconnue jusqu’à ces dernières années.

« Brooklyn » de Colm Toibin, par Valérie Krol

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Au début des années 1950, la jeune Eilis qui vit avec sa mère et sa sœur aînée Rose dans la petite ville Irlandaise d’ Enniscorthy (ville natale de l’auteur, Colm Toibin) est incitée à partir pour l’ Amérique sur les conseils du Père Flood, un prêtre Irlandais installé à Brooklyn, un quartier de New York, dans l’espoir d’y trouver un travail plus gratifiant que celui qu’elle occupe dans l’épicerie tenue par une vieille fille acariâtre qui l’exploite.

La séparation d’avec sa famille est douloureuse, symbolisée par une traversée éprouvante de l’Atlantique dans les profondeurs des 3e classes d’un paquebot.

A son arrivée, Eilis est accueillie au sein de la communauté Irlandaise par le Père Flood et par une logeuse qu’il lui a trouvée, tenant une pension de famille pour jeunes filles. La jeune Irlandaise va se trouver rapidement plongée dans le Melting Pot américain, que ce soit les patrons italiens du magasin dans lequel elle travaille comme vendeuse, des clientes noires ou certaines de ses colocataires new-yorkaises dont le style de vie la déconcerte. Elle y réagit dans un premier temps par un mal aigu du pays que le père Flood va l’aider à surmonter en l’inscrivant à des cours du soir de comptabilité (idée ô combien américaine de la réussite par le travail). Ces cours sont assurés par un professeur juif, homme cultivé mais énigmatique dont Eilis apprendra qu’il est le seul membre de sa famille rescapé de la Shoah.

Tout l’art de Colm Toibin est d’évoquer ces personnages gravitant autour d’Eilis par petites touches sans jamais s’y attarder car le réel sujet de son roman est l’émancipation progressive de la jeune fille dans une Amérique dynamique offrant, pour qui s’en donne la peine, des possibilités d’avenir prometteuses.

Lors d’un bal paroissial, Eilis fait la connaissance de Tony, un jeune plombier Italien, âme simple mais attachante, qui lui voue un amour profond et sincère et ne souhaite qu’une chose, l’épouser. Elle pense l’aimer, mais n’en parle qu’à sa sœur Rose dans ses lettres, sachant que sa mère, issue de la classe moyenne, désapprouverait le milieu prolétaire auquel appartient Tony. Cependant, lui aussi contribue à son intégration dans ce nouveau pays, en l’emmenant à Coney Island, plage favorite des new-yorkais de condition modeste, ou en l’invitant à venir voir un match de base-ball, jeu représentant la quintessence de l’esprit américain.

La mort inopinée de Rose ramène Eilis en Irlande pour soutenir quelque temps sa mère, laissée seule et désemparée par cette disparition. Ce drame permet de comprendre pourquoi c’est Eilis qui est partie en Amérique, et non Rose. En effet, cette dernière, se sachant condamnée à mourir jeune mais n’en ayant soufflé mot à sa famille, avait choisi de rester auprès de sa mère afin que sa jeune sœur, en s’expatriant, puisse vivre sa propre vie, travailler, fonder une famille.

La mère d’Eilis, avec ses préoccupations étriquées limitées à son environnement immédiat et son incapacité à s’intéresser à la vie que sa fille mène en Amérique, est le reflet de cette Irlande conservatrice et repliée sur elle-même. Pour échapper à son étouffante domination, Eilis se rapproche de ses anciens amis dont l’un va la courtiser, ce à quoi elle n’est pas insensible. Cette relation est fortement encouragée par sa mère d’autant plus que le jeune homme est d’un bon milieu social.

Eilis oscille entre ces deux pays dont les habitants lui apparaissent tour à tour réels ou fantomatiques selon l’endroit où elle se trouve. A la suite d’une réaction malveillante de son ancienne employeuse et d’un refus brutal de sa mère de comprendre son dilemme, elle va être amenée à faire seule, pour la première fois, un choix que le lecteur découvrira à la fin de ce beau roman tout en finesse, servi par une écriture merveilleusement fluide.

Editions 10/18 (2012) 331 pages – 8.10€

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REPAS DE FIN DE SAISON 25 JUIN 2016

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Pour clôturer une belle saison d’activités diverses, une quarantaine de membres de notre association (dont un fort contingent d’amis britanniques) se sont retrouvés, comme l’année dernière, au restaurant « Le Grand Large » sur l’île de Bendor pour un déjeuner amical et convivial avant la dispersion estivale.

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SORTIE AIX EN PROVENCE EXPOSITION TURNER 11 juin 2016

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Une quarantaine de membres de l’association et leurs amis ont participé à cette sortie que France-Grande-Bretagne Toulon Var ne pouvait manquer de proposer tant le peintre William Turner représente un moment essentiel de la peinture britannique et européenne du XIXème siècle. Le cadre exceptionnel de l’Hôtel Caumont Centre d’art ajoutait encore plus à la mise en scène des œuvres du grand coloriste.

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British Club « dans le jardin » 1 juillet 2016

C’est toujours un plaisir que d’être convié  chez notre amie Monique PICON-PRYOR pour son traditionnel British Club de fin de saison. L’accueil et la gentillesse de l’hôtesse n’ont cette fois  encore pas failli comme la dizaine de membres présents ont pu le constater. Entre sandwiches délicieusement anglais et exquis gâteau, l’après-midi fut un vrai succès qui faisait une fois encore honneur à notre hôtesse.
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Parmi les membres présents : Martine AGIUS, Jacques COURET, Danièle, Monique FAOUEN, Annie FILLON, Brian & Patricia PURSER, Bernard SASSO et Micheline TAXIL.

EXPOSITION « Pictur All » 18 juillet 2016

La nouvelle association culturelle « Pictur All » que préside M. Jean-Pierre MALASPINA, membre de France-Grande-Bretagne Toulon Var, a inauguré sa première exposition dans les allées du Centre Commercial Mayol. Elle est consacrée aux tableaux de Léonard DE VINCI. En parcourant les allées du centre on peut ainsi admirer des reproductions de ce grand génie de la Renaissance dont les tableaux ont marqué toute l’histoire de la peinture occidentale.
Plusieurs membres de notre association avaient tenu à entourer Jean-Pierre Malaspina. Parmi eux Bernard Sasso président  et Martine Agius vice-présidente de FGB Toulon Var.
(De gauche à droite) : Jean-Pierre MALASPINA ; Martine AGIUS ; Bernard SASSO
(De gauche à droite) : Jean-Pierre MALASPINA ; Martine AGIUS ; Bernard SASSO

FÊTE DE L’INDÉPENDANCE AMÉRICAINE 4 juillet 2016

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A l’invitation de la nouvelle présidente de France-Etats-Unis Var Ouest, Mme Anita MILLOT, le président de FGB Toulon Var M. Bernard SASSO a pris part à la fête de l’Independence Day qui s’est tenue au Domaine des Gueules Cassées au Pradet.

(De gauche à droite) Mme Jacqueline MARTIN-LOMBARD Conseillère municipale déléguée aux Affaires Européennes et aux Jumelages ; M Bernard SASSO ; Mme Anita MILLOT.
(De gauche à droite) Mme Jacqueline MARTIN-LOMBARD Conseillère municipale déléguée aux Affaires Européennes et aux Jumelages ; M Bernard SASSO ; Mme Anita MILLOT.

BRITISH CLUB APERITIF 27 MAI 2016

Sortie Tourtour du 21 mai 2016

Soleil, bonne humeur et panorama de rêve ont été au programme de la sortie à Tourtour organisée samedi 21 mai dernier. Les 17 participants se sont retrouvés vers 11 h devant l’église St Denis pour une visite passionnante du village proposée par l’Office du Tourisme.
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Village médiéval perché, surnommé le « village dans le ciel », par son implantation sur le haut d’une colline à 635 m de hauteur, Tourtour est situé entre les derniers contreforts des Préalpes et la plaine varoise au milieu de belles forêts de pins, avec une vue imprenable sur le moyen Var jusqu’à la montagne de la Sainte-Victoire. Dominé par son église paroissiale Saint-Denis du XIe d’architecture romane, et, à deux pas de là, la table d’orientation.
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A découvrir également auprès du château communal, deux gigantesques sculptures en bronze de Bernard Buffet offertes à la commune, par la famille de l’artiste qui a vécu à Tourtour les dernières années de sa vie.
Le papillon en bronze de Bernard Buffet
Le papillon en bronze de Bernard Buffet
Autre tourtourain célèbre, le fameux caricaturiste Ronald Searle, qui a vécu dans le village de 1975 à 2011.
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Le groupe s’est réparti ensuite entre un charmant restaurant au centre du village, et les tables de pique-nique face à la vallée, repas suivi pour certains par une petite sieste bien méritée !
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Parmi les participants à cette sortie très réussie : Robert et Mireille Abbo et des amies ;John & Judie Harrison ;Yvette Montbertrand ; Monique Faouen ; Anne Richer ; Annie & Jean-Louis Fillon ; Jean-Michel Morette et Annie Dubremetz ; Valérie Krol et Micheline Taxil ; Martine Agius et Monique Picon-Pryor.

VERNISSAGE EXPOSITION José Maria RIPOLL 18 mai 2016

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C’est le dans le cadre de la Mairie d’honneur que s’est déroulé le vernissage de l’exposition « Osiriaque » de José Maria RIPOLL membre de notre association et fils de de Thérèse POUDADE membre elle aussi de FGB Toulon Var depuis de nombreuses années.
Parmi les membres présents à ce vernissage  MM. André GODARD et René LEMOINE  représentaient le Conseil d’Administration.
(De gauche à droite) : Mme Colette GLUCK, conseillère municipale déléguée, l'Amiral Yann TAINGUY, adjoint au maire délégué à la culture et  le peintre José Maria RIPOLL.
(De gauche à droite) : Mme Colette GLUCK, conseillère municipale déléguée, l’Amiral Yann TAINGUY, adjoint au maire délégué à la culture et le peintre José Maria RIPOLL.
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Scrabble du 14 mai 2016

Participation record à ce dernier Scrabble de ce samedi 14 mai. Une fois de plus, le Petit Prince nous a accueillis dans ses locaux et deux tables de fidèles ont entamé les débats, suivis de près par 3 retardataires qui ont pu former une nouvelle table grâce au jeu supplémentaire apporté par Jacqueline.

Les vainqueurs ont été :

Jacqueline, puis Monique à la table n° 1

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Pascal (à droite) à la table n° 2

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Valérie pour les deux parties de la table n° 3

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Personne n’a démérité et la compétition a été rude quoique drôle et amicale, et d’ailleurs tout le monde s’est donné rendez vous à la rentrée 2016 !

RENCONTRE/DÉBAT – Bernard TURLE : profession traducteur – 3 mai 2016

 FGB Toulon Var a eu le grand plaisir d’accueillir en ce début mai, le traducteur Bernard TURLE.
Parmi ses plus récentes traductions, l’ouvrage de Martin AMIS « La zone d’intérêt » qui a fait l’objet de la première partie du débat entre Bernard TURLE et ses auditeurs. Ce livre qui a provoqué de nombreux débats lors de sa parution, souligne une fois encore le penchant à la provocation de l’un des plus grands écrivains britanniques de notre temps.
La deuxième partie de la rencontre a été consacrée au travail de traduction. Elle a permis de mieux comprendre le patient travail d’élaboration que nécessite chaque traduction.
Bernard TURLE
Bernard TURLE
Traducteur de renom, lauréat des prestigieux Prix Baudelaire et Coindreau, Bernard TURLE compte parmi ses centaines de traductions, des auteurs comme Peter Ackroyd, André Brink mais aussi des auteurs indiens et pakistanais comme Siddharth Dhanvant Shangvi.ACKROYD 1ACKROYD 2BRINK 1BRINK 2
Ce printemps verra aussi la publication de la traduction par Bernard TURLE du livre de TC BOYLE « Les vrais durs ».
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De vifs remerciements ont conclu cette très enrichissante rencontre.

Kate Atkinson : « Dans les Coulisses du Musée »  par Arlette Vannucci

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Un Roman Picaresque

Le roman commence par la petite phrase très drôle, annonciatrice non pas de la naissance, mais de la conception à minuit exactement, un jour de l’année 1951, de « Ruby »: « ça y est, j’existe ! »

Dès cet instant précis, notre héroïne, encore dans le ventre de sa mère, commente avec humour et cruauté, les événements de la vie familiale, souligne les travers et les rêves de ses parents, George et Bunty, petits commerçants d’animaux de compagnie, et découvre avec réalisme leur environnement et leur histoire passée.

A partir de sa naissance, usant d’un langage adulte qui accentue le caractère satirique de ses observations, elle s’attache à explorer la chronique familiale complexe, non pas de façon chronologique mais au contraire dans une sorte de désordre apparent, qui confère au roman un rythme, une accélération ou une décélération déconcertantes et drôles. Les têtes de chapitres consacrés à l’exposé de la saga familiale s’intitulent : Annexe1, Annexe2…Le titre « Chapitre » étant réservé aux séquences qui la concernent en propre. L’accumulation des personnages précisément annexes, fait aussi partie du genre picaresque ; s’y joint l’accumulation des morts, des disparitions mystérieuses définitives ou provisoires… L’auteur mêle aux drames ou aux joies intimes les vicissitudes de l’Histoire, sans établir de hiérarchie : Première guerre mondiale, Seconde Guerre Mondiale, Couronnement de la Reine Elisabeth, Coupe du monde de football Allemagne-Angleterre, qui interfèrent de façon tragique ou de façon comique, sur la vie des personnages.

C’est un roman picaresque moderne à la fois réjouissant et grave.
Pourquoi picaresque, genre littéraire apparu dans la littérature européenne surtout au XVIIIème siècle ?

– Parce qu’il en a toutes les caractéristiques :

1/ le roman est écrit à la première personne, mais on s’aperçoit très vite qu’il ne s’agit pas d’une autobiographie, l’héroïne ne se limite pas qu’à ses propres aventures ; elle apparaît dans une double perspective comme acteur et comme auteur. Comme acteur, dès la première page, c’est d’abord d’elle qu’elle parle et elle continuera à parler d’elle jusqu’à la fin. Comme auteur, en particulier concernant les personnes liées à sa généalogie, elle se situe dans le temps présent et raconte la vie de ses ancêtres et de ses collatéraux du début à la fin, dévoilant même leur futur et le dénouement de leur histoire.

2/ L’héroïne est déconsidérée par sa famille ; elle a commis un acte grave dans sa prime enfance dont elle ne se souvient pas, et dont elle a été injustement tenue pour responsable. Elle sent qu’elle est la mal aimée ; sa vie se passe donc à tenter de se racheter aux yeux de ses parents.

Mais comme dans tout roman picaresque, malgré ses efforts, l’auteur n’améliore pas sa condition. Elle reste ce qu’elle était au début du roman : elle dit, au moment de sa naissance lorsqu’elle reçoit son patronyme de la bouche de sa mère. «  Je suis une pierre précieuse. Je suis une goutte de sang. Je suis Ruby Lennox ». Elle répètera cette phrase qui résume tout, à la fin du livre, ajoutant seulement, «  je suis vivante », notion éminemment picaresque.

Par ce fait de l’immuabilité du caractère du personnage, le roman reste ouvert, l’héroïne pourrait encore nous donner à vivre de nouvelles aventures…

3/ Enfin, le roman picaresque est essentiellement une satire des mœurs ; malgré le rire, le caractère grotesque de certains personnages ou de certaines situations, l’accumulation des aventures pittoresques, il développe une intention satirique et une idéologie pessimiste et moralisante.

Les descriptions des personnages, des caractères, des situations, sont évidemment réalistes, jamais idéalisées, toujours présentées avec une certaine ironie ou une certaine désillusion.

Le protagoniste est confronté à diverses circonstances révélatrices de la condition humaine : l’indifférence grondeuse de sa mère, l’ivrognerie et les mensonges de son père. Il assiste en spectateur privilégié et naïf, à toutes les situations psychologiques imaginables : égoïsme, hypocrisie, colère, tromperie, trahison, lâcheté…

Un pessimisme profond se dégage de l’ensemble, les personnages les

plus vertueux sont condamnés : Albert, l’Ange blond aux yeux de myosotis, le plus aimé, le plus doux, le plus tolérant, doit mourir ; Alice, la femme délicate et tendre, enfuie pour échapper à la médiocrité, remplie du rêve d’une autre vie, est condamnée à un destin sinistre et ne retrouvera pas ses enfants, tandis que survivent heureux d’un bonheur stupide mais triomphant, les braillards, les ivrognes, les méchants, les lâches.

Cependant l’héroïne, malgré le temps qui est passé, la dernière fois qu’elle revient sur les lieux transformés de son enfance, retrouvant les rêves et les fantômes d’autrefois, dans sa naïve mais lucide espérance d’un monde meilleur, révèle avec une sereine certitude, son appartenance à l’ Histoire, certaine d’en saisir l’unité à travers son modeste destin.

C’est là qu’elle entend comme autrefois, le murmure Celte, Latin, Viking, Saxon, Franco-Normand de toutes ces peuplades anciennes qui firent l’histoire de ce pays et y ont laissé leurs traces.

«  Le passé est un placard plein de lumière et tout ce que l’on a à faire, c’est trouver la clé qui en ouvre la porte »….

« Le passé c’est ce qu’on emporte avec soi »

DANS LES COULISSES DU MUSEE

Le Livre de Poche 7€90

CONFÉRENCE : « Charlotte Brontë : une vie » par Bernard SASSO 27 avril 2016

L’année 2016 marque le bicentenaire de la naissance de l’une des plus grandes écrivaines de l’époque victorienne : Charlotte Brontë. France-Grande-Bretagne Toulon Var ne pouvait manquer de célébrer cette date par une conférence, cette dernière venant conclure le cycle proposé en collaboration avec le Relais Peiresc.
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C’est donc devant une assistance très fournie que le Président de FGB Toulon Var a évoqué la vie de celle dont le nom restera attaché à ce grand roman qu’est « Jane Eyre ».
Jane Eyre by Charlotte Brontë
Jane Eyre by Charlotte Brontë
De son enfance dans un petit village du Yorkshire, où elle grandit avec ses sœurs dont deux, Emily et Anne, produiront des œuvres majeures jusqu’à la reconnaissance officielle des milieux littéraires londoniens, le conférencier s’est attaché à illustrer quelques moments importants de cette vie qui fut en grand partie vécue dans l’ombre.

British Club 20 avril 2016

ATELIER DE LITTÉRATURE 19 AVRIL 2016

Avant de conclure le mois prochain une nouvelle saison, le groupe de fidèles participants à l’Atelier de Littérature anglo-saxonne  s’est retrouvé pour discuter du roman de Kate ATKINSON « Dans les coulisses du Musée ».Musée
Ce premier livre de l’écrivaine originaire de York fut un grand succès à sa parution puisqu’il remporta le « Whitbread Book of the year » en 1996 et fut élu par le magazine « Lire » comme le « meilleur roman de l’année ». Les participants à l’Atelier ont eux aussi apprécié ce livre et le recommandent vivement. Prochainement on pourra trouver dans la section « Lectures » une appréciation de cet ouvrage écrite par Arlette VANNUCCI.
Sur les photos pries après l’Atelier dans la salle du « Petit Prince » on peut reconnaître : Martine AGIUS, Annie FILLON, Valérie KROLL, Catherine MATTENET, Jean-Michel MORETTE, René MARQUEZE, Bernard SASSO.
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Match Marine Nationale – Royal Navy 23 mars 2016

Comme il est de tradition maintenant, tous les deux ans, la Marine Nationale a affronté au Stade Mayol la Royal Navy. Le Préfet Maritime l’Amiral Yves Joly et le chef d’état-major adjoint de la Marine britannique Sir Philip Jones ont honoré de leur présence  cette rencontre.
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Le match, très viril de l’avis de tous, se termina par une large victoire de la Marine Nationale : 28 à 6.
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Notre association ayant obtenu un certain nombre d’invitations notre ami Yvon NICOL (dont les photos illustrent ce reportage) grand amateur de rugby, en a fait bénéficier quelques uns de ses amis que l’on voit sur les photos.
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CONFÉRENCE « Victoria et Edouard VII, ou la Reine qui n’aimait pas son héritier » par Jean-Pierre NAVAILLES 23 mars 2016

C’est avec un plaisir renouvelé que l’association a une nouvelle fois reçu le Professeur Jean-Pierre Navailles éminent spécialiste des périodes victorienne et édouardienne. L’assistance nombreuse témoignait du vif intérêt que la conférence avait engendré. Elle ne fut pas déçue. Avec talent et humour, s’accompagnant d’un choix toujours remarquable d’illustrations tirées souvent de magazines d’époque, le Professeur Navailles a su capter l’attention de son auditoire.victoria 1
Peu de personnalités furent aussi dissemblables que la Reine Victoria et son héritier le futur Edouard VII.
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La mère avait conservé de ses origines allemandes une rigidité et un sens du devoir qu’accentuèrent encore son mariage avec le très sérieux Albert de Saxe-Cobourg. La perte de ce dernier enferma la Reine dans un veuvage mortifère dont elle accablait son fils.
Ce dernier était tout différent. Sans doute à cause de sa sévère éducation, il fut un bon vivant, amateur de bonne chère, de femmes, de jeux, de cigares.
 Il aimait aussi beaucoup la France et surtout Paris où sa popularité fut immense. Cela explique qu’il fut l’un des initiateurs de l’Entente Cordiale de 1904.
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Ces divers aspects de ces deux personnalités furent bien montrées par le Professeur qui souligna combien les difficultés entre la mère et le fils tenaient aussi à des stratégies sociales et politiques bien différentes.
Des applaudissements nourris ont conclu cette belle conférence.
Après la conférence entourant le Professeur NAVAILLES  De gauche à droite : Bernard SASSO ; Nicole AGIN ; Jean-Pierre NAVAILLES ; Richard WHITING ; Arlette VANNUCCI ; Monique BOURGUET ; Gérard GARCIA.
Après la conférence entourant le Professeur NAVAILLES
De gauche à droite : Bernard SASSO ; Nicole AGIN ; Jean-Pierre NAVAILLES ; Richard WHITING ; Arlette VANNUCCI ; Monique BOURGUET ; Gérard GARCIA.

 

SCRABBLE EN ANGLAIS 19 mars 2016

Cette nouvelle activité proposée par l’association a été un franc succès. Réunies au Petit Prince 2 équipes de 4 personnes se sont affrontées dans la bonne humeur durant 2 heures.
Sous l’œil avisé et avec l’aide efficace de John et Judith Harrison, les participants se sont efforcés de ne pas penser en français et ont longuement argumenté sur la pertinence de tel ou tel mot ! De l’avis de tous ce fut un très bon exercice de vocabulaire et un bon remue méninges …
Preuve que l’activité a été appréciée : la moitié des participants s’est déjà réinscrite à  la partie du mois prochain !
A la première table:
Judith Harrison, Monique Agnese, Valérie Kroll, Patrick et Marie-Hélène Von Meiss ont disputé deux parties
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Vainqueurs : Monique Agnese et Patrick/M-Hélène Von Meiss
A la seconde table :
John Harrison, Micheline Taxil, Monique Picon-Pryor et Martine Agius ont disputé une partie
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Vainqueur : Martine Agius
 Bravo aux gagnants, et pour les autres, courage, ils feront certainement mieux la prochaine fois !

« J’aimerais tellement que tu sois là » de Graham Swift par Valérie KROL

Le roman de Graham Swift décrit la vie de deux familles de fermiers du Devon, les Merrick et les Luxton. L’action se déroule à la fin des années 1990, entrecoupée de réminiscences qui font retourner les personnages vers leur passé.

Bien que confrontés aux mêmes drames, qu’ils soient d’ordre économique (la crise dite de la « vache folle ») ou familial (la disparition de la mère dans chacune des deux familles) les différents personnages vont réagir de manière très différente, en particulier les principaux protagonistes, Ellie Merrick et son mari, Jack Luxton mariés depuis une douzaine d’années.

Le roman s’ouvre sur une crise qui vient de survenir dans le couple, à la suite de quel évènement, c’est ce que l’on va peu à peu découvrir tout au long du récit. Ellie Merrick a tout mis en œuvre pour échapper à sa condition de fermière et elle y est parvenue en apparence, entraînant son mari dans une nouvelle vie, plus facile, plus agréable. Cependant, elle se trompe en partie sur les motivations réelles qui ont poussé Jack à renoncer à ses racines paysannes pour la suivre … Ce qui créée une ambiguïté permanente qui transparait à travers le titre même du livre. Cette phrase : « j’aimerais tellement que tu sois là » est un mot que Jack a jadis écrit à Ellie sur une carte postale. Mais ce message lui est-il réellement destiné ou sont-ce des mots inconsciemment adressés à Tom, le frère cadet de Jack, auquel Jack est profondément attaché, et qui a quitté la ferme familiale à la suite d’un évènement dramatique, pour s’engager dans l’armée.

Aux lecteurs de le découvrir, aidés en cela par la présence récurrente de certains éléments qui jouent un rôle-clé dans la compréhension de ce roman dense et puissant, à l’image de la terre du Devon.

Valérie Krol                                                                             

Folio Gallimard 2015 – 8€20

Graham Swift
Graham Swift

SORTIE « Les collections du Prince de Liechtenstein » Aix en Provence 20 janvier 2016

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A l’initiative d’Arlette VANNUCCI qui organise depuis plusieurs années les sorties de notre association, une vingtaine de membres de FGB Toulon Var se sont rendus à Aix en Provence pour l’exposition « Les collections du Prince de Liechtenstein » au Caumont centre d’Art situé en plein centre de la ville dans le quartier Mazarin et devenu très rapidement un incontournable lieu d’expositions.
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Les collections du Prince de Liechtenstein comptent parmi les plus importantes collections privées en Europe. La sélection présentée au Caumont Centre d’Art permet de voir le goût de cette famille princière avec un ensemble d’œuvres allant du XIVème au XIXème siècles. Parmi celles-ci des tableaux de Cranach, Rubens, Rembrandt, Van Dyck etc.
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Un repas dans la salle de restaurant du Caumont Centre d’Art a ensuite réuni les membres de l’association.
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British Club Apéritif 26 février 2016

Une assemblée de plus de 20 membres s’est réunie dans le salon de l’hôtel La Corniche au Mourillon, pour le traditionnel British Club de fin de mois.  Nos amis John et Judith HARRISON de retour à Toulon l’ont animé avec le savoir-faire que l’on connait. Le sujet du « Brexit » a été abordé et les discussions ont été fournies et parfois tranchées, tout cela dans la bonne humeur bien entendu.

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Plusieurs de nos amis britanniques étaient présents en particulier Andrew et Ginny SCORAH. Un certain nombre ont très aimablement acceptés de poser à la fin de cette belle réunion. Réunis sur la photo : Danièle ; Patrick VON MEISS, John et Judith HARRISON, Eddie LONG, André GODARD, Andrew & Ginny SCORAH, Valérie KROLL , Malcolm EDKINS, Katherine & Jean-Paul GENOUD, Jean-Pierre MALASPINA, Martine AGIUS.

CONFÉRENCE : Le « Land Art » par Mme Arlette VANNUCCI 24 février 2016

Tendance de l’art contemporain le « Land Art » utilise les matériaux de la nature comme le bois, les feuillages, les pierres, le sable etc. pour présenter des « installations » souvent éphémères dans un environnement naturel et qui cherchent à exalter les paysages entourant ses œuvres.
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Utilisant les espaces infinis, ces artistes créent des œuvres inattendues, monumentales et souvent spectaculaires.
 Autour des oeuvres du britannique Andy Goldsworthy qui apparaît comme le chef de file actuel de ce mouvement, la conférencière s’est aussi attachée à montrer les œuvres d’autres artistes du Land Art comme Nils Udo, Davi Caravan, Claude Parmiggiani, Richard Shilling, Spencer Tunick, Michael Haizer etc.

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Andy GOLSWORTHY

La conférencière, Arlette Vannucci
La conférencière, Arlette Vannucci

Suivie par une assistance nombreuse cette conférence a été fort appréciée.

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« J’aimerais tellement que tu sois là » de Graham Swift par Arlette Vannucci

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Graham Swift

Le roman commence par la fin ou quelques heures avant la fin, au moment de la crise la plus aiguë de l’histoire : Jack Luxton, seul dans sa chambre, un fusil posé sur son lit, attend sa femme Ellie, partie peut-être définitivement. De la fenêtre, derrière le rideau de pluie d’un jour d’hiver, il voit les 32 caravanes du camping dont l’acquisition sur l’île de Wight, a changé sa vie et celle d’Ellie. 

Pendant ces quelques heures d’attente, suspendues, Jack se livre à l’évocation des souvenirs douloureux qui l’ont mené jusqu’à ce moment de leur vie. Le roman se mord ainsi la queue, l’univers clos révélant l’inéluctable tragédie de deux destins, à laquelle ils ont tenté d’échapper pour réaliser un rêve de liberté.

Le roman commence par le mot « Folie » ; évidemment la folie est partout, incarnée physiquement et symboliquement par la crise dite de la « vache folle » ; car les personnages, paysans du Devon, sont étroitement liés à la terre, à la possession de la terre que leurs pères préservent et selon la tradition veulent transmettre intacte aux héritiers qu’ils considèrent les plus aptes à la servir.

La lente agonie vers la ruine de cet espoir des pères, est ponctuée de drames significatifs, liés à cette folie du sort et des êtres : la crise de la « vache folle », le départ de la mère d’Ellie, la mort de la mère de Jack, le suicide du père de Jack, l’engagement dans l’armée du jeune frère de Jack, Tom, dont on aurait pu espérer que les talents auraient changé le destin.

L’évocation réaliste des faits est très poignante ; elle se fait parfois à travers des intermédiaires, qui en accentuent la cruauté ; ainsi la destruction des cadavres de « vaches folles » condamnées est vue par Jack et Tom, les deux frères, à la télévision. La brutalité de l’image les choque sans qu’ils se doutent que bientôt ce sera leur tour.

L’accumulation des événements tragiques a pour conséquence la solitude des deux pères respectifs, leur état d’abandon qui ne peut mener qu’à la déchéance ou à la mort.

La condition des femmes n’est pas meilleure ; la génération des mères fuit ou meurt, de solitude, de travail et d’incompréhension… Ellie, la seule fille, est comme Jack, esclave de son père. Il y a même une complicité des pères à laisser se rencontrer les deux jeunes gens, à faire semblant d’ignorer leur liaison afin que les deux personnes encore capables d’assurer les taches traditionnelles des fermes, restent à leur disposition. Jack en ce sens, est le plus éprouvé car il tient à la terre, c’est un paysan, il accepte l’autorité du père, la volonté de fuite du frère.

Mais aussitôt après la disparition des pères, Ellie, la plus déterminée, convainc Jack de tout vendre, de se marier, et de refaire leur vie ailleurs ; sur l’île de Wight où elle vient d’hériter d’un camping de caravanes ayant appartenu au dernier compagnon de sa mère. Pendant quelques années, l’exploitation de ce camping leur apporte confort, bonheur, et reconnaissance sociale. (Le mot «  caravane » par allusion à un voyage effectué dans son enfance, par Jack à la mer, avec sa mère et son frère, est un symbole de délivrance, de liberté.). L’incarnation du rêve se manifeste par des vacances aux Caraïbes  où l’on peut se payer du champagne, faire du parachute de mer, qui fait de Jack un « héros » ! « Vivre un peu » se réjouit Ellie.

Mais le lecteur mesure le dérisoire de la situation, l’insouciance des protagonistes, leur égoïsme, alors que Tom, le jeune frère de Jack se bat en Irak.

Précisément, ce Tom que tout le monde a oublié, on lui a écrit deux lettres brèves, restées sans réponse, la dernière pour lui annoncer la mort du père…Et on ne s’est plus inquiété de lui.

Mais c’est là que le destin se rappelle aux deux époux, cet hiver-là, une lettre officielle annonce la mort de Tom en opération militaire. Cet événement ramène Jack à son passé, à ses attaches terriennes, à la tendresse éprouvée pour sa mère, son jeune frère ; troublé par la mort de celui-ci et les contraintes qu’impose la cérémonie officielle de l’enterrement, la mise en terre dans leur Devon natal, il envisage qu’Ellie l’accompagne.

Mais une fracture se produit au moment où il prononce la phrase : « Nous ferions mieux d’annuler Sainte Lucie », c’est-à-dire le voyage aux Caraïbes. Pour Ellie, ce voyage qui doit avoir lieu dans plusieurs mois, représente la rupture définitive avec son passé.

Il a y eu pour le couple, un moment d’exaltation, d’espoir de tout changer dans cette vie bien rangée d’esclaves qui avait été la leur ; le départ de Tom, la mort des parents, la vente des fermes, l’installation sur l’île de Wight, la réussite professionnelle sont un chemin de vie plein de promesses dont les vacances sont le symbole. Elie ressent comme une régression ce refus de vacances aux Caraïbes.

La fracture qui apparaît à l’occasion de la mort de Tom, est plus ancienne, a des racines plus lointaines qu’il y paraissait jusqu’alors,  mais chacun évitait de les voir. Elle tient au fait que toutes les décisions ont été prises par Ellie, et consenties par Jack. Jack est resté un paysan attaché à ses racines, et Ellie, décidée à s’en détacher coûte que coûte.

Dans tout ce qui va être dit à partir de ce moment-là, s’exprime une abominable cruauté, symbolisée par la phrase d’Ellie : « Ma foi, dieu merci, cela est arrivé hors saison »…Tout-à-coup les deux protagonistes se découvrent tels qu’ils sont : soupçonneux, égoïstes.

Mais plus grave encore, plus dramatique, le doute s’installe en eux et chez le lecteur. N’a–t-on pas affaire à des criminels ? Car la mort des deux pères, tombée à pic pour les délivrer, fut-elle naturelle ?

L’accusation portée dans la colère et le ressentiment, par l’un et par l’autre, est si horrible, si soudaine que malgré la réconciliation finale des deux personnages, malgré la description émouvante que Jack avait faite du suicide de son père, qu’on n’a pas mise en doute jusqu’ici, cette accusation, crée un malaise dont le lecteur ne se départira pas. La réconciliation elle même pourrait être une preuve de leur complicité tacite.

Finalement le roman est conçu comme un roman policier, par la forme qui retarde la vraie fin, par l’apparition de soupçons, troublants, même s’il n’y a pas de preuves ou qu’elles sont discutables ; mais l’ambiguïté du récit, celle des caractères, des décisions, des accusations…pourraient être comme des indices de culpabilité. La question reste ouverte, au lecteur de se faire une opinion. C’est là encore une des originalités du roman

A. Vannucci

Folio Gallimard 2015 – 8€20

EXPOSITION « PAPILLONNAGES DE PROVENCE » Muséum d’Histoire Naturelle 5 février 2016

Une dizaine de membres de FGB ont participé à cette visite.

Entourant Cécile POMET-SANTANIELLO et de gauche à droite : Monique FAOUEN ; Arlette VANNUCCI . Marie-Hélène VON MEISS ; Bernard SASSO . Nicole GARDERE ; Yvette BOCHERENS . Maryannick MERE . André GODARD
Entourant Cécile POMET-SANTANIELLO et de gauche à droite : Monique FAOUEN ; Arlette VANNUCCI . Marie-Hélène VON MEISS ; Bernard SASSO . Nicole GARDERE ; Yvette BOCHERENS . Maryannick MERE . André GODARD

En introduction, le Président de FGB Toulon Var a fait un bref résumé de la vie de M Brian BURNETT, dont la propriété achetée par la Ville de Toulon (puis par le Conseil Général) sert désormais à abriter les collections du Muséum d’Histoire Naturelle. Rappelons que M. BURNETT, de nationalité britannique, fut dans les années 70 président de FGB Toulon.
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Cette visite se fit avec l’accompagnement de Mme Cécile POMET-SANTANIELLO, chargée du développement des publics au sein du Muséum.

Cécile POMET-SANTANIELLO
Cécile POMET-SANTANIELLO

L’exposition présente un beau panorama des papillons de Provence, régions de France la plus riche en espèces.

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La Magna Carta, de la réalité au mythe » par M. Mathieu OLIVIER 3 février 2016

C’est devant une salle quasiment comble que s’est déroulée la première conférence de l’année 2016 donnée par FGB Toulon Var en partenariat avec le Relais Peiresc.
C’est un universitaire de haut rang que l’association recevait en cette occasion.En effet Mathieu OLIVIER est normalien, agrégé d’histoire et docteur en histoire médiévale et ancien lecteur au Clare College de Cambridge. Il enseigne présentement en classes préparatoires au Lycée Dumont d’Urville.
Même avec un peu de retard l’association se devait de célébrer l’une des événements phares de l’année 2015 : le 800ème anniversaire de la Magna Carta. C’est en effet en juin 1215 que sous la pression des barons anglais le roi Jean Sans Terre dut concéder la fameuse charte Celle-ci est restée depuis dans la conscience des peuples anglo-saxons comme l’un des actes fondateurs des grandes Libertés en Grande-Bretagne puis plus tard aux Etats-Unis et dans tous les pays démocratiques
Dans son exposé Mathieu OLIVIER a su parfaitement contextualiser ce document mais aussi montrer comment il est devenu un véritable « mythe » de la pensée politique anglo-saxonne.

Le conférencier, M. Mathieu OLIVIER
Le conférencier, M. Mathieu OLIVIER

 

De très vifs applaudissements ont conclu cette conférence qui restera sans aucun doute comme l’un des moments forts des activités culturelles de notre association.

Après la conférence, quelques membres de FGB Toulon Var en compagnie du conférencier. Parmi ceux-ci : Alexandra LIEUTAUD ; Brenda LESOURD ; Monique PICON-PRYOR . Richard WHITING.
Après la conférence, quelques membres de FGB Toulon Var en compagnie du conférencier. Parmi ceux-ci : Alexandra LIEUTAUD ; Brenda LESOURD ; Monique PICON-PRYOR . Richard WHITING.

CAROL de Todd Haynes (USA) 25 Janvier 2016

Dans l’Amérique du début des années 50, symbolisé par le paternalisme bienveillant du Président Eisenhower, le film de Todd Haynes raconte une histoire d’amour entre deux femmes : Carol, riche bourgeoise new-yorkaise, coincée dans un mariage qui a fait naufrage et une jeune vendeuse d’un grand magasin de Manhattan. De cet improbable rencontre va naître entre ces deux femmes de la complicité puis de l’amour.

Avec délicatesse, Todd Haynes explore cette relation qui met en jeu non seulement l’affectif et le désir mais aussi les rapports de classes, les enjeux familiaux, les pressions familiales et sociétales.

Après  le film quelques membres se sont réunis dans un café proche pour en discuter. Sur la photo on peut voir (de gauche à droite) : Danièle et Patrick ; Robert ABBO ; Françoise LE TROQUER ; Marie-Hélène et Patrick VON MEISS ; Mireille ABBO.

ROONEY MARA and CATE BLANCHETT star in CAROL
ROONEY MARA and CATE BLANCHETT star in CAROL

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British Club 20 janvier 2016

C’est dans le cadre cosy de l’hôtel La Corniche que s’est déroulé ce premier British Club de l’année 2016. Son organisateur était André GODARD qui pour l’occasion était accompagné de sa nièce Martine qui vit au Québec et  à qui nous devons les photos de ce bel après-midi.BC 20 01 16
Les invités d’André n’ont pas manqué d’interroger, en anglais bien sûr, Martine sur la vie dans la « belle province ». D’autres sujets ont été abordés au long de cet  après-midi dont tous les participants garderont un excellent souvenir. Tous du reste n’ont pas manqué de remercier André pour ce moment plein de convivialité faisant oublier pour quelques instants les soucis du monde.
Une quinzaine de membres assistaient à a réunion : Martine AGIUS ; Catherine CONTE . Jacques COURET ; Danielle ; Monique FAOUEN ; Cécile GOMMEAUX ; Eddie LONG ; Yvette MONTBERTRAND ; Monique PICON-PRYOR ; Bernard SASSO ; Jacqueline SURMONT ; Didier et Dominique TAVEAU ; Micheline TAXIL .
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GALETTE DES ROIS 15 JANVIER 2016

Une quarantaine de membres étaient présents en cette mi-janvier pour la traditionnelle Galette des Rois de l’association.058
Avant de savourer les délicieuses galettes, les membres ont tout d’abord regardé un film de

Mme Catherine CONTE
Mme Catherine CONTE

Catherine CONTE, membre du CA de FGB, sur quelques capitales des pays nordiques. Nous avons pu ainsi voyager de Tallinn à Saint-Petersbourg mais aussi Copenhague. Réalisé avec talent ce beau voyage autour des rivages de la Baltique a fait rêver beaucoup de membres.

 

A la suite de ce film, l’assemblée a eu plaisir de faire connaissance avec les deux lauréats du Concours lycéen réalisé en partenariat avec la Mairie de Toulon.

Kevin VAN REMOORTEL et Adonis PANAGOPOULOS
Kevin VAN REMOORTEL et Adonis PANAGOPOULOS

En octobre dernier, ces deux élèves du Lycée Hôtelier Anne-Sophie Pic ont séjourné dans les environs de Brighton. Kevin VAN REMOORTEL et Adonis PANAGOPOULOS nous ont donc fait par de leurs impressions sur leur séjour. Visiblement ils ont beaucoup apprécie ces quelques jours outre-Manche. Leurs interventions ont été chaleureusement applaudies.

 Après ces deux moments, la dégustation des galettes a été le troisième 054048moment fort de cette belle soirée amicale.
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REPAS DE NOËL 12 décembre 2015

Pour le traditionnel repas de Noël, le choix s’était porté cette année sur le restaurant « Les Régates » au Port Marchand. Malgré les événements graves et douloureux que venaient d’affronter la France juste un mois auparavant; ces heures de convivialité entre les membres de FGB Toulon Var furent vivement appréciées.IMG_0281IMG_0280002011012IMG_0285IMG_0282IMG_0286IMG_0288IMG_0289IMG_0290IMG_0292IMG_0293IMG_0295015
Comme chaque année une tombola de paniers garnis a été organisée. Les heureux gagnants en furent : Yvette BOCHERENS . Jacques COURET ; Jeanne DESCOUTURES sœur d’André GODARD ;  Annie FILLON ; Jean-Michel MORETTE notre secrétaire général et Anne RICHER. Chacun d’entre eux fut évidemment tout à sa joie de ce beau présent surtout à quelques jours de Noël.
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La soirée se termina par les chants festifs anglais qui mit une touche finale pleine d’amitié à ces beaux moments partagés.
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Saturday Coffee 21 novembre 2015

C’est une nouvelle fois autour de croissants et de cafés chauds ou de thés que se sont retrouvés des membres de FGB pour leur rencontre mensuelle du samedi matin au « Petit Prince ».
Sur notre photo quelques membres heureux des échanges de la matinée : Valérie KROL, Martine AGIUS, Danièle, Françoise LE TROQUER, André GODARD et Pierre SEGOND.

RÉCEPTION HMS BULWARK 15 octobre 2015

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A l’occasion de l’escale à Toulon du HMS Bulwark une réception a été offerte par le Commodore Martin CONNELL commandant la Force d’intervention amphibie.
Martine AGIUS et John et Judith HARRISON ont représenté  notre association. Ce fut pour eux l’occasion d’échanges nombreux avec les officiers et marins du navire.
RÉCEPTION HMS BULWARK 15 octobre 2015
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Le Romantisme en Angleterre et en France une révolution picturale par M. Jean PERREAU 4 novembre 2015

C’est devant un public fourni et attentif que s’est déroulée la première conférence de la saison 2015 -2016 de France-Grande-Bretagne Toulon Var. A cette occasion l’association avait le grand plaisir d’accueillir pour la première fois M. Jean Perreau, historien d’art, membre de l’Académie du Var où il est le responsable de la commission des Beaux-Arts.
C’est un sujet du plus haut intérêt qu’a abordé M. Perreau dans sa conférence très richement illustrée : le romantisme en Angleterre et en France : une révolution picturale.
Dès le milieu du XVIIIème siècle, la peinture romantique bouscule les réglés picturales en usage depuis la Renaissance. En Grande-Bretagne elle prend  rapidement de l’ampleur sous l’influence du peintre William Turner. En France la romantisme pictural sera plus tardif, se répandant à partir de la période de la Restauration portée par une vague d’anglophilie qui fait apprécier tout ce qui vient de Grande-Bretagne.
C’est ce double mouvement que le conférencier a brillamment développé, recevant à la fin de son exposé de vifs applaudissements.

M. Jean PERREAU
M. Jean PERREAU

de gauche à droite) Bruno MARTIN ; Gérard GARCIA . Annie FILLON ; Jean PERREAU . Jean-Paul GENOUD ; Jean-Michel MORETTE
de gauche à droite) Bruno MARTIN ; Gérard GARCIA . Annie FILLON ; Jean PERREAU . Jean-Paul GENOUD ; Jean-Michel MORETTE

 

 

SATURDAY COFFEE 17 octobre 2015

En ce début de vacances scolaires, les membres de FGB se sont retrouvés au « Petit Prince » pour le premier Saturday Breakfast de la saison 2015 – 2016. Le sujets de discussion en anglais, comme le veut l’esprit de ces rencontres, ont été nombreux. En particulier, les recettes d’excellents desserts anglais ont été dispensés par notre amie Monique PICON-PRYOR.
Quelques membres ont ensuite posées pour la photo à l’entrée de la brasserie. L’on peut reconnaître (de droite à gauche) : Françoise LE TROQUER ; Danielle ; Monique AGNESE ; Martine AGIUS ; Monique PICON-PRYOR ; Valérie KROL

ESCALE HMS BULWARK 17 octobre 2015

A l’occasion de l’escale toulonnaise du HMS Bulwark, l’association a invité quelques membres de l’équipage du navire à un apéritif sur le port de Toulon. Selon l’avis unanime des participants cette rencontre fut placée sous le signe de la cordialité et de l’amitié.
ESCALE HMS BULWARK 17 octobre 2015
Parmi les membres FGB présents : Martine AGIUS, Françoise LE TROQUER, Valérie KROL, Yvon NICOL, Pierre SECOND.
ESCALE HMS BULWARK 17 octobre 2015

ROYAL BRITISH LEGION 16 Octobre 2015

Depuis la fin de la Première guerre mondiale, la Royal British Legion aide et soutient les membres et vétérans des forces armées britanniques. Dans le Var, l’organisation charitable est représentée par M. Andrew BUCHANAN ancien officier supérieur de l’armée britannique. M. BUCHANAN n’est  pas un inconnu de France-Grande-Bretagne Toulon Var puisqu’il y a donné deux excellentes conférences, l’une ayant pour sujet l’Opération Dragoon et l’autre la bataille de Loos où périrent  de nombreux soldat britanniques.
FGB Toulon Var est donc particulièrement heureuse de maintenir des liens avec la RBL. C’est pour cela que le Président de FGB Toulon Var, M .Bernard SASSO accompagné de M. Yvon NICOL a tenu à être présents lors du repas organisé à Cotignac par la branche varoise de la Royal British Legion, les fonds récoltés servant à aider les soldats et vétérans de l’armée britannique.

Bernard SASSO et Andrew BUCHANAN
Bernard SASSO et Andrew BUCHANAN

ROYAL BRITISH LEGION 16 Octobre 2015ROYAL BRITISH LEGION 16 Octobre 2015

CONFÉRENCE « Charlotte BRONTË : une vie dans l’ombre » par Bernard SASSO Sanary 15 octobre 2015

Depuis de nombreuses années, FGB Toulon Var entretient des liens d’amitié avec le Centre Azur -Université pour tous de Sanary sur Mer. Arlette VANNUCCI, Gérard GARCIA, Bernard SASSO y ont donné de nombreuses conférences organisées par Gilberte LOISON membre de notre association à qui a succédé Monique FLEPP.
En cette mi-octobre, Bernard SASSO y était invité pour présenter la vie de Charlotte Brontë dont on célébrera en avril prochain le bicentenaire de la naissance,  son livre « Jane Eyre » continuant à fasciner des millions de lecteurs à travers le monde.

De gauche à droite : Nicole GARDERE ; Monique FLEPP ; Gilberte LOISON ; Bernard SASSO
De gauche à droite : Nicole GARDERE ; Monique FLEPP ; Gilberte LOISON ; Bernard SASSO

ATELIER DE LITTÉRATURE 14 octobre 2015

C’est un choix d’auteurs contemporains qui est proposé lors de cette saison 2015 – 2016 de l’Atelier de Littérature. Pour ce premier rendez-vous, la discussion a porté sur le livre de Julian FELLOWES « Passé Imparfait » qui ausculte avec talent et finesse tout un pan de l’Angleterre des années 60 jusqu’à nos jours. Le livre a beaucoup intéressé les fidèles de l’Atelier et une discussion riche en points de vue a suivi la présentation du livre par Bernard Sasso.

Quelques membres de l'Atelier lors de cette première rencontre (de gauche à droite) : Françoise LE TROQUER ; Danielle ; Monique AGNESE . Martine AGIUS . Monique PICON-PRYOR . Valérie KROLL.
Quelques membres de l’Atelier lors de cette première rencontre
(de gauche à droite) : Françoise LE TROQUER ; Danielle ; Monique AGNESE . Martine AGIUS . Monique PICON-PRYOR . Valérie KROLL.

 

BRITISH CLUB 13 octobre 2015

C’est toujours avec un grand plaisir que le groupe fidèle du British Club de l’après-midi se retrouve chez notre amie Yvette MONTBERTRAND qui accueille chacun avec son habituelle gentillesse. Ce premier British Club de la saison n’a pas dérogé au climat sympathique et convivial qui caractérise ces rencontres mensuelles. Martine AGIUS ; Jacques COURET ; Françoise LE TROQUER ; Martine GROOS ; Solange PONT ; Jacqueline SURMONT ; Bernard SASSO ; Micheline TAXIL ont participé à ce British Club.

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Cocktail de rentrée 24 septembre 2015

C’est de nouveau dans l’agréable brasserie La Coupole de la rue Jean-Jaurès à Toulon que les membres de l’association se sont retrouvés pour ce premier rendez-vous convivial de la saison 2015 – 2016. Dans une ambiance détendue et chaleureuse les membres et leurs amis ont été heureux de se retrouver après l’intermède estival qui avait suivi le très réussi repas de fin de saison sur l’île de Bendor.Cocktail rentrée 24 09 2015Cocktail rentrée 24 09 2015Cocktail rentrée 24 09 2015Cocktail rentrée 24 09 2015Cocktail rentrée 24 09 2015Cocktail rentrée 24 09 2015Cocktail rentrée 24 09 2015

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RÉCEPTION COMMANDANT HMS OCEAN 6 octobre 2015

Répondant à l’invitation de M. Jean-Claude AVERSO, conseiller municipal délégué aux relations Défense, le président de FGB Toulon Var M. Bernard SASSO ainsi que M et Mme John et Judith HARRISON ont assisté en mairie d’honneur à l’accueil officiel du commandant du HMS Ocean en escale à Toulon. L’attaché naval à l’Ambassade de Grande-Bretagne à Paris était aussi présent en cette occasion.

RÉCEPTION  COMMANDANT HMS OCEAN 6 octobre 2015RÉCEPTION  COMMANDANT HMS OCEAN 6 octobre 2015

BRITISH CLUB APÉRITIF 25 septembre 2015

C’est dans le cadre toujours « cosy » de l’hôtel La Corniche au Mourillon que s’est déroulé le premier British Club Apéritif de la saison 2015 – 2016. De nombreux nouveaux membres ou sympathisants de France-Grande-Bretagne Toulon Var y ont pris part et les échanges en anglais sur différents sujets ont été intéressants et enrichissants.
Quelques membres ont accepté à la fin de la réunion, de poser pour la photo et l’on reconnaîtra sur celle-ci Martine AGIUS, Michèle AROLES, Françoise LE TROQUER, Marie-Jeanne PANNIER, Pierre SEGOND.

FORUMS DES ASSOCIATIONS : TOULON 9 – 12 septembre 2015 et LA SEYNE SUR MER 12 septembre 2015

FGB Toulon Var a de nouveau participé aux deux forums associatifs organisés l’un à Toulon au centre Mayol par l’association des commerçants de la galerie marchande et l’autre au Gymnase Langevin à La Seyne sur Mer organisé celui-la par la mairie de La Seyne.
Comme les années précédentes, de nombreux visiteurs se sont arrêtés à nos deux stands pour obtenir des renseignements sur les activités de FGB.
Tout au long des ces journées des membres de l’association se sont relayés pour les informer. Merci donc à Martine AGIUS pour l’organisation du stand de Toulon. On aussi été présents sur le stand Josy BARUTEAU ; Christine CIVALLERI ; Catherine CONTE ; Judy et John HARRISON ; Valérie KROL ; René LEMOINE ; Jean-Michel MORETTE ; Norah MOONEY ; Dominique et Didier TAVEAU ; Micheline TAXIL ; Danielle.
A La Seyne Yvon NICOL a animé avec son habituel entrain notre stand et avec son kilt et nœud papillon a été le centre de beaucoup d’intérêt. Josy BARUTEAU ; Christine CIVALLERI ; Catherine LE PELETIER ont été aussi présentes sur le stand.

FORUM LA SEYNE SEPT 2015
FORUM LA SEYNE SEPT 2015

FORUM TOULON SEPT 2015
FORUM TOULON SEPT 2015

FORUM MAYOL SEPT 2015FORUM MAYOL SEPT 2015FORUM MAYOL SEPT 2015

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EXPOSITION CHRIS LUDLOW 8-9 Août 2015

Dans le cadre du « Rendez-vous des artistes du Mourillon » qui s’est déroulé le weekend du 8/9 août, Chris LUDLOW, membre de FGB Toulon Var, a exposé quelques unes de ses toiles.
Chris est un peintre reconnu internationalement. Passionné dès son plus jeune âge par les locomotives à vapeur, il cherche à représenter avec précisions et talent les détails et proportions de ces machines à vapeur. Il a publié à ce sujet un livre « Fumées, voyages, images » qui est une excellente introduction à son oeuvre.
Notre association espère avoir l’occasion d’accueillir dans les prochains mois Chris pour une présentation de ses peintures si fortement appréciées par beaucoup.
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Chris et son épouse Françoise
Chris et son épouse Françoise

The Centinary of The Brighton and Hove French Circle 1915-2015

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Voilà  quelques mois, en mars 2015, le Cercle Français de Brighton et Hove fêtait ces 100 ans, ayant été crée en pleine Première guerre mondiale, au moment où l’alliance franco-britannique était confrontée aux Empires allemand et austro-hongrois.
A l’occasion de ce premier centenaire, le Cercle, à l’initiative de sa secrétaire Mme Suzanne HINTON, a publié son histoire. C’est un document exceptionnel pour quiconque s’intéresse aux relations entre nos deux pays..
France-Grande-Bretagne Toulon Var est heureuse de maintenir avec le Cercle Français des liens d’amitié et de mettre en ligne cette histoire qui mérite d’être connue.

Atelier de Littérature 2015/2016

Après deux années consacrées à des « géants » de la littérature britannique du XIXème et XXème siècle, notre Atelier s’intéressera pour sa prochaine saison à des auteurs très contemporains puisque tous sont en pleine production littéraire. Un certain nombre d’entre eux, comme Julian BARNES ont déjà connu un succès mérité. D’autres comme Zadie SMITH ont un début de carrière fulgurant qui les placent, à l’heure actuelle, au premier rang de la littérature britannique contemporaine. D’autres enfin commencent à être découverts et appréciés en France.

Octobre :Julian Fellowes

Julian FELLOWES : « Passé Imparfait »

 

Novembre :HARRIET LANE

Harriet LANE « Le Beau monde »

 

 

Décembre :MARK HADDON

Mark HADDON « Vacances anglaises »

 

Janvier :ZADIE SMITH

Zadie SMITH : « Ceux du Nord-Ouest »

 

Février :Graham Swift

Graham SWIFT : « J’aimerais tellement que tu sois là »

 

 

Mars :Julian Barnes

Julian BARNES : « Un fille, qui danse »

 

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Avril :

Kate ATKINSON : « Les coulisses du musée » 

 

Mai :Alan Hollinghurst

Allan HOLLINGHURST « L’enfant de l’étranger »

 

 

Bernard Sasso Juillet 2015

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Tous ces livres sont disponibles en poche.

Commémorations officielles du 75ème anniversaire de la tragédie de Mers-El-Kébir 6 juillet 2015

Le président de FGB Toulon Var M. Bernard SASSO et M. Yvon NICOL membre de l’association ont assisté, à l’invitation de M Alain Le Poittevin délégué régional de l’Association des Anciens Marins et des familles des Victimes de Mers-El-Kébir, aux cérémonies marquant le 75ème anniversaire de cette grande tragédie du début de la Seconde Guerre Mondiale.
Après avoir assisté à la messe  célébrée en l’église Saint-Paul du Mourillon, ils ont participé à la cérémonie qui a eu lieu au Mémorial des Marins morts pour la France à la Batterie Basse du Cap Brun. Les autorités militaires et civiles étaient présentes. Des gerbes ont été déposées par Mme Geneviève LEVY et M. Philippe VITEL députés de Toulon ainsi que par le Préfet Maritime, Vice-amiral d’escadre M. Yves JOLY.
Rappelons que le 3 juillet 1940, la marine britannique attaqua, sur les ordres du Premier Ministre Winston Churchill, l’escadre française mouillant dans le port militaire de Mers-El-Kébir près d’Oran (Algérie). Près de 1300 marins français furent tués dans l’attaque.
Cette tragédie souligne l’impérieux devoir de mémoire mais aussi la nécessité de renforcer les liens d’amitié entre la France et la Grande-Bretagne qui ne peuvent que servir à  la paix sur le continent européen.
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REPAS DE FIN ANNÉE ÎLE DE BENDOR 27 JUIN 2015

De l’avis de tous les participants ce fut une bien belle journée que celle de cette fin de saison à France-Grande-Bretagne Toulon Var. Rendez-vous avait été fixé à la quarantaine de participants au repas, à l’embarcadère de Bandol. La traversée fut courte mais néanmoins agréable. 
 Avant le repas au restaurant « Le Grande Large » les membres s »éparpillèrent dans l’île. Quelques uns pour se baigner ou pour faire le tour de Bendor. D’autres pour découvrir les boutiques, visiter le Musée Paul Ricard ou le musée des Vins et Spiritueux
Le repas se déroula dans une ambiance chaleureuse et pleine de de gaieté qui laissera beaucoup de beaux souvenirs aux membres présents.
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« Trois frères » de Peter ACKROYD par Bernard SASSO

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Peter ACKROYD
Peter ACKROYD

Peter ACKROYD

« Trois frères »

Editions Philippe Rey 2015 285 p. 19€

Peter Ackroyd est principalement connu en France pour deux biographies. L’une consacrée à Charles Dickens et l’autre à la capitale britannique. Il n’est donc pas étonnant que l’on retrouve tant le célèbre écrivain victorien que Londres au cœur de ce roman. Ils en sont comme les deux figures tutélaires.

Le premier paragraphe du roman donne le ton général de l’intrigue :

« Dans la commune de Camden, au nord de Londres, en plein milieu du siècle dernier, vivaient trois frères : trois jeunes garçons, nés à un an d’intervalle. Ils partageaient un point commun remarquable : tous trois étaient nés à la même heure, le même jour du même mois – pour être précis, à midi, le 8 mai. La probabilité était faible, quasi inconcevable. Et pourtant, il en allait ainsi »

Le roman nous invite à suivre la vie de ces trois jeunes gens : Harry, Daniel et Sam le plus jeune. Au fils des années, les trois garçons se perdent de vue, chacun suivant son destin particulier

Trois destins très différents qui vont rapidement diverger tant les caractères sont différents. Les deux plus grands, malgré leurs origines familiales modestes, vont connaître une ascension sociale brillante : Harry à la tête d’un grand journal londonien, Daniel à l’université de Cambridge. Dans ces milieux les deux vont s’endurcir mais aussi plus tragiquement y perdre leur âme.

La description de ces deux univers, presse et université, donne à l’auteur l’occasion d’en faire des portraits féroces qui les feraient fuir à tout aspirant journaliste ou universitaire. Ce ne sont que mesquineries, bassesses, petitesses, mensonges et corruptions. Cette peinture du Londres de l’après-guerre est sans concession. Mais n’est-elle pas aussi celle du Londres d’aujourd’hui ?

Grimper l’échelle sociale apporte des avantages matériels mais cette ascension peut conduire au gouffre et à la déchéance. C’est ce qui va arriver aux deux frères. Le troisième, Sam, rêveur et visionnaire, échappera, lui, à ce destin sans doute parce que dès le départ, son caractère en marge le menait à d’autres expériences.

Dans ce Londres immense, les trois frères auront pourtant l’occasion de se retrouver, Peter Ackroyd multipliant dans son intrigue les coïncidences. Le parti pris est ici délibéré et à travers un livre sur Londres que Daniel écrit, il commente :

« L’un des thèmes de son livre était les schémas d’association qui liaient entre eux les habitants de la ville ; dans les romans londoniens, il avait découvert la préoccupation de leurs auteurs pour l’image de la capitale britannique comme un réseau tellement dense et resserré que le moindre mouvement de l’élément le plus infime envoyait des ondes de réverbération dans tout l’ensemble. Une rencontre, fruit du plus pur des hasards, pouvait avoir des répercussions terribles, alors qu’un mot mal compris était susceptible de générer une incroyable bonne fortune. Une réponse impromptue à une question posée à l’improviste pouvait provoquer la mort ».

Londres comme un immense carrefour de coïncidences. Le parallèle avec Dickens ici s’impose. Le grand maître de la littérature victorienne en avait fait l’une des caractéristiques de son œuvre. Pas étonnant donc que son biographe la reprenne à son compte, cette fois encore par l’intermédiaire de Daniel l’universitaire :

« Dans la plupart des romans de Dickens, Londres devient une sorte d’univers carcéral où tous les personnages sont menottés aux murs. Si ce n’est pas une cellule, c’est un labyrinthe dans lequel rares sont ceux qui parviennent à retrouver leur chemin. Tous alors sont des âmes errantes ».

Les personnages du roman de Peter Ackroyd seraient-ils eux aussi des  «âmes errantes » perdues dans un labyrinthe ? Probablement, offrant ainsi une intéressante clef de lecture à un roman ambitieux et ambigu.

Bernard Sasso Juin 2015

« Une étude en écarlate » de Jean d’Aillon par Bernard Sasso

Jean D’AILLON

« Une étude en écarlate »

Editions 10/18 495p. 8.80€

Pendant longtemps Arthur Conan Doyle fut convaincu que son nom resterait dans le « panthéon » des lettres britanniques grâce à ses romans historiques. Il tenait pour négligeable la création de son héros Sherlock Holmes. Le temps et le public lui ont donné tort : les romans historiques d’ACD sont oubliés par la plupart tandis que Sherlock a atteint une gloire si universelle qu’elle éclipse désormais son créateur même.

Conan Doyle qui était un amateur passionné de spiritisme aurait sans doute adoré la superbe enquête historique que Jean D’Aillon publie sous le titre malicieux, sinon impertinent, d’Une étude en écarlate. Les Doylens autant que les Holmésiens ne manqueront pas de se souvenir qu’Une Etude en rouge fut la première œuvre de Conan Doyle où apparaissait le détective qu’une récente et belle exposition au Musée de Londres a décrit comme « l’homme qui n’a jamais vécu et qui ne mourra jamais ».

Jean D’Aillon aurait pu, comme tant d’autres pastiches holmésiens, situer son aventure dans le Londres victorien ou édouardien. Mais plus habilement il transporte la création doylenne dans la France du Moyen Age, à l’une des périodes les plus sombres de son histoire. La France est déchirée entre les Bourguignons et les Armagnacs. En juin 1418, Paris a été livrée aux partisans Bourguignons qui ont massacré les Armagnacs dont le chef, le comte Bernard III. L’année suivante le chef du parti Bourguignon, Jean Sans Peur, est à son tour assassiné Son successeur au duché de Bourgogne, Philippe Le Bon, fait alors alliance avec les Anglais qui n’ont de cesse d’augmenter leur emprise sur le royaume de France profitant des luttes internes et dynastiques. Ainsi par le Traité de Troyes (mai 1420) signé par Charles VI la couronne de France passe à son beau fils Henri V d’Angleterre qui en 1421 fait couronner reine d’Angleterre Catherine de Valois fille de Charles VI. C’est sur cet arrière-plan historique que se situe le livre de Jean d’Aillon

La capitale est l’épicentre du drame national. Elle est la ville de tous les assassinats et complots. L’un de ceux-ci vise le roi Henri V d’Angleterre qui en juillet 1421 doit faire son entrée dans Paris. Heureusement, Edward Holmes aidé par son ami l’archer Gower Watson (blessé à la bataille d’Azincourt, preuve s’il en était que chez les Watson, la valeur guerrière se transmet de génération en génération) saura le déjouer, permettant ainsi au roi d’Angleterre d’entrer à Paris. Un témoignage supplémentaire est ainsi apporté que les Holmes et les Watson, à travers les siècles, du Moyen-âge aux époques victorienne et édouardienne, ont su protéger les monarques britanniques de leurs ennemis les plus décidés.

Le livre de Jean d’Aillon se lit avec beaucoup de plaisir. L’intrigue, mêlant personnage fictifs et réels, est menée avec habilité et sans temps mort ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas avec d’autres pastiches holmésiens où le souci de remplir les pages l’emporte sur la rigueur de la construction et de l’histoire.

En cette veille de congés estivaux, le livre de Jean d’Aillon trouvera sa place dans la valise des voyageurs. Il réservera d’excellents moments ce qui est désormais un plaisir rare.

Bernard Sasso Juin 2015

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SATURDAY COFFEE 20 JUIN 2015

Depuis trois mois, une nouvelle activité a été crée au sein de l’association : une rencontre informelle le samedi matin autour d’un breakfast pour des discussions aussi légères et distrayantes que possible, mais en ANGLAIS. Comme pour l’Atelier de Littérature ces réunions ont lieu au « Petit Prince », une brasserie qui donne sur la célèbre Place Puget.
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Parmi les membres qui ont pris part à cette dernière réunion avant l’intermède estival : Martine AGIUS ; Jacqueline TERLIZZA ; Valérie KROLL ; Sabina PENNELLA ; René LEMOINE . Bernard SASSO.

Atelier de Littérature – 17 juin 2015 « Seule contre la Loi » de Wilkie COLLINS

Après les cycles consacrés à George Orwell et Joseph Conrad, le dernier cycle de la saison 2014 -2015 s’est intéressé à un écrivain de l’époque victorienne largement oublié des Français jusqu’à ces dernières années : Wilkie Collins. Cet ami de Charles Dickens est considéré comme un précurseur de l’intrigue policière qui plus tard dans le siècle trouvera un plein écho. 

L'auteur, Wilkie Collins
L’auteur, Wilkie Collins

Trois de ces livres les plus connus ont été étudiés lors de ce cycle, 3 romans que l’on peut aisément classer  parmi les chefs d’oeuvre de la littérature victorienne : « La dame en blanc » ; « Pierre de Lune » et enfin « Seule contre la loi ». Ils ont rencontrés un grand succès auprès des habitués de l’Atelier de Littérature qui n’ont pas manqué d’être séduits tant par la construction que par l’intrigue de ces romans.
Atelier Littérature 18 mai 2015
Parmi les membres qui ont participé à cet ultime Atelier et que l’on retrouve sur la photo : Martine AGIUS ;
René MARQUEZE ; Christine CIVALLERI ; Nicole GARDERE ; Bernard SASSO ; Valérie KROLL.

Var Matin 11 juin 2015 – La Repair à l’ISEN : Projet de réhabilitation de vieux ordinateurs auquel est associé l’ISEN

Chaîne de solidarité informatique à destination de la jeunesse : Le webmaster de l'association, Jérémy TABLET, Directeur Technique ISEN Repair - Toulon

C’est en 2009 qu’est née cette belle opération. Il a suffi que le directeur de l’école spécialisée Dominique Mille, à Toulon, expose à un Rotarien combien des ordinateurs, que l’établissement ne pouvait financer, pourraient faciliter le travail de ses élèves handicapés moteurs. Une solution a été rapidement trouvée : le club propose d’utiliser son réseau pour récupérer des ordinateurs réformés auprès d’entreprises publiques ou privées.

Remise en état par les étudiants

Ensuite, des étudiants de l’Isen se chargent de les remettre en état, tant d’un point de vue matériel que logiciel, afin de les offrir à des structures ou associations dans lesquelles les besoins sont avérés. L’opération permet en outre aux étudiants impliqués de développer de multiples compétences liées à la gestion de projets. Le succès est au rendez-vous : les partenaires (1) viennent de fêter au domaine des Gueules Cassées le centième ordinateur offert, à l’occasion d’une dotation faite à la maison d’enfants « La Valbourdine », dirigée par Frédéric Baudot, doublée d’un chèque issu d’une représentation caritative de la troupe « Les compagnons de Thalie ». Récente bénéficiaire d’une autre dotation, l’école élémentaire de Signes était également représentée par un enseignant qui a illustré les bienfaits sur le terrain de cette chaîne de solidarité.

M. J.

(1) Rotary : Roland Guinot et Paul Rocher (président et président élu). ISEN : Bernard Petiprez et les étudiants Alexandre, Jérémy, Vincent, Maxime.

 

SORTIE ENTRECASTEAUX (Château et Démonstration de cricket) 7 juin 2015

Entrecasteaux, édifié près de la rivière La Bresque, est l’un des plus beaux villages de la Provence Verte. C’est là que notre amie Arlette VANNUCCI avait organisé une sortie en covoiturage qui a réuni une vingtaine de membres.
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 Le château fut pendant longtemps la propriété des Seigneurs de Grignan. C’est l’un d’entre eux, François Adhémar gendre de la Marquise de Sévigné et Lieutenant-Général de la Provence qui le dota d’un magnifique jardin  » à la française » dessiné par le jardinier de Louis XIV, André Le Notre.
 
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 Au début du XVIIIe siècle, le château fut vendu à la famille Bruny dont le plus illustre membre l’Amiral Bruny D’Entrecasteaux conduisit en 1791 l’expédition partie à la recherche de La Pérouse.
 Sa statue a été placée au fond du jardin. Désormais, le château est propriété privée et son aménagement intérieur a été entièrement refait.
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Avant de visiter ce bel édifice, les membres de FGB Toulon Var avaient pu, en début de matinée, assister dans le cœur du village à une défilé provençal agrémenté un peu plus tard de danses et chants provençaux. 
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Puis ils eurent le grand plaisir de pique-niquer avec des membres de l’Entrecasteaux Cricket Club. Ce club, fondé voilà plus de 15 ans par des Britanniques installés dans les villes et villages de la Provence Verte, se pratique sur une pelouse mise à la disposition par la municipalité. Comme on le sait le cricket est un sport universellement apprécie dans tout le monde anglo-saxon. A l’intention des membres de FGB Toulon Var une démonstration  accompagnée d’explications détaillées fut donnée par plusieurs adhérents du club. De l’avis de tous les membres cette journée fut mémorable et restera longtemps dans le souvenir de chacun.
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BROCANTE / VIDE-GRENIER 6 juin 2015

Malgré la chaleur accablante qui régnait en ce premier samedi du mois, plusieurs membres de FGB Toulon Var ont tenu à être présents pour tenir le stand de notre association au vide-grenier de la Place Emile-Claude au Mourillon. Martine AGIUS s’est chargée de l’organisation de cette brocante et elle a reçu l’aide efficace de plusieurs autres membres. Merci aux donateurs et merci aussi à celles et ceux qui ont tenu notre stand : Annie DEU-FILLON ; André GODARD ; Valérie KROLL ; Jean-Michel MORETTE ; Anne RICHER.

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55ème Congrès de la Société des Anglicistes de l’Enseignement Supérieur Toulon 4 – 6 juin 2015

C’est dans les locaux tout neufs du nouveau campus de l’avenue Roger Devoucoux que s’est tenu le prestigieux Congrès des Anglicistes de l’Enseignement Supérieur. 002 (3)L’un des principaux organisateurs de cet évènement a été le Professeur Gilles LEYDIER que notre association avait eu le plaisir de recevoir en septembre dernier pour une conférence sur le référendum en Ecosse.083

Par intérêt professionnel mais aussi en tant que président de FGB Toulon Var un tel rendez-vous ne pouvait être manqué, réunissant à Toulon beaucoup des meilleurs anglicistes de France, plus de 200 d’entre eux étant présents à ce rendez-vous. 25 Ateliers leurs étaient ouverts. Il est impossible de les citer tous mais quelques intitulés montreront la diversité des thèmes : Moyen-âge ; la nouvelle de langue anglaise ; littérature de voyage ; poètes, poésie et traductologie ; études filmiques ; anglais de spécialité ; Irlande ; femmes, sexe et genre ; musiques et cultures anglophones etc. Ces Ateliers proposaient plus de 200 communications d’une variété et d’une richesse qui faisaient regretter la nécessité d’un choix.

En complément à ces Ateliers deux tables rondes avaient été organisées le vendredi. La première portait sur « L’évaluation des unités de recherches en études anglophones : état des lieux, évolutions » et la seconde sur « Les enjeux de la professionnalisation des études supérieures »

Le thème du Congrès était « L’Engagement » (Commitment) sous ses divers aspects : littéraires, idéologiques, politiques, historique mais aussi linguistique et didactique.

Ce choix ne pouvait être mieux illustré que par le keynote speech (conférence inaugurale) donnée par Cairns CRAIG, professeur d’Irish and Scottish Studies à l’Université d’Aberdeen. Son titre révélait bien les préoccupations et interrogations actuelles : « The Settled Will : Parliaments, Referenda ans Scottish Cultural Politics ».

Qu’est-ce que cette « volonté établie » (Settled will) dont il est question ici ? Elle fait référence au processus d’autonomie renforcée (devolution) qui voit à parti des années 70 le Parti National Ecossais envoyer ses premiers parlementaires à Westminster. En 1979, le premier référendum portant sur l’autonomie écossaise voit le Oui l’emporter mais le nombre d’électeurs est trop faible pour qu’il soit validé. Le tournant capital eut cependant lieu en 1997 avec le Scotland Act qui vit la création d’un Parlement à Edimbourg et la possibilité pour le gouvernement écossais de lever les taxes.

Au début de cette décennie, John Smith le chef du parti Travailliste écossais (parti qui depuis longtemps dominait au nord du Royaume-Uni) avait parlé de « volonté établie » expression reprise au lendemain du référendum de septembre 2014 par le Premier ministre. Pour l’un comme pour l’autre cette autonomie renforcée était la « volonté établie » des Ecossais et ne pouvait s’accommoder de revendications plus nationalistes.

Mais après le référendum de 2014 et les élections de mai 2015 qui ont vu le large succès du Scottish National Party peut-on encore parler de « volonté établie » ? Ou faut-il désormais évoquer « une volonté non établie » conduisant l’Ecosse vers l’Indépendance ?

Ces questions (parmi d’autres thèmes) ont évidemment été abordées dans la très riche conférence du Professeur Cairns.3833

Quel sera l’avenir de l’Ecosse et restera-t-elle dans l’Union ? Un avenir assez proche sans doute nous le dira.

Comme indiqué plus haut, la multiplicité des Ateliers et la variété des informations rendaient le choix très difficile. En ce qui me concerne j’ai participé le jeudi après-midi à l’atelier « Etudes victoriennes et édouardiennes ». Les communications furent consacrées à divers champs de recherches : fiançailles, ruptures de mariage, enfants illégitimes à la fin de l’ère victorienne ; le développement du cyclisme avant 1914 ; Hanwell un modèle d’asile utopique au milieu de l’ère victorienne ; Charles Bradlaugh, homme politique britannique partisan de la sécularisation des institutions et de la libre-pensée. Et enfin sur les associations d’aide aux détenues entre 1856 et 1914.

Le matin du vendredi 5 juin je suis allé à l’Atelier « Pays de Galles ». Deux communications y ont été faites, la première sur l’utilisation de la langue galloise au Pays de Galles dans la période suivant l’autonomie renforcée (devolution) et la seconde sur l’engagement (« commitment ») du Pays de Galles vis-à-vis du Royaume-Uni.img193

Enfin le dernier jour du congrès, samedi 6 juin, j’ai pris part à l’Atelier consacré à l’Ecosse. Le thème en était : « L’engagement en Ecosse autour des enjeux de l’auto-détermination et de l’indépendance ». Ici aussi les communications furent denses et passionnantes portant sur la campagne du Oui lors du référendum de septembre 2014, sur la participation des milieux artistiques et du showbiz (« celebrities ») à ce référendum. D’autres communications s’attachèrent à analyser l’engagement des auteurs de théâtre mais aussi des écrivains dans la renaissance du Nationalisme écossais.

Ce congrès a souligné la vigueur des études anglo-saxonnes en France. Une association comme la notre dont l’objectif fondateur est une meilleure entente entre la France et la Grande-Bretagne ne peut que s’en réjouir et y trouver de nouveaux motifs à poursuivre inlassablement sa mission.

Bernard SASSO Juin 2015

Salt & Sweet chez René & Valerie 30 mai 2015

Une trentaine de membres de l’association avaient répondu présents à la soirée organisée chez nos amis René et Valérie dans leur maison de l’ouest toulonnais. Chacun avait préparé un plat, qui du salé, qui du sucré. La variété  a été appréciée et savourée. Une ambiance chaleureuse et décontractée a fait de cette rencontre de fin de saison une vraie réussite. Un grand merci à nos amis René et Valérie.

Salt & Sweet 30 mai 2015

Salt & Sweet 30 mai 2015

Conférence « La Grande-Bretagne après les élections générales » par Bernard Sasso 28 mai 2015

C’est dans le cadre magnifique de la Villa Brignac à Ollioules dirigé par M. Jean-Louis MUTTE que le président de France-Grande-Bretagne Toulon Var a parlé des récentes élections générale en Grande-Bretagne qui ont lieu début mai. Elles ont vu un nouveau succès pour le premier ministre sortant M. David CAMERON.
Après avoir détaillé les résultats électoraux et les grandes tendances de ce vote en particulier le succès des Nationalistes Écossais fédérés au sein du SNP (Scottish National Party), le conférencier a expliqué les raisons qui peuvent faire comprendre le succès conservateur. Il l’a attribue à la bonne santé économique du pays et à la place de plus en plus importante de la City de Londres dans le système financier mondial.
Dans une troisième partie Bernard Sasso s’est attaché à montrer les enjeux du prochain référendum sur l’Union Européenne que David Cameron a promis pour 2017, mais aussi la question de la possible indépendance de l’Ecosse. Deux questions brûlantes et qui ne manqueront pas d’alimenter des débats très vifs tant au Royaume-Uni qu’en Europe.
Un délicieux apéritif préparé par L’Atelier Traiteur a conclu cette rencontre qui a été vivement appréciée par les membres de FGB Toulon Var.

Le conférencier Bernard SASSO
Le conférencier Bernard SASSO

La Villa Brignac
La Villa Brignac

Bernard SASSO et Jean-Louis MUTTE general manager de la Villa Brignac
Bernard SASSO et Jean-Louis MUTTE general manager de la Villa Brignac

 

Quelques membres de FGB Toulon Var sur le perron de la Villa Brignac
Quelques membres de FGB Toulon Var sur le perron de la Villa Brignac

Conférence 28 mai 2015

 

DOMAINE D’ORVES – LA VALETTE 17 mai 2015

La bastide d’Orves date de la fin du XVIIème siècle. D’abord propriété d’un commissaire général de la Santé, elle a appartenu ensuite à divers officiers de marine. En 1925 elle fut rachetée par le peintre Pierre DEVAL qui l’a occupée, mis à part pendant la période de la seconde guerre mondiale, jusqu’à sa mort en 1993.

DOMAINE D'ORVES - LA VALETTE 17 mai 2015DOMAINE D'ORVES - LA VALETTE 17 mai 2015

DOMAINE D'ORVES - LA VALETTE 17 mai 2015DOMAINE D'ORVES - LA VALETTE 17 mai 2015

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis cette date, ce sont la fille du peintre et ses fils (dont l’un d’entre eux servit de guide lors de la visite) qui s’en occupent. En 2006 le domaine a obtenu le label de « Jardin remarquable ».

Après avoir visité la réserves botanique et ses différents aménagements récents, les membres de FGB Toulon Var ont pu voir dans la salle à manger les fresques à l’huile que Pierre Deval a peint dans les années 20.
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 L’amabilité du guide a permis ensuite aux membres d’accéder à l’atelier du peintre où ils ont pu admirer plusieurs belles œuvres de Deval dont un remarquable portrait de son épouse Henriette.

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Après cette belle visite, un pique-nique convivial a réuni sur la terrasse de la propriété les membres présents à la visite.

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Vernissage de l’Exposition France/Etats Unis 6 mai 2015

Mme Martine AGIUS et M. René LEMOINE, membres du Conseil d’Administration de FGB Toulon Var ont représenté l’association lors du vernissage qui s’est tenu à la mairie d’honneur du Quai Cronstadt de l’exposition des artistes de l’association France-Etats-Unis Var Ouest. Nos deux amis ont été particulièrement séduits par les œuvres exposées.
Expo FR USA 6 MAI 2015
Des liens étroits entre les deux associations existent depuis de nombreuses années et elles ont continué à fructifier sous la présidence actuelle de  M. Kevin LITTLE.

M. Kevin LITTLE, président de France-Etats-Unis Var Ouest
M. Kevin LITTLE, président de France-Etats-Unis Var Ouest

Conférence NAPOLÉON ET LES ANGLAIS par M Philippe BARJON 22 avril 2015

Après des conférences sur l’Amiral Nelson et sur le Duc de Wellington, et à deux mois du bicentenaire de la bataille Conférence NAPOLÉON ET LES ANGLAIS par M Philippe BARJON  22 avril 2015de Waterloo, FGB ne pouvait mieux conclure sa saison de conférences au Relais Peiresc que par une conférence sur « Napoléon et les Anglais ». Devant un public nombreux et attentif, M. PhIlippe BARJON a su, avec le talent qu’on lui connait et une vigilante impartialité, parler des relations complexes et difficiles de celui qui fut le maître de l’Europe et l’ennemi des Britanniques. Du siège de Toulon où pour la première fois le jeune Bonaparte eut sa première rencontre avec les soldats britanniques jusqu’à la défaite de Waterloo et l’exil dans la petite île de Saint-Hélène, M. BARJON a parfaitement maîtrise son sujet et a été chaleureusement applaudi.

 

Conférence NAPOLÉON ET LES ANGLAIS par M Philippe BARJON  22 avril 2015

Conférence NAPOLÉON ET LES ANGLAIS par M Philippe BARJON  22 avril 2015

 

Conférence NAPOLÉON ET LES ANGLAIS par M Philippe BARJON  22 avril 2015

Ciné Club : Still Life (Une belle fin) 20 avril 2015

Les membres de FGB Toulon Var amateurs de cinéma se sont une nouvelle fois retrouvés au Royal pour le second film du réalisateur italien mais travaillant en Grande-Bretagne : Uberto Pasolini.
Ils ont particulièrement appréciés ce film émouvant, poétique et humble, formidablement interprété part Eddie Marsan dans le rôle principal. 
Plus tard quelques membres se sont retrouvés à la brasserie « La Place » sur la Place de Liberté pour en discuter et tous se sont promis de recommander chaleureusement ce film qui marquera sans aucun doute l’année cinématographique 2015.
une belle fin 20 04 2015

APRES-MIDI POÉTIQUE et WINE & CHEESE 15 avril 2015

C’est sur le thème du Printemps que cette après-midi poétique a été consacrée. Poètes et britanniques ont rivalisé d’inspiration sur ce sujet comme ont su parfaitement le démontrer les récitantes. Merci donc à Marie-Paul CASALE, Annie DEU-FILLON, Norah MOONEY, Arlette VANNUCCI.
La liste des poèmes qui ont été lus est donnée ci-dessous.

Marie-Paule Casale
Marie-Paule Casale

Norah Mooney
Norah Mooney

Annie Deu Fillon
Annie Deu Fillon

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 L’après-midi poétique s’est conclu par la lecture de poèmes écrits par notre ancien vice-président Brian PURSER qui eux aussi ont été vivement appréciés.

Brian Purser
Brian Purser

 
En ouverture à cet après-midi un film d’une quinzaine de minutes a été projeté. Il a été envoyé par nos amis de l’Association Française de Hawke’s Bay en Nouvelle-Zélande. Vous pourrez le visionner avec le lien ci-dessous :
 
Pour conclure cette belle après-midi, un wine & cheese (mais où ont été aussi dégustées des bières anglaises) a réuni les membres présents, dans une ambiance chaleureuse et amicale.
APRES-MIDI POÉTIQUE 15 avril 2015046

POEMES

PRINTEMPS / SPRING

AVRIL 2015

Arlette VANNUCCI Avril (Gérard de Nerval)

2° Norah MOONEY Sonnet 98 (William Shakespeare)

3° Annie DEU FILLON Printemps (Victor Hugo)

4° Judith HARRISON Prologue to Spring (Sylvia Plath)

5° Danièle B. Rondeau (Charles d’Orléans)

6° Judith HARRISON To Spring (William Blake)

7° Danièle B. Une histoire à suivre (Claude Roy)

8° Norah MOONEY Sonnet 104 (William Shakespeare)

9° Arlette VANNUCCI Juin (Charles Leconte de Lisle)

10° Judith HARRISON The Trees (Philip Larkin)

11° Marie-Paule CASALE Avril (François Coppée)

12° Norah MOONEY Prologue Under the milk wood (Dylan Thomas)

13° Marie-Paule CASALE Renouveau (Stéphane Mallarmé)

14° Judith HARRISON Déméter (Carol Ann Duffy)

15° Annie DEU FILLON Prière au Printemps (Sully Prud’homme)

16° Judith HARRISON To Spring (Robert Browning)

Hommage à Mme Françoise MATTEI (1915 – 2015)

Mme MATTEI s’est éteinte à l’âge de 100 ans et 13 jours. Elle fut jusqu’à ces dernières années une figure de proue de l’amitié franco-britannique dans l’aire toulonnaise mais aussi en Corse.

Institutrice de formation mais rapidement devenue professeur d’anglais dans la région toulonnaise elle avait initié avec Mme LOBB, figure éminente de FGB Toulon dans les années 60 et 70, des voyages scolaires annuels en Grande-Bretagne.  Selon le témoignage de sa belle-fille, Mme Michèle Mattei,  ces voyages furent toujours un grand succès et des dizaines d’adolescents de l’aire toulonnaise y participèrent.

Gérard HOCMARD, délégué général de France-Grande-Bretagne Paris, a bien voulu évoquer la longue amitié qui le liait à Mme Mattei.

« Elle a été une très active présidente de FGB Ajaccio. Lorsque je l’ai connue en 1966 — je me rends compte que je la connaissais depuis près de 50 ans —  elle organisait à tour de bras des échanges scolaires entre familles. Elle ne manquait aucun des « congrès » de l’époque, c’est-à-dire les rencontres d’une semaine en GB avec les membres de la Franco-British Society. Je l’ai connue à Hereford, retrouvée ensuite à Belfast, Winchester, Canterbury, puis, lorsque le pratique a été abandonnée, en France à Orléans, Saint-Malo, Nantes, Calais, Paris. Elle était là aux 75 ans de FGB Paris accompagnée de Mme Tino Rossi qu’elle a tenu à présenter au prince Charles qui honorait de sa présence cet anniversaire. Toujours vive et gaie et positive. sa mort, même à 100 ans passé, m’attriste »

Titulaire des Palmes Académiques, Mme Mattei s’impliqua pleinement dans la vie associative de Toulon. Sous la Présidence du Capitaine de vaisseau Robert Eliès, elle fut un actif membre du bureau de France-Grande-Bretagne Toulon.

BRITISH CLUB Apéritif du 27 Mars 2015

Cette nouvelles rencontre à l’hôtel « La Corniche » du Mourillon a été un nouveau succès puisque près d’une vingtaine de membres et leurs amis s’y sont retrouvés. La conversation a été menée avec talent par nos amis  John et Judith HARRISON qui séjournent de nouveau à Toulon pour quelques semaines. Plusieurs sujets d’actualités ont été discutés dont le récent enterrement des restes du roi Richard III découverts dans le centre de Leicester. 
Les membres de FGB Toulon Var ont eu plaisir de revoir, de retour de Nouvelle-Zélande, Stuart Alexander.
Parmi les membres présents Martine AGIUS, Monique AGNESE, Monique BOURGUET, Jacques COURET, Malcolm EDKINS, André GODARD,Valérie KROLL, Eddie LONG, Monique PICON-PRYOR, Jean-Paul et Katherine GENOUD, Bernard SASSO.

BRITISH CLUB du Lundi 24 mars 2015

C’est dans une ambiance joyeuse et animée que s’est déroulé le British Club de ce mois de mars. Il a été préparé avec talent par Annie DEU-FILLON qui a parfaitement organisé la réunion.
Parmi les membres présents : Martine AGIUS . André GODARD ;  Martine GROOS ; Catherine PAPPO ; Monique PICON-PRYOR ; Patricia et Brian PURSER ; Jacqueline SURMONT ; Micheline TAXIL. 
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Les écrivains britanniques ayant vécu autour de Toulon : Conrad, Stevenson, Huxley, Mansfield » par Gérard GARCIA – 21 mars 2015

M. Gérard GARCIA, qui a donné de nombreuses conférences à notre association et qui en est l’un de ses membres les plus éminents, avait été invité par l’association MATRIOCHKA très active à Six-Fours et dans ses environs à donner une conférence à la Maison du Patrimoine au Busc sur quelques écrivains qui ont vécu et écrit dans la région toulonnaise. Cette conférence a donné lieu à la lecture d’extraits de textes ses auteurs par des membres de l’association six-fournaise.

Signalons que M. GARCIA a été élu en janvier 2015 secrétaire général de l’Académie du Var dont le rayonnement à travers notre département n’est plus à faire.

Soirée SAINT PATRICK 17 mars 2015

Plusieurs membres de FGB Toulon Var s’étaient donnés rendez-vous au pub « Molly Bloom » près de la Place d’Armes pour une sympathique soirée de célébrations du saint patron de l’Irlande.Sortie St Patrick 15 mars 2015

Parmi les membres présents : Martine AGIUS, Marie-Thérèse GALLEGO, Katherine et Jean-Paul GENOUD. A la demande générale des autres participants, le Président Bernard SASSO ne manqua pas d’arborer  le traditionnel chapeau de la Saint-Patrick.

Sortie St Patrick 15 mars 2015

 

 

CONFÉRENCE : « Wellington, l’adversaire de Napoléon » par Bernard SASSO 11 mars 2015

C’est devant une assistance très fournie que M. Bernard SASSO, président de FGB Toulon Var, a donnéimages sa conférence. A quelques semaines des célébrations marquant le bicentenaire de la Bataille de Waterloo, le sujet ne pouvait manquer d’intéresser l’auditoire.
Dans sa conférence, M. SASSO s’est attaché à aller au-delà de l’image réductrice qui donnerait au Duc de Wellington sa seule place dans l’Histoire à cause de sa victoire dans la plaine de Waterloo en juin 1815.

Le duc de Wellington
Le duc de Wellington

Le conférencier s’est donc attaché à décrire la carrière exceptionnelle de Wellington avant 1815 en particulier en Inde où il remporta des victoires qui assurèrent à la Grande-Bretagne une emprise plus forte sur le sous-continent mais aussi son rôle essentiel dans les grandes victoires remportées par les troupes britanniques, espagnoles et portugaises contre les troupes napoléoniennes lors des guerres d’Espagne et du Portugal.

Après Waterloo, la carrière du Duc de Wellington fut non moins brillante, rappela le conférencier. Ambassadeur à Paris (il acheta l’hôtel de Charost qui depuis est demeuré la résidence de l’Ambassadeur britannique à Paris), délégué au Congrès de Vienne, Premier Ministre.
Ses obsèques furent grandioses à la mesure de l’homme d’Etat autant que de l’homme de guerre qu’il avait été.
CONFÉRENCE : "Wellington" B SASSO 11 mars 2015

 

« Abandoned love » de Rosie Houghton par André Godard

Abandoned love by Rosie Houghton

This book is based on a true story related with the author finding her real mother after her adoptive mother died. Her adoption was the consequence of the difficulty to be a single mother under the rough family christian rules . This story is more glorious for women than men ….

You can see more about this book ( larger resume and buy ) at the link below :

http://www.amazon.fr/Abandoned-Love-Rosie-Houghtonebook/dp/B006ICG2ME/ref=sr_1_cc_3?s=aps&ie=UTF8&qid=1393595593&sr=1-3- catcorr&keywords=Abandoned+love

 

André Godard

« The snake and the condor » de Robert Southam par Gérard Garcia

THE SNAKE AND THE CONDOR , by Robert Southam

Robert Southam has been an actor, director, university teacher and film-maker, and is now deeply involved in writing. I met him in the ʼ90s when he toured Europe with his theatrical company, Theatre from Oxford and staged The Glass Menagerie, Pygmalion, and Educating Rita at the Toulon University for our students.

In 2005, I had enjoyed reading his novel, Aishaʼs Jihad, about a Palestinian family in exile in England, and this summer took much pleasure in reading his latest one, The Snake and the Condor. Basically, it is a Romeo and Juliet story between the daughter of a Pinochet government official and a Mapuche Indian : they have to flee Chile for Peru and England, mercilessly harassed by her father. But their adventures are also told on a backdrop of intolerance, exploitation, and the aftermath of colonization in South America.

A very enjoyable book which I strongly recommend, written in perfect English. Besides, Robert Southam uses 50% or more of his royalties to finance medical, educational and other initiatives among the disadvantaged communities described in his books. Buying one is also a charitable deed !

His books can be bought through the following website : www.fmoxford.co.uk

 

Gérard Garcia.